Archives du 27 mars 2017
Eirem, dernier chapitre!
Voilà, c’est fini! Terminus! Ainsi l’a décidé Eirem, musicien-auteur-compositeur fontenaysien, qui avec « Blanche Neige« , referme le livre de ses aventures musicales, démarrées au seuil des « Solstices d’hiver » en cette année 1998 qui vit la France du foot devenue championne du Monde. Il le referme donc près de 20 ans plus tard avec cet opus dont la pochette (piano à queue posée sur un iceberg dans un décor de Grand Nord, où, sur la berge trône la sculpturale œuvre, que les fontenaysiens peuvent admirer quotidiennement en leur cité) plante le décor et l’ambiance.
L’univers musical de ce dernier chapitre sera aéré, spatial, en mode nature avec un grand N. L’ouverture avec Avatar G.1, morceau très léger d’Erik Satie, aux sons de harpes et violons, donne le La! Mais dès le second morceau, Eirem nous surprend avec « Aurore boréale », où les références à Jean-Michel Jarre meilleure période (Oxygène, Champs Magnétiques) sont évidentes. S’en suit « Jazz des Cimes » sur lequel Eirem mélange joyeusement les sonorités funk aux ambiances plus feutrées, douces. « Piano Brame », très mélodieux, est une ode à la Dame Nature (on y entend l’eau qui coule, les oiseaux….). « Blizzard »-« Watch falling the snow »et « Kaleidoscope » offrent une trilogie étrange, féérique, qui n’est pas sans nous dire que la Nature, le Grand Nord, malgré son côté unicolore et froid, réserve des ambiances et ressentis parfois surprenants.
A mi parcours (16 titres et un Bonus) de cet album, Eirem et sa muse Kiki, nous proposent une joyeuse autant qu’inattendue farandole.
Après un « Slow movement in the snow », « Loup Yeti » s’ouvre sur un crépitement de feu (faut bien se tenir chaud dans ces Paradis Blanc, comme le dirait Michel Berger), et un hurlement lointain de loup! Après une introduction encore une fois très « jarrienne », Eirem lâche les chevaux et nous emmène dans une « quiétude relative », car, dans ces grands espaces, il est clair qu’un danger peut toujours arriver, d’où un sentiment de quiétude, de calme, de sérénité, relatives.
Outre le froid, les aurores boréales, le silence des grands espaces, le Grand Nord permet d’observer un ciel dénuée de toute pollution, laissant apparaître les constellations d’étoiles… et parfois quelques morceaux de météorites qui filent sous nos yeux de terriens ébahis! Tout ça pour vous dire, que oui, Eirem sait nous emmener, nous transporter dans cet ailleurs plein de rêves, de beauté, vers cet Nature immaculée, et ses spectacles sublimes.
Pour refermer son grand livre musical, Eirem nous invite à passer une nuit Blanche… rien que ça! N’oubliez pas vos doudounes, moufles, et tout ce qui pourrait vous tenir chaud! :-)… Le piano y est léger, mélodique, aérien! Puis vient le moment de recueillement au sons d’un orgue d’église qui joue du Purcell, soutenu et accompagné par un chœur de femmes. Le morceau Bonus « Crepuscule Blanc » est tiré de l’album « Jall Blanc ».
Eirem tire donc le rideau, nous laissant un panel musical riche et varié évoquant tour à tour le voyage dans l’espace, le Commandant Cousteau, l’Asie, son goût pour le cinéma, l’Enfer de Dante, ou les grands espaces enneigés.
Alors si vous êtes sensible à tous ces aspects, à la musique, au voyage qu’elle peut nourrir, procurer, n’hésitez pas à découvrir l’univers riche de Eirem!
Guillaume.