Archives Mensuelles: janvier 2014

4 garçons… à la BBC


En 1962, 4 garçons dans le vent, venus de Liverpool, vont révolutionner le rock de l’époque, et générer l’hystérie des foules, tant en Angleterre que partout ailleurs dans le monde : Les Beatles.  De 1963 à 1965, ils enregistrent de nombreuses chansons (reprises de standards américains des années 60, ainsi que quelques chansons de leur répertoire, qui pour certaines, resteront inédites), dans les studios de la BBC. Longtemps restés inconnus, ces traces musicales sont enfin publiées en 1994, dans 2 coffrets successifs (accompagnés de livrets avec photos inédites, d’anecdotes)  « Live at The BBC » & « Live at the BBC, volume 2« .

J’ai pris un grand plaisir à les écouter, tant leur style est particulier, inimitable, même quand ils reprennent des standards tels que « I got a woman » de Ray Charles, ou « Too much monkey Business » et « Carol » de Chuck Berry. La reprise de « That’s all right mama » immortalisée par le « King » Elvis Presley, est ici de très belle facture.

Oui, avant de se lancer dans un pop music avant-gardiste et de qualité, les 4 de Liverpool ont repris des standards de rock, avec maestria et sans en traduire l’esprit. Outre ces reprises, il est possible d’entendre des morceaux tels « Can’t buy me love », « A hard day’s night », « I feel fine » ou « Love me do », « And I love her », « Please please me », le tout avec le grain sonore de l’époque.

Une remontée dans le temps, une cure de jouvence, un vraiment moment de plaisir. 2 coffrets, 4 cd, 130 chansons à déguster sans modération!

Guillaume.

La caravane passe…….


caravane passeVoici un album drôle, entraînant, plein de dynamisme. Des textes à prendre au second degré, cela me rappelle un peu les albums des Charlots. En bref l’album d’une bande de joyeux drilles qui ne se prennent pas au sérieux et qui ont décidé de nous faire sourire . Suivons-les dans leur délire….

Françoise

Quand le Ferry gâche la vie de Bryan


Bryan Ferry, ancien leader chanteur du groupe Roxy Music, poursuit depuis des années une carrière solo, avec des albums aux ambiances variées (Pop avec « Olympia« -2011 ; Nostalgique avec « Dylanesque« -2007 ; Jazz, avec « As time goes by« -1999).

Car oui, Bryan Ferry, est un homme aux goûts éclectiques. En 1999, il se lança dans un projet de reprises de standards jazz « As time goes by« , salué par la critique à l’époque. 14 ans plus tard, il y retourne avec l’album « The Jazz Age« , mais cette fois, en adaptant le répertoire de Roxy Music à la sauce jazz des années 20, qui l’a marqué profondément. Chose particulière,  Bryan Ferry ne chante pas sur cet album (désolé mesdames!), laissant la part belle aux musiques jouées par le Bryan Ferry Orchestra.

Le résultat m’est apparu décevant, car pour moi la mayonnaise n’a jamais pris. Les versions de « Avalon » ou « Slave to Love » sont pour le coup très déroutantes.

Le cru 2013 de Bryan Ferry est donc évitable…. sauf pour celles et ceux qui sont accros à ce chanteur.

Guillaume.

J’veux du soleil !


Début novembre le groupe suisse de stoner-metal Monkey3 nous a proposé leur 4ème album (comme le titre ne l’indique pas) : The 5th Sun.

Ca faisait longtemps que je n’avais pas écouté du rock progressif aussi bien ficelé, aussi musical et mélodieux. Je ne connaissais pas ce groupe qui a pourtant 10 ans d’existence mais cet album là est d’une très grande qualité. On se retrouve sur une planète intermédiaire entre Pink Floyd et Deep Purple.

Leur premier morceau qui commence très fort durant 15 minutes m’a laissé abasourdie. Toutes les influences du groupe sont dans ce morceau : parfois lourd, hypnotique, parfois aérien, avec des moments de respiration qui font du bien.

Un vrai rayon de soleil qui éblouit nos oreilles !

