Archives Mensuelles: septembre 2017
Les Soulections #5: Luther Vandross
Allez, avoue Guillaume, tu la sentais venir celle-là, non? Je l’ai pas fait en premier, mais j’étais obligé d’y venir, c’est Luther quand même, “The king of the bedroom”, si ce n’est pas un surnom imagé ça, j’y comprends plus rien!!! Un surnom que le chanteur n’appréciait guère cela dit, ni les sous-vêtements que les jeunes femmes lui lançaient continuellement sur scène d’ailleurs, mais bon, que faire, sa musique crée des émotions, c’est comme ça…
Luther Vandross, c’est l’une des voix de la soul/R’n’B reconnaissable entre mille, c’est la voix de velours comme disait Dionne Warwick, l’une des meilleures amies de l’artiste et elle sait de quoi elle parle, il me semble.
Luther, c’est une grosse quinzaine d’albums studios, une demi-douzaine en live, 8 grammy awards, difficile d’appeler ça de la musique d’ascenseur, hein G…? ;-P
La carrière de Luther Vandross débute en tant que choriste pour des chanteurs tels que David Bowie, Bette Midler et Barbara Streisand pour ne citer qu’eux, puis crée le groupe Luther, qui sortira deux albums, passé inaperçus, il retourne à son boulot de choriste jusqu’à sa participation à l’album de Change où il est le lead singer sur “The glow of love” et “Searching”, cette fois sa carrière est lancée!!!
Avec l’aide de Donna Summer et la participation de son acolyte de toujours, l’immense bassiste Marcus Miller (qui dit que c’est en côtoyant Luther qu’il a enfin su apprécier les chanteurs, qui n’était pour lui, jusque-là que des faire-valoir pour les instruments) qu’il sort son premier album solo: Never too much, une perfection pour moi, avec le titre éponyme évidemment, mais aussi la reprise de Dionne Warwick, “A house is not a home” (la chanteuse dit quand même que c’est Luther a qui doit revenir la version définitive de ce morceau tant sa performance est supérieure), “Sugar and spice”, “Super lady” etc…
Quelques albums plus tard, Luther devient LA référence du romantisme durant cette période avec des tubes comme “Always and forever”, “There’s nothing better than love” avec Gregory Hines ou encore “Any love”.
Il était capable de sortir de son confort de crooner avec des morceaux plus funky comme “Bad boy/Having a party”, “Till my baby comes home” et j’en passe, il a également su s’adapter aux changements musicaux pour continuer à produire quasiment un disque tous les deux ans entre 1981 et 2003.
Des albums de Noël, des reprises, des duos avec des artistes tels que Stevie Wonder, Mariah Carey ou encore Busta Rhymes, la carrière de Luther Vandross est aussi diverse qu’elle est talentueuse.
Malheureusement, le 1er Juillet 2005, il meurt des suites de ses problèmes de santé, il souffrait de diabète et d’hypertension. Bien que reconnu par le monde de la musique, son décès est presque passé inaperçu à l’exception du disque hommage “So amazing: An allstar tribute to Luther Vandross” avec des reprises de ses standards par des artistes tels que Beyonce, John Legend, Usher ou encore Aretha Franklin.
En attendant, vos soirées romantiques sont parées avec la playlist spécial Luther ci-dessous…
Laurent
Kazut de Tyr, entre Bretagne et …..le reste du Monde
A l’origine du groupe, 3 musiciens bretons. Terre de traditions musicales, vocales et…. marines. Sauf que les gaillards dont il est ici question (Gaby Kerdoncuff, trompettiste, chanteur, bombardiste ; Jean Le Floch, accordéon, bombarde ; Yves-Marie Berthoux, percussions), plutôt que de prendre le grand large vers L’Ouest et l’Océan, se sont tournés vers l’Est… décidant de partir sur les chemins de la tradition orale et musicale du côté de la Turquie, du Kurdistan, de la Syrie, des Balkans, et des portes de l’Orient. Autant de directions, destinations, territoires où la musique et l’oralité tiennent une grande place dans la culture de ces pays, au cœur des populations. Kazut de Tyr s’est donc enrichi au fil des rencontres, de musiciens venus d’horizons divers… le tout pour aboutir à un ensemble musical qui met à mal les à priori, les doutes, les méfiances, les rejets de l’Autre, celui qui nous est différent, inconnu.
