Archives du 4 novembre 2017

Aragon naissait il y a 120 ans déjà!


Né en 1897 à Paris et décédé également à Paris, la nuit de Noël 1982, cette année, Louis Aragon aurait eu 120 ans !

Et puisque c’est un chiffre marquant, que par ailleurs personne ou presque dans les médias spécialisés (radio-télé-presse écrite) ne célèbre cette figure importante du 20ème siècle dans les domaines de la littérature, de la poésie, de l’édition, de la résistance,  y compris de la politique (communiste, jusqu’à sa mort, et fidèles aux idéaux du stalinisme, personne n’est parfait!), je me suis dit que j’aillais m’y coller, ô de façon brève, modestement, et sans entrer dans tous les domaines, puisque seul celui de la poésie, de son écriture, qui sera mise en musique plus tard m’intéresse ici.

Je passerai donc sur sa jeunesse, ses engagements politiques auprès du parti communiste français, époque Maurice Thorez,  son travail dans les revues « La Commune » (1933-1939), « Ce soir » (1937-1953), puis les « Lettres Françaises« , hebdomadaire littéraire dont il est directeur) ou la maison d’éditions qu’il a fondé en 1953, « Les Editeurs Français Réunis« , qui publie des auteurs attachés au « réalisme socialiste » fidèles au modèle soviétique stalinien. Je ne parlerai pas de son engagement dans la résistance (médecin-auxiliaire sur la ligne de front, après l’invasion de la Pologne par les armées d’Hitler), moins encore de sa carrière de romancier.

Aragon, écrivain, était aussi journaliste, éditeur, mais également membre du courant littéraire des « surréalistes », aux côtés de Paul Eluard, André Breton ou Philippe Soupault. Bon et le poète alors?

Il ne cesse d’écrire, de livrer des textes, depuis le « Feu de Joie » en 1919, en passant par « les yeux d’Elsa » en 1942, ou « la Rose et le réséda » en 1943. Il poursuivra ses publications jusqu’en 1969. Si Georges Brassens a, dès 1953, mis un poème d’Aragon en musique (« Il n’y a pas d’amour heureux »), c’est le grand Léo Ferré qui va lui consacrer un album entier « Les chansons d’Aragon », en 1961.

Par la suite, Jean Ferrat, Yves Montand, Alain Barrière, Marc Ogeret, mais aussi Nicole Rieu, Francesca Solleville, Isabelle Aubret, Catherine Sauvage, mais aussi Philippe Léotard, Bernard Lavilliers, ont mis en musique et chantés la poésie de Louis Aragon.

Aujourd’hui, Louis Aragon reste un nom gravé dans les mémoires collectives. Il est aussi un symbole à plus d’un titre, de par son histoire, son parcours, ses écrits et cette histoire d’amour au long cours avec Elsa Triolet. Aragon évoque un pan de l’histoire parisienne et française de la culture, de la littérature, de l’adhésion à une idéologie politique. De même, des lieux culturels, salle de spectacle, ou … des médiathèques par exemple :-), portent son nom.

C’était aussi un merveilleux poète, parolier sans le savoir… il eu le temps d’apprécier l’adaptation de ses textes en chansons, qui sont rentrées depuis dans le répertoire, dans la mémoire des gens.

Je vous suggère un petit florilège, ci -dessous. Bonne écoute.

Guillaume.

Guillaume.

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