Je recommande

Michèle

A fleur de peau


innocence dahoLe nouvel album d’Etienne Daho : » Les chansons de l’innocence retrouvée » marque avec force son retour sur le devant de la scène. J’ai adoré le duo avec Deborah Harry sur l’étrangère, mais pour moi toutes les chansons sont d’une grande qualité. Un opus qui rend compte des tourments et des interrogations de l’interprète. Des textes à fleurs de peau, des mélodies brillantes. Merci Monsieur Daho, juste un petit bémol je n’aime pas la jaquette.
Françoise

Qui se cache derrière cette moustache ?


pochette_deluxeMais qui se cache derrière cette moustache ?

C’est la question que l’on peut se poser en voyant la pochette de l’album Deluxe Family show.  Derrière cette moustache, il y a le  groupe français Deluxe, composé de 5 musiciens et d’une chanteuse du nom de Lili Boy. Si cet ensemble existe depuis 2007, c’est seulement leur premier album.

Il est très réussi, joyeux et plein d’énergie. Il donne très clairement la pêche. Les titres sont à la fois funk, électro, hip-hop et groove. C’est un album éclectique, parfait pour les soirées entre amis ou quand on a besoin d’une bonne dose d’énergie et d’optimisme.

Personnellement j’aime particulièrement la chanson Pretty flaws, plus calme que le reste de l’album et la chanson Blocked avec Taiwan MC en featuring.

J’espère que cet album vous plaira autant qu’à moi.

Alice.

My Game (live à la radio Néo)

Clip de Making music

Le rock sud-africain a un nom : Skip and Die.


Je l’avoue, humblement, jusqu’à ce que ce groupe ne soit programmé cette année,  à la 9ème édition du festival des Aventuriers, à Fontenay, je ne connaissais ni même n’avais jamais entendu parler du groupe sud-africain Skip and Die, composé de 3 musiciens (batterie ; guitares, cithare, banjo ; percussions aditionnelles, boucles électroniques) et d’une chanteuse volcanique dont le look rappelle étrangement Cyndi Lauper ou Nina Hagen !!.

J’ai donc comblé ce vide, en écoutant « riots in the Jungle« ,  paru en 2012, et  surtout, en allant les voir à l’Espace Gérard Philipe, le 17 décembre dernier. Ce fut un choc, une révélation !!!  Skip and Die a pris d’assaut la scène et le public, pour une prestation ébourrifante de deux heures, tout en spontanéité, énergie, générosité, tant vocale que musicale.

Le répertoire éclectique, savant dosage de mélodies venues d’Inde, de rock anglo-saxon, de reggae, et d’électro, sans oublier les racines sud-africaines, permit à la chanteuse Cata Pirata de s’en donner à coeur  joie, occupant la scène avec une réelle énergie communicative. Oui Skip and Die est un groupe qui déménage, qui donne la pêche, redonne le sourire. Les 3 acolytes  de la demoiselle, bien plus discrets, excepté le batteur, sont au diapason, chacun dans son regostre. Le public nombreux présent ce soir-là à l’espace Gérard Philipe, assista à une prestation sans temps morts (ni trompette…. 🙂 ).

A celles et ceux qui auraient manqué ce concert, et qui voudraient se rattraper, la prochaine fois,  n’hésitez pas, courrez-y les yeux fermés…. le plaisir est au rendez-vous!!

Guillaume.

Rush, anges canadiens toujours à l’heure… musicale.


Depuis 1968, année marquée d’un printemps révolutionnaire en France et un peu partout ailleurs, les Canadiens du trio rock Rush, nous envoient régulièrement des nouvelles de leurs tribulations musicales.

45 ans après leurs débuts, Geddy Lee (claviers, basse, chant), Alex Lifeson (guitare), Neil Peart (batterie, chant), ne renoncent pas, s’attelant à la tâche tels de méticuleux bûcherons (si ça existe !!!! Ah mais !!! ), et nous offrant régulièrement des perles de créativité musicale. La dernière livraison du trio « Clockwork angels tour« , un live qui témoigne de la tournée triomphale qui suivit la sortie de « Clockwork Angels » (2012), en est le signe parfait.

