Archives Mensuelles: avril 2017
Cette année, on pense tous Monae, Monae!!!
2017 sera l’année des débuts cinématographiques pour Janelle Monae avec des apparitions dans deux films très remarqués: Moonlight (Oscar du meilleur film) et Les figures de l’ombre. L’occasion pour moi de faire une petite séance de rattrapage sur Janelle, la chanteuse, c’est quand même sa carrière première après tout!
Pour ceux qui seraient passés à côté du phénomène, Janelle Monae (Robinson), c’est l’une des nouvelles reine du R’n’B/Soul Américaine. Découverte par Big Boi d’Outkast, puis signée par Puff Daddy chez Bad Boy records, pour qui elle a déjà signé un EP et deux albums, Janelle, c’est la dernière poule aux oeufs d’or de Diddy.
Personnage quelque peu excentrique, elle aime à dire qu’elle a grandi en s’inventant un monde fait de musique et de science fiction, elle s’est d’ailleurs créé un alter-ego androide: Cindy Mayweather, qui revient régulièrement dans ses morceaux, elle est le fil conducteur des trois projets de Janelle: Metropolis Suite 1 (The chase), The Archandroid (Suites 2 et 3) et The electric lady (Suites 4 et 5).
C’est de ce dernier dont je vous parlerais aujourd’hui, sorti en 2013, The electric lady est pour moi l’un des albums les plus marquants de ces dernières années. L’artiste y est très inventive, diversifiée, passant par tous les styles qu’elle affectionne: Soul/Funk, Rn’B, Hip hop et Rock, elle excelle à mélanger les genres et s’est entourée des meilleurs pour ce faire.
Au casting de cet opus, ni plus ni moins que l’une des dernières apparitions de Prince himself, la reine Erykah Badu et les stars montantes du milieu Solange et Miguel, ainsi qu’Esperanza Spalding sur “Dorothy Dandridge eyes”, le tout coproduit par ses 2 mentors Big Boi et Diddy. Le CD se termine par le morceau “What an experience” et ce titre ne pouvait pas être mieux trouvé tant le plaisir est total.
Pour conclure il ne me reste qu’une chose à dire, à quand les prochaines aventures de Cindy Mayweather et je vous laisse profiter du génie de Janelle…
Laurent
Ella, Elle a… 100 ans!
Elle aurait eu 100 ans ce 25 avril !
Née aux Etats-Unis, la chanteuse jazz Ella Fitzgerald, elle rêvait de devenir danseuse, mais sera chanteuse. A 16 ans, elle a la chance de se produire à l’Appollo Theatre de Harlem (qui verra aussi se produire Billie Holiday, James Brown et beaucoup beaucoup d’autres). Le musicien Chik Webb la remarque et décide de l’engager. Elle jouera au sein de son orchestre, au Savoy Club de Harlem, et s’y fera notamment remarqué par sa version de la berceuse « A Tisket A Tasket ».était dotée d’une voix exceptionnelle et d’une tessiture de 3 octaves. Elle fut rapidement surnommée « First Lady of Song » (La Première Grande Dame de la Chanson), surtout lorsque le genre swing et ses big bands régnaient alors en maîtres dans le Jazz qui n’en était qu’à ses débuts ou presque!
En 1941, elle se décide à se lancer dans une carrière solo, voulant prouver, malgré le racisme dont elle est victime, à l’instar de Billie Holiday ou Sarah Vaughan, qu’elle peut réussir. Elle recevra d’ailleurs le soutien inattendu de Marylin Monroe, grande fan de la chanteuse, qui fera tout pour lui permettre de se produire au Mocambo Club de Los Angeles. Sur scène, elle se met alors chanter aussi bien en scat, qu’à ‘interpréter du blues, de la samba, ou du gospel. Un répertoire aussi large et varié que sa tessiture vocale. Ella se permet même la facétie d’imiter Louis Armstrong sur scène. Le sens du spectacle, Ella, elle l’a ! les spectateurs ayant assisté à ses prestations les plus marquantes à Newport, Berlin, Antibes, ou Londres, avaient eu ce privilège!
