Common, plus engagé que jamais !
Deux ans après « Nobody’s smiling », Lonnie Rashid Lynn Jr, plus connu sous le nom de Common revient avec « Black America again », son onzième album. Soyons clair, étant un gros fan de l’artiste, je ne suis pas sûr d’être absolument objectif, mais je vais faire de mon mieux, promis !
A savoir que selon moi, Common n’est jamais aussi bon que quand il traite de sujets sensible et c’est le cas ici. Artiste très engagé dans la cause Afro-Américaine, il n’est pas passé à côté de l’occasion d’exprimer ses idées sur le contexte politico-social Américain. Entre son « indésirable » nouveau président et le mouvement #Blacklivematters en réponse aux nombreuses violences policières, il y avait matière à débattre.
Musicalement parlant, on retrouve une sonorité comme à l’époque des Soulquarians et des productions de J.Dilla. Ici, c’est Karriem Riggins, le batteur Jazz du Ray Brown trio qui est aux manettes et le musicien n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il a déjà produit pour Erykah Badu, Slum village ou encore Talib Kweli. Ce duo fonctionne parfaitement et nous offre un opus proche de « Electric circus » sortie en 2002. C’est très jazzy et ça colle parfaitement au thème de ce « Black America again ».
Pas évident de mettre des morceaux en avant, tant l’heure passée en compagnie de Common semble être pensée pour s’écouter d’un trait, mais le single du même nom que l’album frappe quand même très fort avec notamment la présence de Stevie Wonder à la fin du track (A voir absolument son clip de 20 minutes dans le même ton que celui d’Alicia Keys, sorti le même jour). Les guests de prestige ne s’arrêtent pas là, avec John Legend, BJ the Chicago Kid, Bilal et d’autres encore, Common a su s’entourer de la crème de la Nu-soul actuelle.
Je vous avais prévenu, quand il s’agit de Common je suis rarement aussi enthousiaste… Je mettrais cet opus dans la lignée du « To pimp a butterfly » de Kendrick Lamar, c’est tout dire.
Laurent
Publié le 27 décembre 2016, dans Chroniques, et tagué BJ the Chicago Kid, Common, hip hop jazzy. Bookmarquez ce permalien. 17 Commentaires.
Bonjour Laurent,
Common come on! 🙂
J’adore l’esthétique très élaborée du clip en en noir et blanc, avec séquences ralenties parfois… et des hommages insérés (enfin je les ai vu ainsi à Kubrick,-2001 l’Odyssée de l’Espace- et Michael Jackson époque « Black or White »…
Le titre Red Wine me plat moins même si là aussi, le clip est très bien fait!
Si tout l’album est de ce niveau (pour pas dire calibre, terme qui renvoie à des stéréotypes gangstas raps que je me garderais bien d’utiliser), alors j’ai hâte de l’écouter.
Deviendrai-je rapophile?
Guillaume.
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