Le trio canadien est en forme, grande même. Durant 3 cd (29 titres au menu !!) ils nous délivrent un panel large de vieux et nouveaux morceaux, avec une énergie peu commune et qu’enviraient sans doute nombre de leurs homologues de leur génération (écoutez le solo de batterie de Neil Peart sur « Where’s my thing »). Vraiment, l’auditeur ne s’ennuie pas, les titres défilant comme des perles ciselées et ne prenant pas ombrage du temps. Je pense ici à « The Big Money, »Analog Kid », « Caravan », au superbe « The Anarchist », entre autres…

A les écouter, je me dis que nombre d’artistes, musiciens, « chanteurs » sévissant aujourd’hui sur nos ondes et écrans, vendus comme des savonnettes, devraient prendre de la graine de ces trois lascars, qui comme des Peter Gabriel, David Bowie, ou Bryan Ferry,  vieillisent avec un bonheur ravissant l’auditeur.

Merci messieurs de ce joli moment.

Guillaume.

L’oeuvre méconnue de Ralph Vaughan Williams


0887254231127Ralph Vaughan Williams est un compositeur anglais un peu délaissé mais dont l’oeuvre et très riche et qui mérite d’être redécouverte. Ce disque nous présente deux de ses oeuvres :

la symphonie n°5 qui est marquée par une atmosphère calme et apaisée, est sans aucun doute la plus accomplie de ses symphonies.
Le concerto pour 2 pianos et orchestre est peu connu peu enregistré. Ce concerto est une version écrite en 1946 et du concerto pour piano en do majeur, oeuvre critiquée parce que trop moderne à sa création en 1933. Le duo Tal et Grothuysen fait merveille dans l’interprétation de ce morceau.

Françoise

Monty Alexander, pianiste multicolore.


La jamaïque, île paradisiaque (je ne dis pas cela pour les substances que l’on y cultive ou fume, bien entendu), outre Bob Marley & ses Wailers, outre Usain Bolt, a vu naître voila 69 ans, un certain Bernard Montgomery Alexander, plus connu sous le nom de Monty Alexander. Pianiste de jazz,  influencé par Oscar Peterson ou Ahmad Jamal (excusez du peu !!!!), il s’évertue depuis le début de sa riche carrière musicale, à mélanger les sons, les rythmes, à croiser les ambiances, particulièrement jazz et reggae, rhythmes carribéens, comme sur  « Carribean circle » (1993), « Carribean duet », avec Michael Sardaby (1999), sans oublier ses versions du répertoire de Bob Marley que sont « Stir it up » (1999), « Concrete Jungle, the music of Bob Marley » (2006). Il a également salué magnifiquement les crooners américains Tony Bennett (2008). Nat King Cole (2009).

Son dernier bébé musical, « Uplift2, higher« , fait suite au premier chapitre « Uplift » paru en 2011. Ici, Monty Alexander explore joyeusement et brillamment le répertoire jazz du début, entre gospel « When the Saints go marching in », « Battle hymn », ou encore une version inattendue et surprenante de « St. Thomas », rendue célèbre par Sonny Rollins. Tout le disque est une ballade ryhtmée, fiévreuse, souriante, dans cet univers des racines du jazz, nous ramenant à une époque où existaient également les fanfares, les big bands. Les bassistes John Clayton, Hassan Shakur, et les batteurs Jeff Hamilton, Frits Landesbergen épaulent magnifiquement les envolées pianistiques de Monty Alexander.

Vous l’aurez compris, j’ai craqué, conquis par tant de bonheur pianoté. Encore une fois, Monty Alexander nous offre un écrin musical de haut vol. Parfait pour passer les fêtes de fin d’année!

Guillaume.

Un retour au sommet


pochette_girls_in_hawaiiLe groupe Belge Girls in Hawaii éditait en septembre leur 3ème album Everest. Depuis 2010 (depuis le décès de Denis le batteur, petit frère d’Antoine le chanteur), le groupe faisait son deuil, et finalement nous préparait ce très bel album. Everest est une montagne d’émotions, des titres forts, émouvants, empreints de l’absence, du souvenir mais aussi marqués de lumière et d’espoir.

C’est un album plus travaillé, plus cohérent, qui marque un véritable tournant dans leur carrière.

Grâce à Everest, ils prennent de la hauteur !

L’édition deluxe nous sert un deuxième cd, composé de 16 titres inédits qui me semblent moins intéressants et plus superficiels. La beauté, la profondeur du premier cd suffisent amplement.

Un grand ++++ au titre Misses

Michèle

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