Un cow-boy touché par la grâce
Voici un chanteur, guitariste, compositeur hors pair qui vient d’une autre époque. Marlon Williams est un jeune interprète qui arrive de Nouvelle-Zélande avec dans sa valise, déjà une grande notoriété, il a récolté de nombreux prix vers chez lui, il arrive en Europe pour nous faire découvrir une folk-country-soul-bluegrass qui nous prend aux tripes. Fils d’un chanteur punk maori, choriste à la cathédrale de Christchurch, il fonde son premier groupe à l’âge de 17 ans (ce qui donnera 2 albums), et part en 2013 en Australie pour travailler son projet solo.
Son album éponyme : 9 chansons dont 3 reprises merveilleusement bien choisies. Notamment la reprise de When I was a young girl de Nina Simone. Cet album est un véritable bijou. Vous avez affaire là à un troubadour des temps modernes, un conteur d’histoires, hanté par ses anges et démons. Son leitmotiv : la solitude, chacune de ses chansons est un personnage, une vie, un destin. Une palette complète d’émotions.
Mais surtout une voix qui n’a pas fini de vous hanter. Une voix qui rappelle Tim et Jeff Buckley, parfois Roy Orbison, une voix qui sonne comme les anciens crooners de Nashville, une voix, chaude et profonde. Et aussi un interprète incroyable qui vous soulève les poils, complètement habité. Comment peut-il avoir tant de vécu à seulement 26 ans ?
Michèle
Publié le 3 août 2016, dans Chroniques, et tagué Country, folk néo zélandaise. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
Comme quoi les Néo-zélandais ne sont pas uniquement bons, voire excellents au Rugby!
Et c’est tant mieux!
Jolie découverte musicale.
Merci Michèle!
Guillaume.