Archives Mensuelles: janvier 2018
Et le Rock australien s’éveilla….
Pour nous qui sommes au cœur de l’hiver, l’Australie, appelée aussi l’Ile-Continent, est synonyme de bout du monde, d’ailleurs toujours ensoleillé, de vacance, de grandes étendues désertes dans l’intérieur des terres, mais aussi baignades dans l’un des 3 océans qui la bordent (Austral, Pacifique, Indien), de surf, également connue pour sa barrière de corail (en péril d’ailleurs), ses requins blancs, ou encore pour les amateurs de sport, l’Open de Tennis d’Australie qui chaque année ouvre la saison de tennis (où Roger Federer vient de conquérir son 20ème titre du Grand Chelem, record historique!!!) à Melbourne, ainsi que le Grand Prix de Formule 1 sur le circuit d’Albert Park. Mais c’est aussi par ses groupes de rock, ce depuis la fin des années 60, que l’Australie s’est fait connaître. Le premier d’entre eux à obtenir une popularité est les EasyBeats, groupe de rock pop.
Très vite le rock australien va se trouve une figure de proue en avec le gang des frères Young, Malcom (décédé fin 2017) et Angus, je veux bien sûr parler de ACDC. Apparu à la fin des 70’s, accompagnés de Bon Scott au chant, Phil Rudd aux baguettes, Cliff Williams tenant la basse, orienté hard-rock, le groupe va voir sa popularité grandir et dépasser les frontières de l’Ile-Continent, pour devenir puis demeurer, près de 50 ans plus tard, la référence absolue du rock australien.
Plus tard des groupes comme Rose Tattoo (hard-rock, blues rock), mais également Inxs (variétés rock) ou Midninght Oil et son charismatique chanteur Peter Garrett (photo) dans un répertoire rock très militant, Men At Work (new wave, reggae), ou encore Silverchair, et le John Butler Trio, tous apparus respectivement entre les années 70 et aujourd’hui, ont contribué à faire de l’Australie une terre de musique.
Guillaume.
Nos samples rendez-vous #24 : Coldplay et Joe Satriani
Abandonnons un peu le hip hop et la soul le temps d’un nouveau rendez-vous samplé ! Voyons vois ce que nous pouvons trouver dans la pop actuelle avec Coldplay.
Difficile de faire plus en vogue que le groupe de Chris Martin, Coldplay a accumulé les hits ces dernières années, mais le plus marquant ou du moins celui qui a reçu le plus du succès, c’est bien « Viva la vida » de l’album du même nom sorti en 2008. Morceau, qui selon certains, traiterait (entre autres) de la révolution de Louis XVI, le groupe n’ayant jamais confirmé ou infirmé, cela restera un mystère, chacun se fera son avis, mais entre la pochette de l’album et le clip, ça fait beaucoup…
Le sample dont il est question ici est issu de « If I could fly » de Joe Satriani, sur l’album « Is there love in space ? ». Le guitariste a poursuivi le groupe Anglais pour avoir utilisé cette boucle sans autorisation. L’affaire s’est réglée à coup de gros billets verts et tout est rentré dans l’ordre. Vu le succès interplanétaire du tube de Coldplay, la moindre des choses et de rendre à César ce qui appartient à César.
Laurent
France Gall a rejoint son Berger au Paradis Blanc
La nouvelle est arrivée le 7 janvier au matin. Triste comme un dimanche de janvier. Un mois pile après Johnny Hallyday. France Gall, retirée de la scène depuis 1997 et qui n’avait réapparu qu’en 2015 à l’occasion de la mise en scène du spectacle « Résiste », basé sur les chansons de Michel Berger, est décédée à l’âge de 70 ans. Le début d’année est funestement brutal pour le monde de la chanson française.
Apparue dans les années 60, époque Yéyé, au milieu des Mitchell, Dutronc, Hallyday, Hardy, Gainsbourg et consorts, elle sera révélée par la chanson « Laisse tomber les filles » en 1964, qui marque le début de collaboration avec Gainsourg. L’année suivante, il lui écrira « Poupée de cire poupée de son« , titre avec lequel elle remporter le premier concours de l’Eurovision en 1965. Gainsbourg lui fera également chanter « Les Sucettes », titre à double sens comme savait si bien les écrire. Cette chanteuse au visage poupon se verra entourée des plus belles plumes de la chanson française de l’époque, comme Jean-Pierre Bourtayre, Alain Goraguer, Eddie Marnay ou encore Pierre Delanoë.