Côté musique, Ella Fitzgerald bénéficiera de l’écriture de grands compositeurs tels que George Gershwin, Duke Ellington ou Cole Porter, la crème de la crème! Ella Fitzgerald accompagnera d’ailleurs Duke Ellington dans de nombreuses tournées européennes, dont elle assurera la première partie. Utilisant sa voix comme un véritable instrument, la chanteuse américaine côtoiera également le pianiste Oscar Peterson, le guitariste Joe Pass, le chef d’orchestre Count Basie, ou le trio de Tommy Flanagan, ainsi que les chanteurs Nat King Cole et Frank Sinatra. En compagnie de Louis Armstrong, elle enregistrera un disque « Ella and Louis » (1956) qui sera un véritable succès au point qu’un second volume, « Ella and Louis again » (1957) sera mis en boîte (oui je sais, cette expression n’a plus cours, à l’heure du numérique, mais c’est ainsi qu’on nommait les choses en ce temps-là).
Chanteuse à la santé fragile, victime d’un diabète qui la rendra aveugle, elle sera finalement privée de ses 2 jambes en 1993, 3 ans avant son décès d’un crise cardiaque à 79 ans.
Cette immense chanteuse, artiste vocale, interprète laisse une riche discographie de 70 albums, depuis son premier « For sentimental reasons » enregistré en 1947 !!! Impressionnant !!! de quoi y trouver son bonheur, et parcourir la trace que laisse Ella Fitzgerald dans l’histoire de la musique noire américaine du 20 ème siècle, dans l’histoire du jazz.
Quelques pistes pour la (re) découvrir : « Ella sings Gershwin » (1950) ; « Ella sings Cole Porter songbook » (1956) ; « Ella sings Duke Ellington songbook » (1957) ; « Porgy and Bess » (avec Louis Armstrong, 1957) ; « Ella sings brightly withe Nelson Riddle » (1962) ; « Ella and Billie in Newport » (1958) ; « Ella in Berlin, Mack the knife » (1960) ; « Ella abraça Jobim » (1981). Côté DVD, je vous recommande « Live à Montreux, 1969« , où elle apparaît accompagnée par le Tommy Flanagan Trio.
Guillaume.
Un ferrailleur au cœur tendre
Je l’ai découvert comme tout le monde l’été 2016 avec son fameux tube Human, voilà t’y pas que Rag’n’Bone Man nous révèle enfin son très attendu album du même nom.
Ce grand barbu britannique de 32 ans (de son vrai nom Rory Graham) me donne des frissons. Une énorme voix, rocailleuse, singulière et envoûtante. Il nous propose une soul vibrante. Ce n’est pas pour rien qu’il est considéré comme la révélation de l’année.
Même si parfois certains morceaux de son album tombent dans la facilité, d’autres sont véritablement incroyables. 19 morceaux, et oui vous en avez pour votre argent. Human bien sûr, mais aussi Skin, chanson d’amour puissante où sa voix est accompagnée de chœur, Ego morceau funky, mélange de hip-hop et de trompettes, Grace qui donne des frissons, Wolves avec ses vocalises et percussions bondissantes, et un très grand bravo à Die Easy, morceau a cappella, où il se met à nu, sans artifices, sans fioritures.
Un album alliant douceur et force. Vous avez là un vocaliste exceptionnel. Venu du hip-hop, élevé à la soul, au blues et au reggae, je vous présente là une belle personne. Sa voix puissante hurle sa fragilité et son humanité.
Un colosse au cœur d’argile.
Michèle.
Il y a 50 ans, les Doors débarquaient pour tout changer!
1967. Il y a 50 ans, dans cette Amérique traumatisée par les décès brutaux des frères Kennedy en 1963 et 1968, au moment où les mœurs évoluent de façon spectaculaire, où une jeunesse se met à vivre librement (le Festival de Woodstock en 1969 sera l’apogée de cette (r)évolution) débarque sur la scène Rock un groupe américain, The Doors, issu de la rencontre entre Jim Morrison et Ray Manzarek, sur une plage californienne. « The Doors », leur premier album, allait les propulser vers aventure aussi folle qu’inattendue, vers une carrière météorique de quelques années seulement. Très vite, un autre album paraitra la même année, « Strange Days ». Fondé en 1965, par le duo Morrison-Manzarek, The Doors sera rejoint ensuite par Robbie Krieger et John Densmore.
