Archives Mensuelles: octobre 2017

Trust, 40 ans au compteur!


1977 : Alors que la vague punk sévit chez nos voisins grands- bretons mais aussi sur nos terres gauloises, un groupe de rock formé à Nanterre, du nom de Trust,  va vite émerger, avec à sa tête deux figures emblématiques : le guitariste Norbert Krief dit Nono, et le chanteur Bernie Bonvoisin, à la voix puissante. Yves « Vivi » Brusco les rejoindra à la basse, tandis que les baguettes seront aux de Jean-Emile Hanela dit Jeannot. Lui succèderont Nicko Mack Brain, qui partira rejoindre Iron Maiden  en 1983 pour en devenir le batteur indéboulonnable, et Clive Burr,  qui fera le  chemin inverse.

En 1978, Pendant que les Rolling Stones enregistrent leur album « Some girls » dans un studio, Trust, juste à côté,y parfait son premier 45 tours (je parle là d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre 🙂 ), avec les titres Paris by Night/ Prends pas ton flingue, adaptation d’un titre des Australiens d’ACDC, Love at first feel. A cette occasion, une amitié va se nouer entre les deux groupes, et permettra à Trust de tourner et faire connaitre son album, car dans le même temps, la maison de disque qui gère aussi Téléphone, privilégiera ces derniers. Le répertoire de Trust est un mélange de provocation (La Haine, L’Elite), avec des passages plus poétiques inspirés de Molière entre autres. Le tout sur fond de musique hard. Ce côté engagé, voire enragé de Trust, à travers les paroles écrites le plus souvent par Bernie Bonvoisin, vaudra au groupe une censure de la part des médias (radios, télés). Des titres comme  » Police-milice », « bosser Huit heures », « Préfabriqués », « L’élite », en sont la preuve. En 1980, « Répression » le second album de Trust, assoit définitivement la popularité du groupe, et des morceaux tels que « Antisocial », « le Mitard ». Sur « Marche aou crève », 3 album du groupe, figure des titres toujours joués tels que « Certitude… solitude »… « Les templiers », « Marche ou crève »,  » Ton dernier acte » en hommage à Bon Scott, chanteur d’ACDC décédé brutalement en 1980.

1985-2009 : le groupe, fatigué par des tensions internes, se sépare. Chacun sa route, chacun son chemin… comme le chantera si justement plus tard Tonton David! Nono part rejoindre Johnny Hallyday le temps d’une tournée, Bernie produisant des albums solos. Puis vient le temps des réconciliations suivies d’albums, de concerts ça et là, mais très vite les engueulades et ruptures reviennent! Cela va même permettre à Bernie Bonvoisin de se tourner vers le cinéma : « Les démons de Jésus », « Les Grandes Bouches », »Blanche ».

2007 : le 4 décembre Trust fête ses 30 ans d’existence à L’Olympia, là même où ils avaient débuté!

2016-2017 : Reformé avec un nouveau groupe hormis les 2 leaders, Trust  a effectué une grosse tournée qui devrait déboucher sur un album pour fêter dignement les 40 ans d’existence du groupe!

 

 

 

 

 

J’attends avec curiosité la sortie de l’album annoncé.. avant peut-être de les revoir sur une scène parisienne. Une affaire à suivre, qui devrait marquer l’année 2018!

Guillaume.

Queen sugar, une douceur visuelle et musicale…


Queen sugar, c’est ma nouvelle découverte série de cette rentrée, tiré du livre du même nom de Natalie Baszile, créée par Ava Duvernay, (Selma) et co-produite par Oprah Winfrey, qu’il n’est plus nécessaire de présenter.

L’histoire, c’est celle de la fratrie Bordelon, Charley, Nova et Ralph Angel qui, suite au décès de leur père, doivent reprendre la production de canne à sucre durement gagné par leurs ancêtres, sauf que ceux-ci n’y connaissent pas grand chose et n’en n’ont pas nécessairement l’envie, l’une est une journaliste activiste dans un journal local, l’autre est une femme d’affaire à succès, mariée à une star du basket et le cadet, sort tout juste de prison, avec son jeune fils à charge, dont la mère est une ex-toxicomane.

Bon, vous l’aurez compris, c’est du Oprah, donc le drame est au rendez-vous, préparez vos kleenex, mais c’est de très bonne facture, le drame familial ne tombe pas trop dans le pathos et les acteurs qui sont quasi tous inconnus du grand public, sont parfaits.

