Archives Mensuelles: août 2014

Toujours aussi douée la petite…


pochette_Nikki_Yanofsky_Little_SecretCa y est à 20 ans elle fait partie des grandes, la petite protégée de Quincy Jones, Nikki Yanofsky est revenue au mois de mai avec un nouvel album Little secret.

Notre petite canadienne, toujours passionnée de jazz nous présente un cd très jazzy avec quelques pointes de pop. Selon ses termes « c’est un mélange de neuf et de vieux ».

Depuis son premier album, il y a 4 ans, son évolution est considérable, sa voix puissante encore plus maîtrisée.

Vous ne pourrez pas vous empêcher de battre la mesure et de swinguer avec elle, et pourquoi pas l’accompagner sur ses scats virevoltants.

Un ++ à Jeepers creepers 2.0, reprise de la chanson de Louis Armstrong.

Michèle

 

Une musique à voir


pochette_axiomFin mai, le groupe britannique Archive présentait son 10ème album, un album-concept Axiom.

Cet album, court (7 titres), n’est pas seulement une bande originale d’un court métrage, mais le concept était de réaliser un film à partir de la musique du groupe. Le climat d’Axiom est sombre et pesant. Il aborde le sujet de l’asservissement sous l’angle de la religion. Cet album raconte l’histoire d’une île (Axiom) dont la ville est régit par le son d’une cloche, qui sonne et décide du destin de ses habitants.

On retrouve le trip-hop mêlé au rock électro d’Archive, son lyrisme. C’est une balade pesante où se mêlent des cloches d’églises, des basses et des percussions. L’ensemble est un peu obscur, mais ces morceaux qui s’enchaînent et cette musique planante nous envoûte et nous hypnotise.

A mon avis ce n’est pas le meilleur album d’Archive, mais il mérite le détour pour sa démarche créative et artistique.

Un ++ pour la premier morceau Distorted angels, une incantation jolie et paisible avant d’être entraîné dans l’obscurité.

Michèle

 

Rencontre au sommet


I-Moyenne-150286-cd-richard-galliano-au-bresil_netIl était temps pour cette rencontre au sommet entre deux monstres de l’accordéon : Richard Galliano qui a su transformer notre regard sur cet instrument de musique et nous en faire découvrir les mille e tune  facettes et José Domingos de Morais di Dominguinhos décédé le 23 juillet 2013. Il a fallu 30 ans pourque ces 2 musiciens puissent enfin jouer ensemble.  Cette collaboration a eu lieu grace au film « paraiba meu amor » qui nous conte ce que représente la musique et la danse forro dans la culture musicale du nord du Brésil.

Françoise

Toujours une super Soul


pochette_BernhoftLe revoilà !!! Jarle Bernhoft, ou Bernhoft tout simplement, nous revient avec son nouveau disque Islander. Je vous avais déjà parlé de cet artiste ici-même en août 2012, de ce norvégien multi-instrumentiste à houpette. Et bien, il est comme le chocolat, quand on y goûte on ne peut plus s’arrêter, je suis définitement conquise et fan de ce musicien.

Il nous offre là encore 11 titres d’énergie positive, un assemblage de sons artistiquement incomparable, des mix de samples, de guitare funky, de soul, de groove, tout cela parfaitement maîtrisé.

A ne surtout pas perdre de vue, un veritable talent !

Michèle

 

Lee Fields, dans l’ombre d’un géant…


LeeFields_pochetteLee Fields. Ce nom n’évoquera sans doute pas grande chose à votre mémoire, sauf a celles et ceux qui sont fans de Soul Music, période 60’s et 70’s.

Né en 1951 en Caroline du nord, et très vite surnommé « Little J.B » en raison de sa ressemblance physique et de son timbre vocal évoquant parfois celui du godfather of soul, il a mené une carrière en solo, dans l’ombre du géant. Pas simple dès lors de se faire une place au soleil de la funk, soul music. Mais l’homme est tenace. il fait son chemin, accumulant les tournées, les collaborations prestigieuses (Kool and the Gang, Martin Solveig par deux fois…). Un parcours discographique clairsemé, certes, mais qui n’empêche pas la qualité. La preuve? son dernier album « Emma Jean » (2014),dont la pochette en noir et blanc, evoque une traversée du désert, et au verso, un homme sorti d’un tunnel humain, musiacal.  » Emma Jean » fleure bon la soul des années 70’s, un son gras, une voix parfois plaintive, éraillée,  mais avec ce grain inimitable que possède les grands chanteurs soul : Marvin Gaye, James Brown, Otis Redding…et donc Lee Fields. Cet album sonne comme  une renaissance artistique.