Mais c’est donc « The Doors », le premier album de ce groupe, qui allait marquer les esprits. Pourquoi ? Tout simplement parce Robbie Krieger (guitare), John Densmore (batterie), Ray Manzarek (claviers) et Jim Morrison (chant, harmonica), vont subtilement mélanger un univers poétique, parfois onirique, cher à leur chanteur, et des mélodies imparables (Light my fire ; Break on throught (to the other night) ; Alabama Song ; The end et son ambiance crépusculaire portée par la voix sublime et profonde de Jim Morrison). Le tout, porté par une patte sonore particulière, due notamment au jeu de claviers de Ray Manzarek. Enregistré au Sunset Sound Studios de Hollywood, en 6 jours seulement, « The Doors » va frapper les esprits dès sa sortie.
Morrison, personnage torturé, féru de poésie, surnommé le Roi Lézard, en référence à un poème qu’il avait écrit et qui fut mis en musique et interprété parfois sur scène, incarnera presque à lui seul ce groupe, aux yeux de la société américaine encore puritaine de cette époque, la jeunesse en révolte. Une icône, un modèle, une référence. Son destin tragique finira d’en faire un Dieu auprès de ses fans. Pour avoir une idée de la dimension de l’ oeuvre écrite de Morrison, je vous recommande d’ailleurs son recueil de poésie « Ecrits » paru en 1993, dont certains très beaux textes intègreront le répertoire des Doors.
En 5 ans de carrière (1965-1970, date du départ de Jim Morrison à Paris, où il décèdera, à 27 ans seulement, l’année suivante, le 3 juillet 1971), et 6 albums, ce groupe aura autant marqué une génération que l’histoire du Rock, emmené par un chanteur-poète charismatique capable d’hystériser les foules (surtout le public féminin), par son côté animal et sa présence scénique indéniable, alliées à cette voix unique, parfois envoutante. Suite au décès de leur leader, les 3 autres membres décidèrent ensuite de poursuivre l’histoire… avec des fortunes diverses, mais rien ne serait plus comme avant! Définitivement!
Suite au décès en 2013 de Ray Manzarek, seuls restent John Densmore et Robbie Krieger pour témoigner de ce groupe, du génie de Jim Morrison.
Plus tard, en 1991, le réalisateur américain Oliver Stone fera un film sur le groupe, sa carrière, le personnage central en étant évidemment Jim Morrison, incarné de façon bluffante par Val Kilmer ( vu notamment dans « Top Gun », dans le rôle de « Iceman » aux côtés de Tom Cruise). Le film sera moyennement accueilli par la critique et les fans des Doors.
Pour se replonger dans l’univers de ce groupe mythique, écoutez sans modération les albums : « Doors », « Strange ways », « L.A Woman » et « Morrison Hotel ».
Guillaume.
Jesca Hoop, songwriter captivante
Oh la voix de Jesca Hoop ! Elle peut vous embarquer dans de longues ballades folk et ne plus vous lâcher. Alors que se passe-t-il quand la chanteuse décide de jouer avec les textures, les sonorités, le dédoublement ? Eh bien cela donne le superbe album « Memories are now » qui laisse entendre chaque facette de son talent.
Toujours dans l’épure, elle adopte cependant un ton plus ferme et revendicateur pour affirmer la supériorité de l’instant présent, rejeter les faux semblants. Elle sait maintenir la corde entre l’expérimentation musicale ludique et la dénonciation comme avec la chanson « Animal Kingdom Chaotic » qui met en cause la prise de pouvoir des ordinateurs en gardant un rythme léger et dansant.
Ce qui prédomine au final, c’est bien l’envie de créer un style personnel entre « les chansons d’antan qu’il faut fondre pour faire de nouvelles choses » et la « génération pixélisée » d’aujourd’hui.
Elsa
—–
Mama’s singing the songs of old
Singing the rock of ages
Though the gold is marred by red
Singing the rock of ages
Melt it down and make new things
—–
Don’t forget life before the internet
The streets were run by sharks and jets
And children running wild
As we pixellated
Generation
Children become application
La playlist d’avril
Ce mois-ci, une petite playlist pour préparer l’été, se remettre en forme et lâcher toute l’énergie cumulée durant ces longues soirées d’hiver. La playlist d’avril, c’est « la musique que tu mets dans ton mp3 pour faire bouger ton corps ». Tout un programme !! On se remue ! Faites-vous plaisir !
