Un disque ni aimable, ni facile
L’été est l’occasion aussi de se remémorer quel est mon album de la mi-année. Sans hésitation, l’album rap de l’année c’est bien sûr To pimp a butterfly de Kendrick Lamar. Sorti au printemps, j’avais hésité à lui consacrer une chronique, étant tellement porté aux nues par les critiques, il était évident que vous ne passeriez pas à côté de ce chef-d’oeuvre. Mais depuis je l’ai écouté, réécouté un nombre de fois incalculable. C’est sûrement le CD de l’année. Ce jeune rappeur californien a sorti son 3ème album et c’est véritablement la marque d’un artiste intelligent et talentueux. C’est un album à la fois politique, social et philosophique, il a des choses à dire, c’est un retour à un rap engagé, reconnecté au quotidien des gens. Grâce à cet éclairage il redonne des repères à la nouvelle génération, des repères musicaux aussi, car c’est un rap, qui revisite le jazz, la funk, la soul…
Des +++ à King Kunta, qui résume à lui seul l’état d’esprit de l’album, +++ aussi à Institutionalized avec Bilal, Anna Wise et Snoop Dogg, et +++ pour le dernier morceau Mortal Man qui évoque les fantômes de Nelson Mandela et de 2PAC.
Un album exceptionnel, mais je suis sûre que vous en étiez déjà convaincus.
Michèle
Publié le 29 août 2015, dans Chroniques, et tagué rap, rap américain, West Coast. Bookmarquez ce permalien. 3 Commentaires.
Mais oui!!! J’en suis plus que convaincu, je confirme! Ce jeune artiste a un talent indéniable, il est d’ailleurs en collaboration avec un autre rappeur de Compton : The Game dans son dernier album sur le morceau « On me » qui reprend une boucle d’Erykah Badu, à écouter d’urgence…
Ah oui belle collaboration !!!! belle exploitation du sample d’Erykah, je crois que l’album paraît dans quelques jours…
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