Rush, anges canadiens toujours à l’heure… musicale.
Depuis 1968, année marquée d’un printemps révolutionnaire en France et un peu partout ailleurs, les Canadiens du trio rock Rush, nous envoient régulièrement des nouvelles de leurs tribulations musicales.
45 ans après leurs débuts, Geddy Lee (claviers, basse, chant), Alex Lifeson (guitare), Neil Peart (batterie, chant), ne renoncent pas, s’attelant à la tâche tels de méticuleux bûcherons (si ça existe !!!! Ah mais !!! ), et nous offrant régulièrement des perles de créativité musicale. La dernière livraison du trio « Clockwork angels tour« , un live qui témoigne de la tournée triomphale qui suivit la sortie de « Clockwork Angels » (2012), en est le signe parfait.
Le trio canadien est en forme, grande même. Durant 3 cd (29 titres au menu !!) ils nous délivrent un panel large de vieux et nouveaux morceaux, avec une énergie peu commune et qu’enviraient sans doute nombre de leurs homologues de leur génération (écoutez le solo de batterie de Neil Peart sur « Where’s my thing »). Vraiment, l’auditeur ne s’ennuie pas, les titres défilant comme des perles ciselées et ne prenant pas ombrage du temps. Je pense ici à « The Big Money, »Analog Kid », « Caravan », au superbe « The Anarchist », entre autres…
A les écouter, je me dis que nombre d’artistes, musiciens, « chanteurs » sévissant aujourd’hui sur nos ondes et écrans, vendus comme des savonnettes, devraient prendre de la graine de ces trois lascars, qui comme des Peter Gabriel, David Bowie, ou Bryan Ferry, vieillisent avec un bonheur ravissant l’auditeur.
Merci messieurs de ce joli moment.
Guillaume.
Publié le 12 janvier 2014, dans Chroniques, et tagué canada, Clockwork Angels, Rock progressif, Rush, Trio. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
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