Lavilliers, le stéphanois devenu un classique.
Bernard Lavilliers, le stéphanois qui a baroudé autour du monde depuis sa jeunesse, devenu un chanteur toujours prompt à dénoncer des injustices, mettre le doigt sur une situation ou un pays oublié, fait partie du paysage de la chanson française depuis 1968, date de son premier album « chanson pour ma mie ».
A bientôt 70 printemps (il les fêtera l’an prochain), la crinière d’hier laissant place désormais à une chevelure blanchie, celui qui s’était un peu effacé des lumières de la ville, tout en continuant de remplir les salles, nous revient avec un album en mode acoustique, entouré de voix amies (Oxmo Puccino, Jean-Louis Aubert, Catherine Ringer), pour revisiter quelques unes de ses chansons devenues des classiques.
Tous les thèmes chers à cet artiste-voyageur du monde sont ici présents : Le monde ouvrier « Saint-Etienne », « Mains d’or », « Fensch Vallée », l’enfance dans la guerre « Petit », le racisme avec « Melody tempo harmony », la nuit, la solitude, ici chantée en duo ave Catherine Ringer, les voyous dans les « Barbares »avec Oxmo Puccino, la prison avec sa « Betty », la violence urbaine avec « Traffic », la jeunesse désenchantée avec « On the road again » en duo avec Jean-Louis Aubert.
Alors, amoureux de l’artiste, ou simplement désireux de découvrir cette voix, cette plume, n’hésitez pas ! ce disque vous tend les bras, saisissez-le !!
Guillaume.
Publié le 23 février 2015, dans Chroniques, et tagué Acoustique, Bernard Lavilliers, Catherine Ringer, Jean-Louis Aubert, Oxmo Puccino. Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.
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