Archives Mensuelles: janvier 2012
Le meilleur de The Voice !
Frank Sinatra, comédien-chanteur, disparu en 1998, laisse derrière lui un répertoire énorme de chansons, de ballades, de standards du jazz.
Fondateur et membre éminent du RatPack avec ses acolytes Sammy Davis Jr, et Dean Martin, homme d’influence, séducteur invétéré, ce crooner a traversé les décennies avec sa voix de velours inégalable, inoubliable.
Ce best of paru en 2011, permet de (re)découvrir des perles telles que Fly me to the moon, Strangers in the night, The lady is a tramp et bien d’autres encore. Bonus non négligeable, il offre à entendre Sinatra en concert, enregistré en 1957, sa meilleure période.
Une ballade dans le temps, un voyage musical magnifique offerte par l’un des plus grands chanteurs américains du siècle dernier.
A découvrir et/ou écouter sans modération.
Guillaume.
Ces oiseaux qui nous enchantent
Les Vieilles pies sont des bretons qui vivent à Toulouse. Des textes superbes, poétiques et inventifs, un chanteur, Gabriel Saglio, à la voix prenante, des musiques métissées entre jazz, klezmer et musette.
Des musiciens… formidables !
Et… devinez ?
Ils seront en concert dans VOTRE médiathèque le 31 mars prochain ! A ne rater sous aucun prétexte !
I grecque.
Pour s’faire le pied !
Arbadétorne est un groupe vendéen constitué de six musiciens qui depuis dix ans nous entraîne dans un tourbillon de musiques et de chants traditionnels locaux.
Un répertoire interprété avec violon, guitare, hautbois, batterie, basse, chants et aussi la veuze, cornemuse ancienne de Vendée.
Un groupe talentueux, dynamique et passionné.
Merci à Gérard qui m’a fait découvrir la musique vendéenne.
M. A.
Mixité… musicale
Derrière ce titre étrange, un mot de dialecte indien qui signifie ce qui est pur contre ce qui est beau, se cache un trio pour le moins hétéroclyte : un pianiste compositeur grec de musique classique, Vassilis Tsabropoulos , un contrebassite de jazz très éclectique norvégien, Arild Andersen, et un batteur américain, John Marshall, issu du monde du rock, quand il oeuvrait au sein du groupe Soft Machine.
Au final, une oeuvre riche, qui nous emmène dans des paysages, des ambiances sonores tout à fait subtiles. Ce trio, oublie les soucis d’égo, place seule est faite à la musique, aux silences, aux ambiances chaloupées, apaisantes, magnifiques. Les univers originaux et musicaux des 3 musiciens se complètent à merveille pour donner vie à cette musique intemporelle, riche.
Achirana est un très beau disque. J’espère que cette réussite, dans cette formule, en appellera d’autres, et pourquoi pas un prolongement scénique.
Guillaume.
qué elegancia, qué pasión
Quand nous avons acheté ce cd, je me suis dit « encore une compil’ de Luz Casal !!!! « . Je me suis assise, j’ai mis mes écouteurs et là… la magie a encore opéré, cette voix sensuelle, feutrée… Elle me fait parfois penser à Barbara, elle arrive toujours à me donner des frissons… je l’avais découverte personnellement un petit peu avant la BO de Talons Aiguilles, cet album marque en fait ses 30 ans de carrière. Dans cet album, on retrouve 3 inédits : Un Ramo de rosas, Gracias a la vida et 18 años.
Alma mia
sola
siempre sola
sin que nadie comprenda
tu sufrimiento
tu horrible padecer
fingiendo una existencia siempre llena
de dicha y de placer…
Michèle.
Fausto Romitelli : « le compositeur comme virus »
« L’homme du poing » (Frédérick Martin), Fausto Romitelli rejette le terme de « musique contemporaine », castrateur selon lui. Tout en s’appuyant, dans sa composition « savante et écrite », sur l’héritage de l’avant-garde post-1945, il intègre le geste du rock : de Sonic Youth à Aphex Twin, en passant par Hendrix ou les premiers Pink Floyd. » Moi, j’aime le son sale, distordu, visionnaire, que les musiques populaires ont parfois su exprimer et que je cherche à intégrer dans mon écriture. » Mais il ne s’agit pas pour autant d’une musique « métissée » ou « post-moderne ». Par contre, dans une perspective pasolinienne, d’une musique en résistance contre l’homogénéisation culturelle à l’heure du capitalisme planétaire. Je considère son ultime oeuvre An Index of Metals comme la plus puissante composée depuis Flowers of romance de Public Image Limited.
