Archives Mensuelles: mai 2017

Les véritables origines du hip hop…


hip-hop-evolutionVoilà le documentaire à voir absolument pour tout amateur de hip hop!!! Disponible uniquement sur Netflix et HBO aux US, voilà donc « Hip hop evolution » où la véritable histoire du mouvement hip hop racontée par ses acteurs.

De la fin des années 70 avec les fameuses soirées de DJ Kool Herc, jusqu’ à l’avènement du rap West coast et le fameux « Chronic » de Dr. Dre en 1991, ce documentaire se divise en 4 parties :

Le point de départ au 1520, Sedgwick avenue dans le Bronx avec Kool Herc qui animait les toutes premières soirées hip hop de l’histoire, la perfection du scratch par Grandmaster flash et les battles entre les différents crews de chaque quartier.

Ensuite, on découvrira l’ouverture du hip hop underground vers les rues de Manhattan par le biais d’Afrika Bambataa qui mixait parfois dans les soirées Punk. L’arrivée de Run DMC et la création de du label Def Jam par Russell Simmons et sa rencontre avec Rick Rubin, qui va révolutionner le son de l’époque. La musique évolua ainsi que le style vestimentaire, fini les habits clinquants des premières heures, place aux Adidas Superstar et aux Kangols.

A la fin des années 80, le rap conscient verra le jour avec les morceaux à textes écrit par des groupes tels que Public Enemy, Queen Latifah et autres Eric B & Rakim. Le rap devient activiste et commence à faire peur de par son message et son esprit critique de la politique de l’époque.

Pour finir, Shad, l’hôte du documentaire traversera les Etats Unis pour nous parler du rap Californien, le fameux « Gangsta rap » des NWA, Cypress Hill, Ice T etc… Un rap aussi violent que festif, plus adapté au climat de la côte ouest et en lien avec l’actualité de l’époque à Los Angeles, comme l’affaire Rodney King et les émeutes qui s’en suivirent. La vie des gangs ultra présentes dans la cité des anges, y est décrite comme si on y était.

Evidemment, on pourrait toujours ajouter des choses à ces quatre segments, mais les anecdotes sont tellement nombreuses et racontées par les protagonistes de l’époque, avec beaucoup d’images d’archives, c’est un vrai régal ! Tout ce que je peux souhaiter, c’est une suite, merci Netflix !!!

Bienvenue dans la Canopée


J’ai découvert In the Canopy, quintet de rock progressif formé en 2011, lors d’un tremplin Zik organisé par le service culturel le 2 février 2017, à l’Espace Gérard Philipe. Ce soir-là, un autre groupe, The Shuffle (dont je parlerais dans une prochaine chronique), était venue partagé l’affiche, après un véritable périple en voiture, ils étaient en effet arrivé à 20 minutes du début du concert…!! Mais revenons à notre quintet haut perché dans les arbres, où plus exactement entre la cime des arbres et le début des nuages!

« Talking Monkeys« , album paru en avril 2016, nous convie à une ballade haut perchée… un voyage presque sensoriel, une embardée en haute altitude, tout en nous ramenant parfois au ras du sol avec des morceaux très percussifs, des sons très travaillés.Ce qui frappe d’entrée, via le morceau « Lighshot », c’est la qualité musicale, ancrée dans les influences 70’s assumées, telles Led Zeppelin, Genesis, , ou plus récentes avec Tame Impala, Radiohead. Emmené par la voix très maîtrisée à la palette très étendue de Thomas Müllner, personnage charismatique qui tient parfaitement la scène, le quintet nous propose une ballade musicale très propre, efficace, sans fioritures. Et c’est là selon moi que le bas blesse… en effet, à écouter le disque, on remarque que le groupe fait le grand écart entre les influences citées plus haut… ce disque manque d’unité sonore, même si la production est de très bonne facture. Les mélodies proposées vous embarquent vers les hautes sphères chères à ce quintet parisien. Les morceaux sont très électriques ou acoustique, parfois en mode ambiances pop des années 80-90, rock planant, onirique. L’univers de In the Canopy est très varié (trop peu être, enfin pour moi).