Oui, la musique, j’y viens, ne vous inquiétez pas… pourquoi j’ai choisi de vous parler de cette série, c’est évidemment que la bande son est de qualité, de très bonne qualité même. Certains ont critiqué ça, mais la direction a pris le parti de presque toujours laisser un fond musical et personnellement, je trouve que c’est très bien pensé et que ça accentue l’aspect dramatique de l’histoire.

Dès le générique (qui ressemble furieusement à celui de Power), j’ai été conquis, la sublime voix de Me’shell N’degeocello m’a envoûté sur le champ (mauvais jeu de mots je sais…), nous retrouverons d’ailleurs l’artiste aux multiples facettes plusieurs fois sur ce soundtrack car c’est elle qui a été choisie pour composer la musique de la série.

Ce choix d’Ava Duvernay et Oprah est une vraie réussite, un véritable melting pot musical, bien sûr, la Nu-soul est à l’honneur avec des artistes tels que Michael Kiwanuka, Jacob Banks, j’y ai découvert Lion Babe aussi, une artiste aux sonorités proche d’Erykah Badu, donc côté Soul, on se régale. Le hip hop aussi est bien représenté avec Jidenna et son “Long live the king” ou encore Odissee et j’en passe…

La série se déroule en Louisiane, donc le Blues est obligatoire aussi avec du John Lee Hooker pour “Sugar mama”, on a du rock aussi avec U2, Fleetwood mac et bien d’autres… Comme je vous le disais plus haut, le choix d’accompagner la série en musique quasiment constamment est un parti pris de la direction et tous les artistes que je viens de citer semblent ne faire qu’un avec les héros du show.

Si vous n’avez pas eu l’occasion d’y jeter un oeil je vous conseille vivement de partir pour St Josephine en Louisiane, vous ne serez pas déçu.

 

Laurent

Tom Petty, figure de la country.


Alors que l’Amérique était plongée dans l’horreur début octobre lors d’un concert folk country devant le casino Mandalay Bay de Las Vegas, autrefois haut lieu des soirées du Rat Pack, Tom Petty , musicien discret et talentueux, figure emblématique de la musique folk et de la culture américaine, est décédé brutalement, à 67 ans (il allait les fêter le 20 octobre prochain) seulement, suite à une crise cardiaque.

En 40 ans de carrière, Tom Petty aura enregistré une vingtaine d’albums avec son groupe, les Heartbreakers, sur la période 1976-2014, et enregistré 3 albums solos (« Full moon fever », 1989 ; « Wildflowers », 1994 ; « Highway Companion », 2006), sans oublier les 3 albums enregistrés avec les Traveling Wilburys, groupe comprenant également Jeff Lynne, Bob Dylan, Roy Orbison, George Harrison. A noter qu’il a aidé, en 1989, au démarrage de la carrière d’un jeune musicien, nommé Lenny Kravitz,  en le prenant en première partie de sa tournée du moment. Le jeune musicien a bénéficié de la bienveillance et des conseils de l’Oncle Tom, ou du Major Tom, comme dirait David Bowie.

Homme à l’allure juvénile, sa voix nasillarde et son jeu de guitare simple et efficace, en plus de talent d’auteur de chanson, firent de lui une figure majeur de la musique américaine ces 40 dernières années. Folk, country, blues parfois, ne refusant que rarement une apparirion sur scène lors d’évènements ou d’hommage à des confrères guitaristes-chanteurs, histoire de faire le bœuf comme on dit, Tom Petty se baladait entre les styles, les étiquettes, tout en revendiquant un amour sincère pour la culture populaire américaine. Il était un musicien apprécié et reconnu par le monde la musique.

Il nous reste à réécouter ses disques, sa musique. Je vous ai concocté une petite sélection.

A savourer. A réécouter.

Guillaume.

 

 

 

 

 

 

 

SZA prend le CTRL.


Après plusieurs mixtapes et différentes apparitions sur les disques des artistes de Top Dawg Entertainment, le label entre autres de Kendrick Lamar, Solana Rowe, alias SZA sort enfin son premier album studio: CTRL.

Couvée par Anthony Tiffith, le boss de TDE, qui ne souhaitait pas lui brûler les ailes en sortant trop tôt son disque, SZA a eu le temps de faire ses armes auprès des géants de l’industrie musicale US. Elle écrit des morceaux pour Rihanna sur “Anti”, collabore avec des artistes tels que Chance The Rapper, la révélation de l’an dernier, mais aussi 50 cent ou encore Isaiah Rashad.