A lire : Le corps électrique : Voyage dans le son de Fausto Romitelli chez L’Harmattan. Textes réunis par Alessandro Arbo.
Blogomil.
Intouchables, pas touche
Le film bat des records d’audience (je l’ai vu, il le mérite), la musique y tient une place primordiale, elle sert à caractériser les personnages principaux : Driss (Omar Sy) aime la soul, Earth wind & fire, Nina Simone, George Benson… Philippe lui aime la musique classique. Ils arrivent à partager leurs écoutes et à découvrir ainsi de nouveaux horizons.
Super, nous avons acheté la BOF. Hélas, désespoir, vous ne trouverez pas sur le cd : September et Boogie wonderland de Eart Wind & fire. Cela est décevant, dommage……
Françoise
Last… but no least !
Un projet musical né autour du film (dispensable) « Le dernier vol » de Karim Dridi avec Marion Cotillard et Guillaume Canet.
La musique arabe d’inspiration classique du trio des oudistes palestiniens Joubran se marie délicatement aux cordes occidentales, violon et violoncelle, du trio Chkrrr.
De toute beauté ! Absolument envoûtant ! A découvrir (ou redécouvrir) de toute urgence.
I grecque.
Salut L’artiste !
Mon coup de coeur pour cette année 2011 est un hommage!
Une figure emblématique de la chanson française de ces 50 dernières années quitte la scène : Eddy Mitchell.
Fatigué des tournées, et pour ne pas finir en caricature de lui même, il tire sa révérence. Mais laisse à nos oreilles une kyrielle de belles chansons, devenues des standards. Sa voix de velours, capable de s’adapater à la sauce rock, jazz, ou swing a bercé nos vies, nos parcours, ce depuis l’époque des années Yéyés, ou il démarra, aux côtés de Johnny, Sylvie Vartan, Claude François jusqu’au début du 21ème siècle.
Guillaume
Fils de… Ouais mais quand même !
C’est très (trop) facile de tirer sur Lulu et son « from Gainsbourg to Lulu ». Bon il paraît qu’il est bon musicien et bon arrangeur… Ce Tribute qui aurait pu être réussi, ne l’est pas. Je l’ai pourtant écouté, réécouté (je me disais sois objective, sois objective), mais non la magie n’opère pas. Les interprètes (prestigieux certes) en font trop, comme Rufus Wainwright, ou alors l’accent anglais est vraiment trop gênant (pour Sous le soleil exactement version Shane MC Gwan). La seule chanson dans ce cd qui a eu grâce à mes yeux (oreilles) c’est Couleur café interprétée par Ayo.
Bon pour résumer, l’écoute de ce cd n’a provoqué qu’une seule réaction chez moi, je me suis précipitée sur les originaux !! (Salut Serge).
Michèle
L’intimité tout en intensité
Cela fait un moment que je ne trouve pas grand chose en chanson française qui me réjouisse. Les seuls artistes qui m’intéressent la plupart du temps sortent de l’univers du rock indé (Pigalle, Mano Solo parfois). Et c’est ce qui est arrivé avec ce disque de Michel Cloup, chanteur de Diabologum. C’est selon moi le meilleur disque du genre depuis le dernier Dominique A.
Blogomil.
Ce n’est plus vraiment un secret…
Nous aurons bien la visite au mois de mars du groupe La Grosse Lulu
http://fr-fr.facebook.com/pages/LEON-le-clip-de-LA-GROSSE-LULU/135734013165447
Mais aussi Les Vieilles Pies
http://www.lesvieillespies.fr/
Et du 9 mars au 11 avril : une exposition : Brassens ou la liberté.
On vous expliquera tout ça en détail un peu plus tard…
Michèle
Le punk était mort, ils l’ont ressuscité
Collectif d’agit-prop anarchiste, féministe, pacifiste et écologiste, Crass sortait, il y a 30 ans, cet album en pleine « révolution conservatrice » et guerre des Malouines. Leurs cibles : Thatcher en première ligne et en général, tout pouvoir constitué, tout conformisme. C’est, pour ma pomme, un disque essentiel de Crass mais aussi de la musique populaire. Lire la suite