Ce disque reste néanmoins très agréable à écouter, permettant de découvrir un groupe de talent : In the Canopy, qui sur scène, s’avère très efficace. Alors si vous les voyez passer près de chez vous, n’hésitez pas, rejoignez-les! vous passerez un très bon moment, haut perché! Ca fait du bien!!!

Guillaume.

Rêveries


Les nouvelles compositions instrumentales D’Eirem sont rassemblées dans un nouvel album nommé « Blanche Neige ».

Tout d’abord la pochette, est-ce que le concepteur n’aurait pas puisé son inspiration sur l’album de Supertramp  » Even in the quiestet moments », ce piano sur la neige ? Et puis remarquez la sculpture, un pt’it clin d’œil à un carrefour bien connu de Fontenay-sous-bois ? Mais le livret est un peu trop kitch à mon goût !

J’ai écouté plusieurs fois cet album pour vraiment le découvrir et y prendre plaisir. Kaléidoscope d’ambiances sonores façon cinématographique aux couleurs tantôt apaisantes qui nous amènent à la rêverie, tantôt stimulantes, comme la fête chez les lutins …

De belles mélodies, une ambiance sonore homogène qui nous fait voyager.

Il nous parle d’arrêter la composition … je n’y crois pas !

Ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin !
Enitram

 

Nos samples rendez-vous #15 : Zhané et Michael Wycoff


zhanePetit retour dans le passé, vers mes années collèges, plus précisément en 1993 avec l’un des groupes phares de Rn’B de l’époque, Zhané et leur titre « Hey Mr. DJ ».  A la base, les 2 chanteuses du groupe étaient des solistes, Jean Baylor et Renee Neufville, elles avaient déjà collaborés avant d’être un groupe et l’intervention du DJ de Will Smith himself (Eh oui ! avant d’être acteur, il rappait), Monsieur Jazzy Jeff, que les fans du Prince de Bel Air connaissent plus pour ses vols planés  que pour son talent derrière les platines.

Pour leur tube, les filles ont choisi un sample de Michael Wycoff, sur le titre « Looking up to you ».  L’ancien choriste de Stevie Wonder, malgré sa brève carrière, due à ses problèmes de drogues et d’alcool, a eu le temps de nous pondre quelques hits, dont celui-ci, sur son deuxième album « Love conquers all » en 1982.

Laurent

30 chansons françaises contre l’homophobie


Du 12 au 31 mai la médiathèque accueille deux expositions pour soutenir les droits LGBT :

Une visite commentée par l’association SOS homophobie est prévue le 20 mai à 16h, elle sera suivie d’une vente de bd.

C’est l’occasion de mettre en avant les chansons qui évoquent l’amour entre personnes du même sexe ou qui dénoncent la haine de la différence.

Vous pouvez aussi télécharger la liste complète des œuvres sélectionnées pour l’occasion dans les rayons de la médiathèque.

#La playlist de mai : de toutes les couleurs !


visuel playlist De toutes les couleurs-page001En ce mois de mai, nous vous invitions à découvrir notre playlist « de toutes les couleurs ».
Un nom de groupe, un titre de chanson, un clip.
Un peu de rouge, un soupçon de bleu, quelques éclats de jaune, des pigments de violet, et un arc-en-ciel de bon son !!
Bonne écoute !

Carine

En Mai, Cesaria Evora et Brass Band seront à l’honneur !


En ce mois de mai, le dicton nous invite à faire ce qu’il nous plaît!!!! Hé bien, puisque c’est comme ça, la médiathèque vous invite à venir savourer et partager 2 moments musicaux, qui bien que différents, offriront à vos oreilles curieuses de jolis promenades sonores et humaines. Alors de qui et de quoi s’agit-il?

Tout d’abord, le samedi 13 mai à 15H30, le duo composé de Sanda Musica (flûte traversière-chant) et Alma di Mundo (guitare acoustique-chant), viendra nous présenter un hommage à la chanteuse capverdienne Cesaria Evora, autrement nommée « la chanteuse aux pieds nus » (c’est ainsi qu’elle se produisait sur scène). Tout en sensibilité et en complicité, ce duo, qui s’est rencontré à l’automne 2016, fonctionne très bien. Si le Cap-Vert sera bien sûr au centre du répertoire, un petit détour par l’Afrique pas si lointaine vous sera proposé. De quoi passer un joli moment!