Elle propose 2 mixtapes nommées “S” et “Z” qui fonctionnent très bien et du coup, le 3ème opus devait s’appeler “A”, compléter son nom et il aurait été son premier album studio. En définitive, le projet se nommera donc “CTRL” et est donc sorti au mois de Juin de cette année 2017. Le disque est assez proche de son premier projet musicalement avec des influences très variées, la native de St Louis cite aussi bien Common que Björk, les Red hot chili peppers ou Billie Holiday, grand écart musical ou pas?

Difficile donc de la classer dans une case même si le disque sonne hip hop/Nusoul avec des influences trap, un soupçon d’électro et les vocalises de SZA nous ramène également à des aspects plus pop, voir rock parfois, nous dirons donc que c’est un disque éclectique.

Quoiqu’il en soit “CTRL” est un premier album très réussi avec un univers musical bien à lui, assez mélancolique dans son ensemble. Je vous propose les vidéos des excellents singles, mais mes gros coups de cœur sont “Doves in the wind” en featuring avec Kung-fu Kenny (Kendrick Lamar) et “The weekend”.

Je vous invite vivement à découvrir cette artiste, car vous risquez fortement d’en entendre parler dans les années à venir.

Laurent

Blue & Lonesome, dernière (?) livrée des Pierres qui Roulent … encore !!!


« Blue and Lonesome« , sorti fin décembre 2016, était un album très attendu par les fans des Pierres qui Roulent, pardon… des Rolling Stones! En effet, cela fait 11 longues années -depuis le discutable « Bigger Bang », 2005- que ces quatre gaillards (voir photo) ne s’étaient pas réunis et enfermés en studio pour concocter un album!!

Qu’allaient donc offrir cette fois-ci Mick, Keith, Charlie et Ron comme os à ronger musical en attendant une prestation scénique éventuelle (qui s’est depuis confirmée avec 3 dates parisiennes à l’automne pour l’inaugurtaion de L’Arena de Nanterre, salle couverte de 40.000 places!) ? La réponse est… un album de Blues, rien que ça! du blues, gras, au son qui fleure la période qui a vu émerger Robert Johnson, , Leroy Carr, Charley Patton, Blind Lemon.

La légende veut que Mick et Keith, s’étant rencontré sur le quai d’une gare et découvert une passion commune pour le Blues. Lorsque les Rolling Stones furent formés par Brian Jones, ils se mirent à jouer et chanter des airs de bluesmen de l’époque : Albert King, BB King, Freddie King, John Lee Hooker….et d’autres…! Oui quoi d’autre en effet pour passer du bon temps en studio, que de replonger dans l’histoire et le répertoire de ces bluesmen, plus ou moins connus, que le temps et la mémoire humaine ont oublié (je ne parle pas ici des 4 cités ci-dessus, qui eux ont faits de belles carrières).

J’étais donc curieux de découvrir « Blue and Lonesome« , album du retour au premier plan de ces géants de la musique, car il pourrait en effet  constituer le dernier album de ces monstres sacrés de l’histoire du Rock, 55 ans (!) après leur début!!!

Enregistré à Londres et façonné à Los Angeles, ce disque est surtout un hommage à des bluesmen un peu voire totalement oubliés aujourd’hui… tels que Walter Jacobs (4 titres), Chester Burnett (1 titre), Willie Dixon (2 titres), mais aussi Miles Grayson, Eddie Taylor, Samuel Maghett, Jimmy Reed. 12 morceaux remplis de feeling, avec un Jagger au top, totalement dans son élément ici, comme si il n’ avait toujours chanté que du blues!  Ses vieux comparses (seul Darryl Jones, basse, est bien plus jeune qu’eux, 55 ans… seulement !) ne sont évidemment pas en reste et le tout offre un pur moment de bonheur!  Jagger chante dans l’esprit des pionniers du blues, Robert Johnson JB.Lenoir, Charley Patton, Leroy Carr, Big Bill Broonzy.

Les quatre joyeux lurons, malgré leur âge presque canonique (Mick Jagger, 74 ; Keith Richards, 73 ; Charlie Watts, 75 ; Ron Wood, 70), prennent, et ça s’entend, un vrai plaisir à jouer du blues, cette musique qui vient des tripes, qui raconte la peine, la peur, la souffrance, le malheur, d’un peuple noir, qui, de sa condition d’esclave, a su en sortir de et par la musique, le chant, les spirituels, le gospel et donc le blues.

Ce « Blue and Lonsome » est un bel album,  à savourer sans modération… Un retour au sources de leurs vies de musiciens, comme un dernier salut et un ultime tribut à ceux qui ont écrits et établis la légende du Blues! Les Pierres qui Roulent sont en grande forme!

Dire que j’ai décroché un sésame pour les voir en octobre prochain à L’Arena de Nanterre! J’en salive déjà!!!