« Jorjuna« , projet musical abouti de ce band multiculturel, met en lumières ces différences sonores mais également les passerelles sonores qui existent bel et bien entre les contrées citées plus haut. Rafraichissant!
Celles et ceux qui ont pu assister à leur concert le 15 juin dernier à Musique au Comptoir, dans le cadre d’une soirée -débat sur la place de la musique dans le langage et la culture universelle, en présence de Sébastien Lagrave, président du festival Africolor et de l’association Zone Franche, ont pu apprécier la joie que procurent ces musiciens, leur talents complémentaires au service d’un même idiome : La musique a été, est, et sera toujours un langage universel, puisque parfois ses racines se croisent à plusieurs centaines ou milliers de kilomètres de distance. Ce soir-là, le trio originel était enrichi de la présence de Rusen Filiztek (Saz), Maëlle Vallet (Qanum) et Lionel Mauguen (Saz). Sur l’album, si Rusen Filiztek n’est plus là, sont venus s’adjoindre deux chanteurs, le kurde Kani Kamar, et le breton Eric Menneteau.
Au final, c’est un joli tintamarre, une belle nouba, du beau ramdam qui nous est offert ici par Gaby Kerdoncuff, fondateur et doyen du groupe, et ses jeunes acolytes. De la marche bretonne inaugurale en passant par les chants traditionnels lors des mariage bretons, sans oublier la fameuse! Trugarez gavote, aux chants kurdes traditionnels, Kazut de Tyr nous offre une superbe ballade musicale sans frontières.
Merci! Spas Dikim! Trugarez!
Guillaume.
Tout sauf une demi-portion…
Plutôt un poids lourd du rap selon mes critères, Rachid Daif alias Demi portion revient avec son quatrième album «2 chez moi », tout juste deux ans après le succès critique de « Dragon rash » et un agenda de tournée dans l’hexagone et ses alentours, les attentes étaient élevées, mais le contrat est rempli et haut la main !
Les dix-huit titres s’ouvrent avec « Souvenirs » qui commence avec un dialogue de « The wire », à croire qu’il voulait me convaincre dès les premières secondes de l’écoute ! Cette intro donne bien le ton à l’album, une œuvre intimiste comme souvent avec l’artiste, entièrement produit de chez lui (d’où le titre de l’album), qui nous plonge dans l’univers de Demi P sans retenue.
Tout au long de cet opus, on retrouve l’artiste positif, toujours reconnaissant de ceux qui l’ont fait grandir dans son art, pour rappel, plus jeune, Demi portion participait aux ateliers d’écritures d’Adil el kabir auxquels étaient souvent invités des rappeurs proches d’Adil, notamment Fabe et la Scred connexion, Rocca où encore La rumeur. C’est peu dire que Rachid a été à bonne école et il le revendique et le dédicace régulièrement, ce qui est rare chez les mc’s d’aujourd’hui.
Difficile de parler de coups de coeur, car il n’y a pas vraiment de trous d’air dans l’album, mais si je dois en mettre quelques uns en avant, “Mon dico IV” avec son sample de Dexter, “Demi Pablo” qui vaut bien le morceau de Joey Bada$$ sur le même sample du générique de Narcos, “Planète Rash” et tous ces invités est aussi génial! “Pardonner” et “Magnifique” respectivement en featuring avec Kery James et Oxmo sont des tueries et “Danse avec les loups” et toutes ces références cinématographiques (énorme performance lyricale!!!), je m’arrête la sinon, je vais citer tout le skeud et ça n’aura plus de sens (rires).
Pour revenir à “2 chez moi”, selon moi, c’est une pépite qui ne tournera probablement pas suffisamment sur les pseudos radios hip hop d’aujourd’hui.Quand je l’écoute, je suis comme Demi P sur son nuage magique (voir la couv’ de l’album) je plane!!! C’est le hip hop que j’aime, celui qui a des choses à dire, des instrus vraiment travaillées, pas d’auto-tune, bref, le kiffe! Autant dire que chez Rachid, je me sens chez moi aussi.
Laurent
Nadoo, Chapitre 1
Le voilà enfin! Annoncé depuis des mois et son passage l’an dernier à la médiathèque lors d’un hommage à Robert Johnson, travaillé, sculpté, fignolé, mijoté pendant plusieurs mois à l’ombre des studios, Nadir Moussaoui alias Nadoo, nous livre enfin son premier bébé musical, « Radio Dounia« .