Le samedi 27 mai, toujours à 15H30, la médiathèque aura le plaisir d’accueillir le contrebassiste Hubert Dupont, qui pour une fois devrait délaisser son instrument favori, pour diriger son M’Brass Band. Mis en place depuis 2014, il était d’ailleurs venu le présenter lors de la fête de la musique cette année-là, en jouant sur le perron de la médiathèque (voir ci-dessous). Revenu en janvier 2016, avec un Brass Band qui avait évolué, il nous fait le plaisir d’à nouveau se produire chez nous. Composé de cuivres, de percussions notamment, il vous proposera une musique festive, joyeuse.

Du Cap-Vert au Brass Band, en passant par l’Afrique, le mois de mai s’annonce donc riche en couleurs musicales…. n’hésitez pas à venir nombreux / nombreuses, pour ce qui sera une bonne mise en bouche, avant la fête de la musique, le mercredi 21 juin,  pour laquelle la médiathèque vous prépare une programmation éclectique et de qualité (j’y reviendrais plus tard…).

Guillaume.

Des grosses motos et du gros son.


songs_of_anarchyOn continue dans le thème séries et musiques, par contre, pour une fois je change complètement d’univers musical, au programme : Hard rock et ballades country, qui l’eut cru ?

Charming, ville fictive de Californie est le fief d’un gang de bikers du nom de « Sons of Anarchy », ils règnent sans partage sur tous les petits trafics de la région sur leurs grosses Harley Davidson, seulement au soin de cette joyeuse bande de barbus, le leadership est synonyme de conflit entre Jax Teller (Charlie Hunnam), fils héritier du fondateur du charter et Clay Morrow, (l’excellent Ron Perlman du « Nom de la rose »), co-fondateur et beau-père de ce dernier. Les deux protagonistes sont tenus d’une main de fer par Gemma, interprétée par Katey Sagal, l’inoubliable Peggy Bundy de « Mariés deux enfants ». S’en suivront tout un tas d’intrigues à motos illustrées par de la grosse guitare…

La bande originale qui accompagne la série de Kurt Sutter (mari de l’actrice principale) aura attendu quatre saisons avant de voir le jour, ce n’était pourtant pas faute de matériel car chaque épisode est musicalement plutôt bien abouti, que serait une bonne balade en Harley sans un bon vieux hard rock en fond ? Je vous le demande ! Le réalisateur a pourtant préféré patienter et nous offrir une belle compil’ des quatre premières saisons, un choix sympathique financièrement et qualitativement.

Quiconque ayant vu la série se souviendra forcément du générique d’intro signé par Curtis Stigers et plusieurs fois nominé pour le meilleur thème télévisuel. Perso, il a failli me convaincre de me mettre à la moto, c’est dire… Pour le reste, cette B.O nous offre quelques belles reprises parfois interprétées par Katey Sagal elle-même, comme « Son of a preacher man » ou encore « John the revelator » de Blind Willie Johnson magnifiquement repris par Curtis Stiger and the Forrest rangers.

Croyez-moi sur parole si je vous dis que je suis pas le mieux placé pour vous parler de ce type de musique, mais si je me risque à en faire une chronique c’est que la série et sa bande originale en valent la peine, « The crow flies straight… »

Laurent

Nos samples rendez-vous #14 : Nas et Toto


Une spéciale pour Guillaume, avec un de ses groupes préférés Toto et son tube interplanétaire « Africa ». Sorti en 1983 sur leur album TOTO IV, ce titre incontournable pour tous les fans des 80’s, a été inspiré à David Paich le clavier du groupe par un documentaire traitant de la pauvreté en Afrique, qui l’aurait profondément marqué. On pourrait croire en regardant le clip (exceptionnellement kitsch !!!) qu’il s’agit d’une histoire d’amour entre un Américain et une Africaine, mais a priori, l’idée originelle était la première.

