Alicia’s « here » again and I love it !!!
Premier opus en quatre ans pour Alicia Keys, « Here » semble être un tournant dans la carrière de la plus célèbre chanteuse/pianiste de la pop/soul U.S de notre siècle. Plus intime, moins pop justement et bien plus proche de la soul revendicatrice, cet album est à l’image de la nouvelle A-Keys et de ses idées sur la société actuelle.
Que ce soit sur la condition de la femme, enfermée dans les canons de beauté avec « Girl can’t be herself » qui illustre parfaitement le mouvement initié par la chanteuse : Make-up free, ces derniers mois ou sur le contexte politique et social Américain avec « The Gospel » et son court métrage de 22 minutes, Alicia n’a pas peur d’exprimer ses idées et le fait avec brio.
Musicalement, comme je le disais, c’est plus épuré qu’à l’habitude, très peu de up-tempo en dehors du single « In common », un seul featuring avec ASAP Rocky qui brille sur « Blended family » qui traite des familles recomposées, sujet que la chanteuse et son mari connaissent bien. Au sujet de son mari/ producteur du CD Swizz Beatz, son empreinte est partout et le duo fonctionne à merveille. Les morceaux où Alicia Keys laisse exploser sa voix si particulière sont ceux que je préfère, « Hallelujah », « Illusion of bliss » et « Kill your mama » en particulier, avec très peu d’instru, ces tracks sont habités par la voix de Miss Keys.
Pour conclure, je dirais qu’Alicia Keys a su se réinventer avec « Here » et qu’elle devrait être dans nos casques pour encore un long moment…
Laurent
Publié le 5 décembre 2016, dans Chroniques, et tagué Alicia Keys, Here, Pop américaine, Soul music, Swizz Beatz. Bookmarquez ce permalien. 6 Commentaires.
Hey Laurent!
Miss Alicia a trouvé les clés! :-), depuis longtemps, certes!
Franchement, cet album semble chouette, et très varié!
De quoi passer de belles fêtes de fin d’année, en somme!
Guillaume.
Top !!!!
Pingback: Les Soulections #14 : India Arie | Sème la Zic
Pingback: Jorja Smith, nouvelle pépite de la Soul Anglaise. | Sème la Zic
Pingback: Beat makers, des hommes derrière les hits vol.2 | Sème la Zic
Pingback: Un peu de douceur dans ce monde de brutes… | Sème la Zic