La gestation aura été longue mais cela en valait le coup! Producteur (via le site https://www.kasbah-officiel.com/music), artiste autodidacte, multi instrumentiste, chanteur, bidouilleur de sons venus d’ailleurs (n’y voyez rien de péjoratif), Nadoo nous présente enfin « Radio Dounia« , réalisé avec le soutien de Fontenay-en-scène et de la ville de Fontenay-sous-Bois, et enregistré entre Paris et Montreuil. Album de 7 titres, qui dès l’intro, nous transporte vers un ailleurs coloré, rythmé, chaleureux… tout le portrait de ce jeune musicien, généreux dans l’âme, sourire constamment accroché au visage et qui promène son univers musical en bandoulière, pour le partager partout où c’est possible!
Entouré de 3 complices talentueux, Richard Cailleux (batterie-percussions), Esteban Salmona (contrebasse) et le flûtiste Olivier Hutin. L’humeur dansante et festive de la musique concoctée par Nadoo et ses acolytes est bienvenue. Il nous emmène sur des rythmes de la musique algérienne (terre de ses ancêtres), puis avec « Llamo » nous offre une balade tranquille sur des nuances de reggae que n’aurait pas renié Manu Chao ou les Négresses Vertes et son chanteur Elno (ça rappelle des souvenirs à certains-certaines). « Sur les toits de Paris », véritable ode amoureuse à la capitale française, il nous fait déambuler au son de sa voix chaleureuse. « Demain y a pas », qui referme l’album est un morceau plein d’énergie, dansant, puisque ce n’est rien d’autre qu’un rockabilly bien senti qui nous est offert.
Vous l’aurez bien compris, ce premier disque de Nadoo, respire la bonne humeur, le goût de l’ailleurs, l’envie de partager les cultures qui composent notre monde.
Mon petit doigt me dit qu’il devrait faire partie de la prochaine édition du Festival des Aventuriers 2017. Une belle occasion pour découvrir et apprécier cet artiste brillant et talentueux!
Guillaume.
50 cent a toujours le Power!!!
Non, ce n’est pas une chronique à propos de 50 cent, pas uniquement en tout cas! A vrai dire ça fait un moment que je voulais vous parler de la série qu’il co-produit: POWER, donc la diffusion de sa quatrième saison, actuellement aux USA semblait le moment tout indiqué pour ça. Comme chaque série dont je vous ai parlé jusque-là, il s’agira principalement de sa bande originale, bien sûr, mais avant tout, voyons voir de quoi il s’agit.
James St Patrick (Omari Hardwick), est le gérant d’une boîte de nuit New Yorkaise, mais ce n’est qu’une partie de sa vie, dans la rue, il est Ghost, l’un des plus gros distributeurs de drogues de la grosse pomme. Avec son ami d’enfance Tommy (Joseph Sikora), ils gèrent d’une main de fer le trafic New Yorkais. Seulement, Ghost veut sortir de ce cercle vicieux, protéger sa famille et investir dans le monde de la nuit (légal). Evidemment, tout ne va pas se passer comme prévu, surtout quand son amour d’enfance, qui travaille pour le FBI pointe le bout de son nez.
Bref, Power est un peu un Scarface moderne dans le milieu de la nuit de New York, le casting est très solide et Courtney Kemp Agboh, la créatrice du show est une valeure sûre et gère ce beau petit monde à merveille. Certains diront que c’est un show “bling bling”, tourné comme un clip hip hop à rallonge, personnellement je n’ai pas du tout cette sensation, l’histoire bien qu’assez classique me tient en haleine depuis quatres saisons et a fait de Power l’une de mes séries préférées actuellement.
Voilà pour la mise en bouche, maintenant parlons musique et comme une partie de l’histoire se déroule dans des clubs hype et que Fifty est derrière les choix musicaux, autant vous dire tout de suite qu’on est gâtés!!! Le générique nous mets direct dans le bain avec l’excellent “Big rich town” de 50 cent et Joe, mais ce n’est qu’un avant goût du régal Hip hop/ Rn’B qu’on nous propose, à tel point que je n’ai pas pu me résoudre à beaucoup cutter, je vous ai préparé une playlist d’une quarantaine de morceaux, merci Tunefind!!!