Guillaume.

 

 

 

# La playlist d’Octobre : Du vent dans mon brushing


CHEVAL PHOTOSHOP

Avec la playlist du mois d’Octobre, nous avons voulu faire un petit clin d’oeil à l’automne, petites bourrasques et feuilles virevoltantes. Mais aussi rendre hommage à tous ces talents de la fashion week qui s’est tenue il y a quelques jours. Nous avons voulu vous faire découvrir ces chanteurs et chanteuses – cheveux au vent de l’industrie musicale, au mystère capillaire que nous n’avons pas encore su percer… Je peux l’affirmer, pour beaucoup la mèche – sa muse…

Bonne écoute.

Carine

Nos samples rendez-vous #20 : Dr Dre et Charles Aznavour


Si on avait dit à Charles Aznavour en 1966 que son morceau “Parceque tu crois”, quasiment passé inaperçu à l’époque s’offrirait une deuxième vie à la fin du siècle grâce au maître du gangsta rap Californien, nous aurait-il cru?

C’est pourtant bien ce qu’il s’est passé quand Dr.Dre a déniché cette perle rare de la discographie du “Grand Charles” pour son deuxième album: “2001” sur le morceau: “What’s the difference?”

A cet occasion, il est accompagné d’Eminem, qui n’est pas encore la superstar du rap qu’il deviendra plus tard, ce morceau est la confirmation du talent que celui-ci démontre sur son “Slim Shady” sorti quelque mois auparavant. Egalement, sur ce morceau, on trouve Xzibit, valeur sûre de cette nouvelle vague californienne qui déferle sur le monde du hip hop et nouvelle signature du docteur sur son label Aftermath.

“What’s the difference?” est l’un des titres phares de l’album et fera découvrir à beaucoup de fans de hip hop, l’étendu du talent d’Aznavour.

Quelques années plus tard, en 2006, c’est Blu Cantrell et Sean Paul qui revisiteront ce standard avec “Breathe”, un énorme succès pour les clubs à l’époque.

Alors, Charles, tu nous crois maintenant?

 

Laurent

Shanti Gaia, chants sacrés du Tibet….


Le samedi 14 octobre, à 15h30, les kiosques-rencontres à caractère musical feront leur rentrée à la médiathèque, côté espace musique. Quoi de mieux me direz-vous que de démarrer cette année par un moment où le bien-être sera au menu? C’est ce que nous vous proposons de venir partager et / ou découvrir, pour ce premier kiosque de l’année 2017-2018, à l’occasion de la venue de l’association fontenaysienne Shanti Gaia, qui se consacre aux chants sacrés du Tibet, à sa culture, ses aspects philosophiques, mais également aux chants sacrés du Monde, issus de cultures et horizons différents, ramenés par les membres qui composent le groupe Shanti Gaia.

L’ambiance sera donc à la sérénité, au partage, au voyage, aux ressentis intérieurs.

Alors, n’hésitez pas, venez partager ce qui s’annonce comme un joli moment, en ces temps bousculés.

Guillaume.

PS / Ci-dessous : Un Bhajan, création en français et sanskrit :

Et un Bhajan Indien :

 

 

 

Insecure, le soundtrack le plus hype du moment!!!


Soyons clair tout de suite, Insecure, c’est l’un de mes coups de coeur séries de 2017, j’ai mis un an avant de m’y mettre, mais sur le conseil d’experts (si vous me lisez, vous vous reconnaitrez…), je m’y suis et j’ai binge watcher les 2 saisons en quelques jours!!!

L’histoire, c’est celle d’Issa et Molly, deux jeunes trentenaires californiennes à la recherche d’une stabilité professionnelle et sentimentale. Ce qui pourrait paraître une histoire très classique de comédie romantique et en fait bien plus que ça, un peu à la manière d’Atlanta, dont je vous avais parlé dans le post sur Childish Gambino, les sujets sont traités avec une telle finesse et beaucoup d’humour, qu’Insecure peut se permettre de toucher un peu à tous les sujets sensibles, des inégalités hommes/femmes, aux conflits inter-raciaux et j’en passe… Tout ça sur une bande originale du feu de dieu et c’est bien sûr de ça dont on va parler aujourd’hui!

Ce soundtrack, justement, c’est l’oeuvre d’un des monstres du R’n’B de ces 20 dernières années, MONSIEUR Raphael Saadiq, l’ancien lead de Tony! Toni! Toné! est l’architecte de la musique derrière la série et croyez moi, elle fait partie intégrante du show!