Le sampleur, si je dois en citer un parmi les nombreux qui ont réutiliser ce célèbre synthé, c’est Nas, le maestro du Queensbridge qui rappe dessus à merveille sur « New world », tiré de l’album « Nastradamus » en 1999 et produit par L.E.S. Le morceau traite de l’évolution du monde actuel et notamment de la percée de toutes les nouvelles technologies, internet, smartphones etc et de leur emprise sur notre quotidien. Nas compare aussi certaines personnalités passées et leurs « équivalents » contemporains.

Laurent

Hubert Dupont, Al Joulan, second volet… et plaisir intact!


En août 2016, dans le cadre de chroniques concernant des musiciens fontenaysiens, je vous faisait découvrir le contrebassiste Hubert Dupont, à l’occasion de la parution de l’album « Al Joulan, vol.1 ».

Ce premier volet annonçait forcément… une suite! quelques mois plus tard (l’album sort officiellement le 9 mai), c’est donc chose faite, avec « Al Joulan, vol.2« ! Entouré de la même équipe de musiciens talentueux (Youssef Hbeisch, Naissam Jalal, Ahmad Al Khatib, Zied Zouari, Matthieu Donarier), au sein du Golan Project (en hommage au plateau du Golan= Al Joulan, qui surplombe la Syrie, administré par Israël depuis 1967, et revendiqué par le Liban), Hubert Dupont nous offre une séance musicale qui se veut un pont entre les cultures, les traditions, les sons, entre jazz contemporain et musiques traditionnelles.

Comme le précédent volet, celui-ci a été enregistré en live, dans le cadre accueillant et chaleureux de Musiques au Comptoir, scène musicale bien connue depuis près de 15 ans, par les amateurs de musiques. Bien que l’album ici proposé ne comporte que seulement 4 morceaux, ce qui à titre personnel me frustre un peu, la durée des compositions rattrape cela (de 8 à 12 minutes!), laissant la place aux musiciens pour s’exprimer, développer un univers sonore et nous embarquer dans leur voyage musical dans les contrées du Moyen-Orient, du Liban, de cette culture arabe, de cet héritage qui a encore tant à nous enseigner. La complémentarité des musiciens ici réunis autour de Hubert Dupont est évidente et s’entend dès les premières notes. Un régal !

L’ambiance générale de ce second volet résonne comme une longue plainte pleine d’espoir pour un monde meilleur demain, mais fait également appel à la nostalgie, à la notion de mémoire, de partage, entre les cultures et les hommes, éléments qui sont centre de la démarche artistique de Hubert Dupont à travers tous ses différents groupes (voir son site : http://www.ultrabolic.com/)

Au final, un album superbe, subtil, qui fait du bien à l’âme… Que demander de plus?

A découvrir donc sans hésiter.

Guillaume.

Le Duo Art Vincent Peirani / Emile Parisien : Vivre la Belle époque


belle-epoque-585Je vous invite pour cette chronique à découvrir l’album de deux jazzmen : Vincent Peirani et Emile Parisien : Belle Epoque. L’un à l’accordéon, l’autre au saxophone soprano.

Cet album est constitué de reprises de différents jazzmen (Sydney Bechet, Duke Ellington…) ainsi que de compositions des deux musiciens.

Je n’ai jamais vu Emile Parisien sur scène, mais j’ai vu récemment Vincent Peirani en concert avec le Trio FOX, et cet homme, du haut de ces deux mètres (ou quelque chose s’en approchant), arrivant avec ses pieds nus, est totalement envoûté et envoûtant. Et le voyant ainsi je comprends mieux la poésie et la liberté de sa musique.

Leur duo est totalement bouleversant. Les mélodies sont d’une extrême sensibilité. C’est beau, tout simplement beau. Le morceau de Sydney Bechet « Egyptian Fantasy » est un véritable hommage aux racines du jazz, dans un esprit totalement contemporain et presque extatique. Les notes de cet album s’enchainent et virevoltent. Deux instruments, deux musiciens qui s’accordent dans leurs envolées, dans ces enchainements de notes en cascade. Mais aussi dans une harmonie pleine de finesse et de sensibilité.

Un moment de pur bonheur.

Carine

 

 

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