Carine
Bibo, à Toulouse entre Hip Hop et Soul
Dans l’idée de vous faire découvrir des artistes indépendants, voilà mon premier choix et ceux qui me lisent se douteront qu’il s’agit de hip hop évidemment, mais pas que, car Bibo est un artiste aux talents multiples. Le Toulousain alterne rap et chant sans complexe et avec une facilité déconcertante! Poser un seize mesures, c’est une chose, mais quand en plus, on peut se permettre de chanter ses propres refrains, voire des tracks entiers et ça sans auto-tune, c’est une autre performance quand même!
Finalement, peu d’artiste s’essayent à cet exercice, sans auto-tune et comme n’est pas Lil’Wayne qui veut, l’utilisation à outrance de cet outil par les rappeurs/chanteurs actuels est un beau raté de l’histoire du rap, si vous voulez mon avis, bref…
Quand j’ai commencé à écouter Bibo, j’ai retrouvé un flow et un timbre de voix qui m’ont immédiatement fait penser à Vibe, alors je sais, je remonte loin et les plus jeunes ne connaîtront pas forcément, mais les 2 chanteurs ont vraiment des similitudes. Outre Atlantique, on pourrait citer aussi Ryan Leslie ou les Fugees dans les années 90/2000, tout ça pour dire qu’allier le rap et le chant n’est pas un exercice facile et qu’ils ne sont pas des millions non plus à réussire et Bibo fait partie de ceux-là.
Il baigne dans le son depuis tout jeune et comme pour beaucoup, sa carrière est faite de haut et de bas, il chantait dans l’église de son quartier tout en façonnant ses rimes dans son coin et après plusieurs apparitions au sein de divers collectifs, il sort son premier opus « Blues 2 bitume » en 2002 qui est plutôt bien accueilli. Partant de ce modeste succès, Bibo fera les premières parties d’artistes comme Disiz, Daddy Mory ou encore Singuila. Depuis, le mc Toulousain continue son petit bonhomme de chemin et accumule les projets solo ou en collaboration sur des mixtapes avec, pour n’en citer que quelques uns Antilop-Sa, Al Peco ou encore DannyBoss.
Pour en revenir à #20, le dernier album en date de Bibo, il est composé de vingts morceaux, dont seize inédits et quatre mix de ses anciens couplets d’une dizaine de minutes chacun (le gars en a sous le pied quand même!!!), le concept est vraiment sympa, on est presque sur du recyclage musical et ça aurait été dommage de perdre de la qualité comme ça.
L’album est principalement orienté Nu-Soul, notamment les morceaux produit par Le Nuage, mais Bibo montre sur quelques morceaux comme #Corner ou #J’aiPerduMonRap qu’il n’a rien perdu des qualités de mc qu’il affichait sur #LesCoupletsOubliés. Perso mes gros coups de coeur sont #LouangesEtAcclamations et #PopcornMode produits respectivement par Chris Lou et Al bandito, qui produit cinq autres tracks sur le CD.
Pour résumer, voilà un petit gars d’1m65 qui a une bien belle plume, une belle voix et une grosse frappe derrière le mic! Souhaitons lui une belle carrière.
Pour découvrir l’album en intégralité, c’est par ici.
Laurent
Le Crépuscule de Marillion
Pas facile d’arriver à l’âge christique (33 ans d’existence, depuis 1983!) pour le groupe anglais Marillion!
Je les avais découvert à la sortie de « Script for a Jester’s tear », leur premier album, dont la pochette sublime, annonçait un univers très particulier. Le chanteur Fish à la voix cristalline (et au look grimé n’étant pas sans rappeller Peter Gabriel ou même David Bowie époque Aladdin Sane), emmenant dans son sillage un groupe de rock progressif, qui bien que fortement marqué par les influences de Genesis (époque Peter Gabriel donc), Barclay James Harvest, ou même Pink Floyd, avait réussi à poser les bases d’une musique subtile, inventive, mélodique, un son unique! Ce que confirmeront les albums « Fugazi » et « Misplaced childhood », parus en 1984 et 1985.
