Al di Meola, la guitare dans tous ses états.
Al Di Meola, guitariste aussi brillant que discret nous revient avec son « Elysium ». Pour notre plus grand bonheur !
Si la pochette laisse à penser qu’il se prend pour le « Penseur » de Rodin, affublé d’un air sérieux caché derrière ses lunettes, il n’en n’est rien !
Al Di Meola demeure avant tout un véritable esthète de la guitare, compositeur virtuose, au parcours éclectique, passant sans mal du jazz-rock époque Return to Forever dans les années 70-80, aux côtés du légendaire pianiste Chick Corea, au jazz métissé d’influences aussi variées que le tango argentin, le flamenco espagnol ou encore les rythmes africains. Il est ici épaulé par 3 claviéristes de haut vol : Philippe Saisse, Barry Miles, Mario Parmisano. Les percussions sont aussi très présentes, à travers le cajon, la darbouka, les bongas.
L‘ensemble est superbe ! Al di Meola nous régale au travers de ce disque subtil, aérien. Sa virtuosité technique est au service de ses compositions, sans jamais prendre le dessus. De « Adour » qui ouvre l’album, en passant par « Babylon », « Esmeralda », « Amanjena », aux plus classiques tel « Etcetera in E-Major », sans omettre le superbe « Stéphanie » dédié à sa compagne, ou le final « La Lluvia », Al Di Meola nous offre une palette riche et variée de son talent, nous faisant voyager au fil des compositions.
Une vraie réussite, une pépite, un album à déguster sans aucune modération !
Guillaume.
Publié le 19 octobre 2015, dans Chroniques, et tagué Al di Meola, Elysium, Flamenco, jazz fusion. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
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