Longue vie à la musique en 2017 !
L’année 2016 a refermé ses portes. L’occasion d’un petit bilan, à titre tout à fait personnel sur cette cuvée riches en joies et tristesses liées à des disparitions d’artistes majeurs de la pop music de ces 40 dernières années : Côté tristesse, c’est d’abord David Jones Bowie, en janvier qui nous tire sa révérence définitive le jour de son anniversaire, un pied de nez so british, dont on se serait bien passé cette fois-ci!
En avril, choc planétaire avec l’envol vers les paradis pourpres de Prince Rogers Nelson, génie retrouvé sans vie dans son Paisley Park, gigantesque complexe où le kid de Minneapolis créait sans cesses ses musiques, du funk au jazz! Après un été d’accalmie, la Grande Faucheuse a repris son sale boulot et nous a enlevé, en peu de temps, Léonard Cohen, chantre canadien de la chanson à texte, une voix grave unique, une allure dandy assumée, un être tourné vers l’autre (il fut moine, et se tourna vers le Bouddhisme), quelques jours après que Bob Dylan ait reçu son Nobel de Littérature. Et là tout récemment, successivement, Rick Parfitt, ancien guitariste du groupe britannique Status Quo, enfin le chanteur anglais George Michael, ont rejoints le Grand Paradise Orchestra. Sans oublier non plus le départ vers Les Grandes Prairies de : Sharon Jones, Billy Paul, Leon Russell, Bobby Vee (The Shadows), Hubert Mounier (Affaire Louis Trio), Papa Wemba, le « roi » de la rumba congolaise, Maurice White (Earth Wind and Fire), Glenn Frey (The Eagles), ou George Martin (producteur mythique des Beatles). Bref, l’année fut très rude pour le monde de la musique.
Côté bonheurs, c’est au plan local, à la médiathèque, que je les ai trouvés : D’abord avec les kiosques « Blues en hommage à Robert Johnson », en mars dernier, à la sauce Nadoo, ou Michel Seban (revenu le samedi 10 décembre nous présenter son répertoire personnel, lors d’un kiosque en clôture de cette riche année), la venue en juin dernier d’un quatuor aux sonorités latines-jazz, les présentations d’instruments par les professeurs du conservatoire Guy-Dinoird, l’expo BD-Musique, à travers l’œuvre de dessinateurs comme Mezzo ou Geneviève Marot, et j’en oublie sûrement..
Et je n’oublie pas non plus la belle édition n°12 du Festival des Aventuriers, qui a connu de belles affluences, et lors duquel j’ai découvert des artistes comme Demi Portion, Kacem Wapalek, La Fine Equipe notamment, avant le final tout en funk-soul déjantée du groupe Electro Deluxe, qui a surchauffée la salle Jacques Brel, après les mises en jambes assurées par Dani Terreur, trio musical issu du tremplin « jeunes aventuriers 2016 », et Guts Live Band, des rappeurs en mode reggae-funk-soul…
Alors qu’attendre de 2017 ? personnellement, au plan musical, d’être toujours autant surpris par de jeunes talents, de constater que mes idoles de jeunesse tiennent encore le haut du pavé, comme ce fut le cas en octobre à Bercy, avec les Insus?, je veux dire les Ex-Téléphone, de découvrir de nouveaux horizons musicaux, d’être encore et toujours enthousiasmé, étonnée, surpris, grâce à celles et ceux qui ont le bonheur de nous faire partager leur talent, leur passion : la Musique.
Enfin, bien sûr, que la médiathèque reste un lieu de musique vivante, ouverte à toutes et tous, et soit encore une fois, une fois de plus, toujours, le théâtre de jolis moments musicaux, culturels, enthousiasmants, fédérateurs, pour petits et grands!
Premier rendez-vous musical de l’année : Samedi 21 Janvier à 15H30, rencontre avec Virginie Tharaud, qui viendra présenter son livre « De chant et d’amour », paru aux Editions Jean-Claude Lattès.
Guillaume.
Publié le 3 janvier 2017, dans Chroniques, et tagué Bowie, Geneviève Marot, Insus, Nadoo, Prince, Seban. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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