Des pochettes d’albums très réussies, mettant en scène successivement un bouffon (« Script for a Jester’s tears », « Fugazi »), un enfant (« Misplaced Childhood »), enfin Torch, qui représente un écrivain raté et alcoolique sur l’album »Clutching at Straws ». Ce dernier sera la dernière participation de Fish avec Marillion. Les années avec Fish seront marqués par les tubes « Marquet Square Heroes », « Assassing », « Kayleigh », « Lavender » ou encore « Heart of Lothian ».
En 1990, c’est Steve Hogarth , qui prendra le micro de Marillion, pour ne plus le lâcher jusqu’à aujourd’hui. Voix puissante, plus pop que celle de Fish, il va écrire quelques belles pages vocales dans les années qui suivent (écoutez donc « Hooks in you », « The uninvited guest », « Easter », « The great escape », « alone again in the lap of luxury »). Répertoire plus pop-rock, présence des synthés, guitares électriques en avant et très mélodieuses, le groupe se construit un univers sans rapport avec sa première époque. Durant cette période débutée avec l’album « Seasons End », le groupe a produit 13 albums, assez inégaux en qualité. Le seul à mes yeux qui surnage en qualité eest »Brave » paru en 1994, ainsi que l’acoustique « Less is more », qui donne une couleur inhabituelle au répertoire de Marillion.
Alors, qu’en est-il donc, de FEAR (F… Em and Run), leur 18ème et nouvel album? moi qui ne les écoutait plus depuis « Somewhere else » (2007), j’étais donc curieux de l’écouter. Le moins que je puisse en dire est qu’il est décevant, tristement décevant !!! Au cours des 17 (!) morceaux qui jalonnent l’album, jamais la magie opérante des deux époques précitées n’apparaît! Hormis trois titres isolés, le très joli « Leaving in fear », « White paper », et le final « Tomorrow’s new country », les compositions sont d’une platitude affligeante, sur lesquels la voix hier superbe de Hogarth, peine à faire illusion hélas ! Le reste est constitué de 3 parties décomposées : « Eldorado » décliné en 5 suites, « The Leavers » qui contient aussi sa déclinaison en 5 actes, et « New Kings », en 4 paragraphes musicaux. Novateur à ses débuts, précurseur de l’internet participatif pour leur album « This Strange engine » en 1997, il est évident que ce groupe à perdu la formule magique, son inventivité, pour se perdre dans un pop sans saveur, sans caractère !!
Le crépuscule de ce groupe, s’il n’est pas déjà atteint, n’est plus très loin!
Si vous voulez vous (re) plonger dans l’univers musical de ce groupe je vous recommande la compilation « Singles 82-88 », forte de 3 cd, qui retrace toute la période faste avec Fish. Le « Best of Both Worlds », paru en 1997, permet de comparer les 2 époques, les deux styles vocaux.
Guillaume.
Les enfantillages 2 d’Aldebert
Si on chroniquait de la musique pour enfants… Et pourquoi pas ! Surtout que cet album, je le sais d’avance, vous en chanterez chaque chanson, non pas pour faire plaisir à vos chers bambins, mais parce que franchement, vous allez adorer.
Troisième album qu’il compose pour le jeune public (Enfantillages, Enfantillages de Noël, qu’il faut écouter aussi !), Aldebert nous emmène dans un univers où se mêle toute une variété de rythmes, de genres musicaux, d’ambiance, de personnages, d’histoires abracadabrantesques ou véridiques (certaines vous les avez forcément vécues et vos enfants les vivent sûrement aussi : par exemple Range ta piaule). Cet album est plein d’humour. Toutes ces scènes de vies, cet imaginaire débordant, ça parle aux enfants, mais aussi aux parents. C’est véritablement un album à écouter en famille. Qui parle à tous.
De nombreux artistes de la scène française ont participé à la création des albums d’Aldebert : François Morel, Clarika, Alexis HK, Claire Keim, Louis Chédid, Sansévérino, Maxime Le Forestier, Ben Mazué, Bénabar, Didier Wampas, Leeroy… et bien plus encore ! Et tous se prêtent au jeu, et à la réalisation de cet opus. Avec beaucoup d’humour, de joie, et de sincérité. Les épisodes du journal de bord, permettent de revivre l’ambiance des enregistrements.
D’autres artistes ont aussi investi l’univers musical pour la jeunesse, comme les Ogres de Barback (et leur célèbre Pitt Ocha), Merlot, les Weepers Circus. Alors n’hésitez pas à profiter en famille de ces moments musicaux.