Saadiq a réuni, pour la B.O de ces deux premières saisons, la crème de la scène rap et R’n’b Californienne du moment car la série se déroule à Los Angeles et ils ont voulu mettre en valeur les artistes du lieu où vivent nos héroïnes, d’autres artistes sont également à l’affiche et je vais vous faire un petit tour rapide de ce que l’on peut entendre en regardant les tribulations d’Issa.

Le pilote d’Insecure débute sur “Alright” issu du mythique “To pimp a butterfly” de Kendrick Lamar, donc d’entrée ça vous met dans l’ambiance et après ça, c’est une avalanche de talents, un savant mix entre old et new school, du légendaire Ice Cube et son “You know how we do it” jusqu’à la dernière sensation du rap féminin, Cardi B. On retrouve également SZA, dont je vais également vous parlé très bientôt, pour la sortie de son premier disque “CTRL”, Erykah Badu, Raphael Saadiq, lui-même est également de la partie, ça c’est pour les têtes d’affiches, mais j’en passe bien évidemment.

La ou la B.O est vraiment sympa, c’est qu’elle nous fait découvrir une tonne de nouveaux talents tels que Lion Babe, qui a participé également à la B.O de Queen Sugar (un autre article à venir très bientôt), Shy Carter, Dawn ou encore St Beauty, croyez moi, vous risquez d’entendre parler de cette nouvelle vague.

Quelques guests prestigieux apparaissent aussi dans la série et sa bande originale tels que Jidenna ou Ty Dollar Sign, je vous laisse découvrir ces petits caméos bien sympathiques. Et ce que je ne peux pas me permettre d’oublier, ce sont les talents de rappeuses de l’actrice principale Issa Rae, qui, dans la série a une grosse tendance à freestyler seule, devant son miroir et ça vaut souvent son pesant de cacahuète. Elle va aussi s’essayer à un open mic, pour l’un des moments les plus hilarants de la série sur le “Bossy” de Kellis, faites moi confiance, vous n’êtes pas prêts.

Voilà j’espère vous avoir donné envie de voir Insecure, je pense que vous ne le regretterez pas, en attendant la troisième saison l’an prochain, vous pouvez découvrir Issa et ses copines sur OCS ici. et pour l’intégrale des morceaux que vous pourrez entendre, je vous invite à jeter un oeil ici.

Laurent

Diana Krall, délicieusement romantique !


Vêtue d’une élégante robe noire, Diana Krall, assise sur une table de bureau, a le regard perdu… Nostalgique ? A l’évidence, la chanteuse-pianiste canadienne aime de plus en plus les ambiances ramenant aux années d’or du jazz, à savoir les années 30-40-50. Elle aime s’inspirer des  compositeurs tels que Cole Porter, Nat King Cole, George ou Ira Gershwin, Glenn Miller… Epoque bénie du be bop, des big bands, des clubs de jazz aux ambiances cosy que la belle semble affectionner, époque également baignée par le romantisme tant au cinéma que dans la musique jazz… »Turn up the quiet« , son nouveau bébé musical en est la parfaite illustration.

Entourée des fidèles Christian Mac Bride, Russell Malone, mais laissant entrer dans son cercle le guitariste Marc Ribot, Diana Krall nous plonge d’entrée dans une ambiance cosy, intimiste, feutrée. Sa voix si particulière et ce phrasé toujours impeccable sont là pour accueillir l’auditeur sur « Like someone in love » (chanson autrefois interprétée par Diane Leigh et Sarah Vaughan).  Après quoi, elle nous embarque avec « Isn’t it romantic », puis enchaîne avec « L-O-V-E ». un morceau qui swingue tout en douceur, un air chaloupé. « Night and day » démarre comme une bossa-nova (une des musiques dont se régale la canadienne). L’ambiance de ce morceau n’est pas sans évoquer les grands noms de la bossa-nova, et le titre « The girl from Ipanema », par instants. Avec « I’m confessin (That I love you) », petit bijou bluesy, la Krall nous emmène encore ailleurs…. un bonheur! La suite, de « Moonglow » au final « I’ll see you in my dreams » est un chapitre tout en douceur, sur lequel la voix de velours de Diana Krall se promène tranquillement.

Un disque facile diront certains. Personnellement, si la production est évidemment ultra soignée, l’univers de cette artiste emmène l’auditeur…vers le calme, la sérénité. J’imagine très bien écouter ce disque dans une ambiance feutrée, tranquille, un verre de bon vin à la main. En attendant de la voir sur la scène de l’Olympia les 7,8, et 9 octobre prochain!

Pour les fans de la canadienne, cet album sera très agréable à écouter.

Guillaume.

 

 

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