Au programme, le patron de G-Unit est évidemment à l’honneur, mais on retrouve aussi Erykah Badu, 2pac ou encore Angie Stone et même du Smokey Robinson, ça c’est pour les anciens. Pour la nouvelle école, du lourd aussi avec Schoolboy Q, Mack Wilds, qui jouait Mike dans The Wire, Wiz Khalifa, Lil’Wayne, bref que des pointures du hip hop actuel.
Le R’nB et la Nu-soul ne sont pas en manque non plus, on retrouve SZA, la nouvelle perle de TDE, Chris Brown, Lalah Hathaway, pour ne citer qu’eux.
Mais je dois que cette B.O m’a fait découvrir deux pépites, que je souhaitais mettre en avant plus spécialement, Jacob Banks, dont la chronique est à venir sur Sème la zic et Jones, qui pourrait devenir l’une des nouvelles voix de la Pop/Soul Londonienne avec le titre “Indulge” que j’ai adoré!
Voilà, j’espère vous avoir donné envie de découvrir la série et sa B.O car elle valent vraiment le coup, le lien vers l’intégrale des morceaux de la série se trouve ici et vous pouvez retrouver la série sur OCS.
Laurent
# La playlist de septembre : sur la route
C’est la rentrée. Oui, c’est la rentrée, tous les ans, elle revient…. Mais elle nous permet de se remémorer les beaux souvenirs de nos vacances (il faut lui bien lui trouver des points positifs). Alors pour accompagner ces souvenirs, nous vous proposons quelques musiques de voyage dans la #playlist de septembre : Sur la route. Montons dans le van et laissons-nous porter sur le macadam.
Bonne écoute !
Carine
Guts, du rap français de bonne facture!
Hé oui cher Laurent, une fois n’est pas coutume, je m’aventure hors des sentiers du jazz, du rock, pour chroniquer un disque de Rap/ Hip-Hop!…. Bon, passé ce clin d’œil à mon acolyte blogueur, je me lance.
Ceux qui étaient à la salle Jacques Brel en décembre 2016 pour venir notamment y applaudir le gang funky Electro Deluxe, ont eu le plaisir de découvrir le rappeur Guts, accompagné de son Live Band, au sein duquel figurait Beat Assailant et la talentueuse Mary May. La soirée, ouverte par le trio Dani Terreur, vainqueur du Tremplin Jeunes Aventuriers, avait été aussi chaude que réussie, tant le public était nombreux et heureux de pouvoir festoyer en ce frais mois de Décembre.
A cette occasion, Guts et ses complices avaient présentés des titres figurant sur l’album « Stop the Violence« , qui s’ouvre d’ailleurs avec le titre éponyme chanté par le rappeur américain Beat Assaillant. Ce titre est un véritable plaidoyer pour la paix, un appel à la tolérance, au respect entre les gens. L’album est coupé en deux parties, d’abord les 5 titres (!:-() du combo, et par la suite les versions instrumentales de ces mêmes morceaux…. Ca me semble un peu trop … PEU!
« Pick me up », est un morceau qui mélange les voix masculines et féminines, de Wolfgang et Mary May, des boucles de synthés, de la rythmique parfois proche du reggae-ragga… c’est dansant et frais! « Everybody wants to be a star », est une plongée dans le rétroviseur, époque 80’s, cheveux gominés, vêtements flashy, avec ces nappes de synthés qui font passer ce morceau pour une aimable bluette, sur des rythmes résolument disco, sur lesquels (n’est-ce pas Laurent?!:-) ) il était possible d’enflammer le dancefloor, dans les discothèques de Paris et d’ailleurs! « Ain’t perfect », duo vocal entre Beat Assaillant et Mary May (au chant parfois très jazzy), est un morceau tout en douceur! Enfin le final « Drummer’s delight » est un morceau laissant la place aux rythmes issus de batteries, percussions, sur lesquels les voix de Beat Assaillant en lead secondé par Mary May et Wolfgang, viennent se poser.
« Stop the violence » est un bon album, rempli de fraicheur et de bonnes idées de compositions. A découvrir.
Guillaume.