Tout au long du disque, je me suis dit : « Mais pourquoi cet artiste est si peu connu du grand public? »… La réponse s’étale tout au long des 11 titres, 11 pépites musicales, de « Just can’t win » qui ouvre l’album, à « Don’t leave me this way » qui le cloture, en passant par les beaux « Standing by your side« , « Eye to eye » ou « in the woods« ,  qui finissent de (me) convaincre.

Ne ratez pas cet artiste, cette voix. Elle vous offre un voyage dans le temps, une promenade dans l’age d’or de la soul américaine.

Guillaume.

Une musique somnambule


pochette_isaac-delusionCe fut un moment de véritable bonheur que la découverte de ce disque éponyme de Isaac delusion.

D’abord un duo puis devenu un quatuor, ce groupe m’a véritablement fait voyager  dans des contrées musicales lointaines, loin,  loin très loin du côté des rêves. cette pop electro, mais pas que, nous transporte dans un univers aux sonorités iréelles, dans lequel on s’intalle pour l’été et dont il sera vraiment très difficile de sortir.

Bravo Messieurs pour ce cadeau estival sensuel et inventif. A ne surtout pas rater !!! Le disque pour s’évader !.

Michèle

Spyro Gyra, 35 ans de Jazz-rock.


SpyroGyra_pochette30 albums en 35 ans de carrière. Un jolie constance. Ainsi est Spyro Gyra, groupe de jazz-rock, jazz-fusion, fondé en 1978 à Buffalo, aux Etats-Unis, par le saxophoniste alto Jay Beckenstein, et le pianiste Tom Schuman, seuls rescapés de la formation du début.  Aujourd’hui ils sont aujourd’hui épaulé par un trio de haut vol : le guitariste  Julio Fernandez, le bassiste Scott Ambush, et le spectaculaire batteur-percussionniste (pour l’avoir vu a l’oeuvre cette année à Marciac), Bonny Bonaparte. « Rhinebeck Sessions« , dernier album, sorti en 2013, sert de support à leur tournée actuelle.

A Marciac, cette année, ils ouvraient pour le saxophoniste américain Kenny Garrett (décevant ce soir-là). Spyro Gyra, face à une salle qui s’est rempli au fur et à mesure, comme dirait Liane Foly, nous agratifié d’un set de 90 minutes sans fioritures, ni esbrouffes,  juste rempli de belle et bonne musique, servi par des musiciens heureux de jouer ensemble (cela se voyait sur scène), et dont c’était la première apparition  dans le cadre prestigieux du festival gersois. Des morceaux riches, enlevés, une doublette basse-batterie qui tient la route, un guitariste virevoltant, et les 2 anciens, Tom Schumann et Jay Beckenstein qui s’en donnent à choeur-joie.

Weather Report, Return to Forever, Mahavishnu Orchestra n’existent plus, mais Spyro Gyra maintient haut le flambeau de ce genre qu’est le jazz-rock, jazz-fusion. Tant mieux pour nos oreilles. « Rhinebeck Sessions » est une belle galette musicale, qui s’écoute, s’écoule, facilement, réservant ça et là quelques jolies pépites que je vous laisse bon soin de découvrir.

Allez, osez, vous ne serez pas perdants…!

Guillaume.

La découverte d’un poète


pochette_douglas_dareAsseyez-vous dans votre fauteuil, fermez les yeux, et laissez-vous imprégner de l’univers de Douglas Dare avec son nouvel album Whelm. Ce n’est évidemment pas un disque qui balance, qui nous donne envie de marquer le rythme, mais qui nous permet une introspection garantie.

Ténébreux, romantique, ce jeune anglais nous offre un album maîtrisé, construit autour du piano et de l’éléctronique discret mais envoûtant. Et surtout ce jeune homme est un véritable poète (d’ailleurs le disque est accompagné d’un recueil intitulé « Nine poems »).

Une atmosphère puissante, épurée et émouvante. « Pour être englouti. Pour être enterré. Pour être submergé. »

Un tout jeune artiste à suivre attentivement.

Michèle

 

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