Une caresse sonore


pochette_devendra-banhartC’est le neuvième album pour ce chanteur-peintre-poète américano-vénézuélien. En effet fin septembre sortait Ape in Pink Marble de Devendra Banhart. Ce disque n’est pas très surprenant, ses 13 titres sont dans la même lignée que ses prédécesseurs, sorti sous le même label que Mala (2013), avec les mêmes producteurs et amis Noah Georgeson et Josiah Steinbrick, il a été enregistré à Los Angeles.

On y retrouve la simplicité de l’artiste. Accompagné d’une guitare, d’un koto (harpe japonaise traditionnelle), des synthés discrets et un chant suave et cotonneux. C’est un album un peu plus pessimiste, plus sombre (il a perdu de nombreux proches en peu de temps), un disque personnel, intimiste, qui parfois fait penser à Nick Drake. C’est un album épuré, posé, composé de ballades, de berceuses. On aime ce songwritter qui ne se prend pas au sérieux, et qui en même temps ose nous révéler des facettes de son intimité et de son introspection. Des ambiances japonisantes, brésiliennes et jamaïcaines… A noter la pochette est de lui.

Des +++ pour Linda, où Devendra se met dans la peau de Chet Baker, pour  Mourner’s Dance, Saturday Night et pour la romance exotique Theme for a Taïwanese Woman in Lime Green.

Michèle

 

Publié le 18 janvier 2017, dans Chroniques, et tagué , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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