Archives du 31 janvier 2016

Amouroux (re) visite les légendes du rock’n’roll.


JPAmouroux_pochetteJean-Paul Amouroux, figure emblématique du piano à la sauce épicée au boogie-woogie, s’était fait discret ces dernières années. Le public amateur du genre peut néanmoins le retrouver tous les ans, fidèle au festival de Laroquebrou.

C‘est donc un bonheur de le retrouver sur disque, d’autant qu’il a entrepris un challenge intéressant : revisiter les standards du rock’n’ roll ainsi que quelques autres moins connus (soit 26 titres au total), tous écrits entre 1954 et 1969,  rendant ainsi hommage à leurs auteurs (Fats Domino, Chuck Berry, Gene Vincent, Little Richard…), en mode boogie-woogie. Ce disque est un retour aux sources pour lui, une évocation par la musique de son adolescence, de sa découverte du boogie-woogie, du rock’n’roll.

Pour l’accompagner dans ce retour vers le passé, Amouroux s’est attaché les services du guitariste Franck Fournet, d‘Enzo Mucci à la contrebasse, du saxophoniste ténor Claude Braud, et du batteur Simon Boyer. L’idée originale, pour séduisante et originale qu’elle soit,  est réussie dans sa plus grande partie, avec  des morceaux tels que « I’m walking » (Fats Domino), « Lucille » (Gene Vincent), ou le triptyque « Memphis Tennessee », « School days », « No particular place to go (Chuck Berry), « Pony time » (Chubby Cheker), « Tutti Frutti »  (Little Richard).

Cependant, sur les 26 morceaux de ce disque, figurent également à mon goût, quelques « jolis » ratés telles les adaptations de « Be Bop a Lulla » (Gene Vincent), « Rock around the clock » (Bill Haley and the Comets), « You talk to much » (Joe Jones) ou « Don’t be cruel »(Elvis Presley).

Au final, malgré les déceptions ci-dessus évoquées, le voyage vaut le détour, et démontre que Jean-Paul Amouroux reste la figure de proue du boogie-woogie made in France.

Guillaume.

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