Nos samples rendez-vous #19 : Les sages poètes et Shannon
Un de mes groupes de rap Français préférés à l’honneur aujourd’hui avec Les sages poètes de la rue et un des morceaux de leur deuxième album “Jusqu’a l’amour”, produit par Zoxea, l’un des trois rappeurs du groupe: “J’rap pour les mino(rités)”.
Le track date de 1998 et c’est un lâchage total des 3 mc’s de Boulogne, pas de refrain, les compères kickent sur l’instru de Zoxea, qui ouvre lui même le bal. C’est sans doute l’un des morceaux les plus marquants de l’album et de la discographie des Sages Po’.
Pour cette production, Zoxea s’est servi des quelques notes de synthé au début de “Doin’ what you’re doin’” de Shannon, plus connue pour son morceau “Let the music play”, elle fut l’une des figures de l’electro-funk du début des années 80, même si malheureusement elle ne connaîtra pas un succès durable. Ce sample utilisé par les Sages Po’ est l’occasion de découvrir cette artiste à ranger dans les “One hit wonders”.
Laurent
Monicka Amarilys, la voix à suivre.
Venue en 2015, à la médiathèque, dans le cadre d’un kiosque, avec un quatuor de musiciens, dont Gladys N’toumi, pianiste et compagne du contrebassiste-compositeur-directeur de Brass Band, Hubert Dupont, la chanteuse Monicka Amarilys, avait régalé le public présent par son phrasé limpide et sa voix très à l’aise sur des ambiances suaves telles que « Your love is king » de Sade, « Va savoir » de Liane Foly ou « Summertime » de Ella Fitzgerald.
Ce sont ces titres et cette ambiance, très agréable et cosy, digne d’un jazz-club, que l’on retrouve sur « Volume 1 ». Si l’orchestration fait parfois défaut comme sur « So nice » ou le son du piano est très synthétique, presque comme un orgue Bontempi… (c’est dire!), fort heureusement, le reste des titres, 14 au total, est de très bonne qualité et laisse à l’auditeur le plaisir de découvrir cette voix singulière, suave, mélancolique parfois, qu’est celle de Monicka.
« Volume 1 » est donc un album de reprises de chansons qui ont été soit des standards de jazz (« Summertime » ; « Cry me a river »), des succès pop (« Your love is king » de Sade ; « I don’t know » de Noa ; Baby Can I hold you de Tracy Chapman) ou de la bossa nova ( l’inévitable « Girl from Ipanema » chère à Antonio Carlos Jobim), sans oublier quelques chansons du répertoire français (« Va savoir » et « Au fur et à mesure » de Liane Foly » ; le très chaloupé « Jardin d’hiver » de Henri Salvador ; « Que reste-t-il de nos amours »de Charles Trenet).
Il s’écoute très agréablement et par ces temps de grosses chaleurs, convient parfaitement pour démarrer en douceur une soirée, à l’heure où le soleil se fait moins fort, à l’heure de l’apéro ou en fin de soirée, après un excellent repas… A vous de choisir!
Si Monicka se produit près de chez vous, n’hésitez pas, allez l’écouter. Vous passerez un joli moment!
J’attends le « Volume 2 » avec curiosité.
Guillaume.
« Awake » vous tiendra éveillé
L’album « As we fall » du groupe Awake fait partie du label participatif JazzandPeople, et c’est une pure merveille. Beaucoup de douceur. Perfection et pureté des orchestrations. Des musiciens dans une parfaite synergie, c’est ce qui se dégage de ce quintet, qui s’est forgé sur les scènes parisiennes notamment au Baiser Salé. Chacun pourra apprécier les solos-impros des artistes mais soutenus par chacun des membres du groupe dans une incroyable harmonie.
On retrouve Romain Cuoq (saxophoniste), Anthony Jambon (guitare), Léo Montana (piano), Florent Nisse (contrebassiste), Nicolas Charlier (batteur), et la participation d’Émile Parisien (saxophoniste), membre du collectif lors du premier album.
« La musique de ce nouvel album se veut dans la lignée du précédent, guidée par la mélodie et le son de groupe que l’on a essayé d’emmener encore un peu plus loin, des couleurs que l’on espère personnelles mais puisées dans les chansons, le folk ou le classique. « As We Fall », comme une invitation à se perdre, à une rêverie éveillée. » — Romain Cuoq & Anthony Jambon
De quoi faire de beaux rêves. Bonne écoute !
Carine