La fin des années 60 est marquée par sa rencontre en 1969 avec Julien Clerc, jeune chanteur, vedette du spectacle musical « Hair » alors programmé à Paris. En 1974, elle rencontre Michel Berger, qui deviendra son pygmalion musical, l’auteur attitré des musiques des albums qui vont suivre et ce pendant plus de 20 ans : Au menu, des tubes comme « La déclaration », » Si maman si », « Ella elle l’a », « Babacar », « Résiste », « Diego » (titre qui sera repris par Johnny Hallyday), « Musique », « Viens je t’emmène », « Débranche », « Hong Kong star », « Calypso ». Tous calibrés par le pianiste. En 1979, elle intègre, aux côtés de Daniel Balavoine, Diane Dufresne, Fabienne Thibault, entre autres, la troupe de « Starmania« , opéra-rock écrit par Luc Plamondon et Michel Berger. Elle y joue le rôle Cristal, présentatrice vedette de télé, dont elle disait que cela ne lui correspondait pas.
Curieuse, voyageuse, elle finira par s’installer au Sénégal, près de Dakar, où elle rencontrera la star locale Youssou N’Dour.
Retirée de la scène depuis près de 20 ans suite au décès de sa fille, elle se faisait rare et discrète. Elle laisse un répertoire riche, des titres qui sont autant de tubes, et une empreinte vocale particulière dans la chanson française des 50 dernières années.
Je vous laisse savourer quelques morceaux phares de sa carrière.
Guillaume.
Hip hop et Storytelling… indissociables.
Il était une fois le storytelling… voilà un aspect du rap que j’adore!!! Peu importe les époques ou la provenance, les mc’s du monde entier ont toujours affectionné cet art qui consiste à raconter une histoire en musique. Issue du vécu des artistes ou pure invention, ces tranches de vies ont donné le jour à quelques uns des morceaux les plus géniaux du rap.
Je me suis amusé à faire une petite sélection, que j’espère, vous aller étoffez à travers vos commentaires, toutes les époques sont mélangées, les genres aussi, alors si vous avez des suggestions, n’hésitez pas, je les ajouterais avec plaisir!
La playlist Française
Quel meilleur track que cette “Trilogie” de Tandem pour commencer cette playlist? Le duo d’Aubervilliers en a même fait un court métrage avec tous les protagonistes du morceau, mythique!!! Vous allez également évidemment retrouver les maîtres du genre tels qu’Oxmo Puccino et son “Pucc fiction”, qui en 3 minutes, nous offre le scénario d’un film de bandits façon Ox. Du Médine aussi, actuellement l’un des meilleurs avec Kohndo (présent lui aussi) pour raconter des histoires (généralement pas drôle), le “J’appuie sur la gachette” de NTM, l’un des morceaux les plus déprimants du rap Français. Pas de panique, il y aura aussi du fun avec ATK et son “Affaire hot dog” ou encore Diam’s en battle avec “Suzy”, les anciens aussi seront à l’honneur avec Fabe, coincé “Comme un rat dans le coin”, Les sages po’ dans leur “Train de minuit” ou le Ministère AMER qui courait “Plus vite que les balles”.
La playlist US
Chez les Américains, j’ai choisi “Stan” d’Eminem pour commencer, ce morceau où le fan obsessionnel de Slim Shady finit par se suicider à cause de son idole, en reprenant les paroles d’une de ses chansons est inoubliable et son clip tout aussi génial.
Comme pour l’hexagone, j’ai varié les époques et les styles, des tranches de vie de Masta Ace aux délires de Slick Rick, les histoires d’amour de Method Man ou l’ascension de Biggie, on touche un peu à tout.
L’une de mes préférés reste Common et son histoire d’amour avec le hip hop dans “I used to love H.E.R”, de la pure poésie, je vous en avais parlé dans une chronique précédente.
Impossible aussi de passer à côté des histoires Gangsta d’Ice Cube ou de Warren G.
2Pac est la aussi avec “Brenda’s got a baby” et “Dear mama” et pour finir, je ne me serais pas permis d’oublier l’excellent “Murder was the case” de Snoop, je voulais vous mettre le court métrage entier, mais la qualité de la vidéo était vraiment trop mauvaise.
Laurent
Eddy Mitchell a réuni sa grande tribu
Eddy Mitchell, après la tournée triomphale des « Vieilles Canailles » avec ses deux compères de la Trinité, Jacques Dutronc et Johnny Hallyday, a sorti un album, « La même tribu… Volume 1 » (donc il y aura une suite), réunissant autour de lui une tribu d’artistes venus d’horizons très divers et représentant des générations différentes : Johnny Hallyday, Julien Clerc, Alain Souchon, Christophe, Laurent Voulzy, Arno, Renaud, Pascal Obispo, Ibrahim Maalouf, Charles Bradley, Keren Ann, le duo féminin Brigitte, sa fille Maryline Moine, . L’objectif ? Donner l’occasion à ces artistes de reprendre en duo des chansons de Mr. Eddy.
Au menu, une jolie palette des classiques : « c’est un rocker », en duo avec son ami de toujours Johnny Hallyday, « On veut des légendes » avec Alain Souchon (chanté à l’origine par Mitchell et Hallyday sur l’album « Jambalaya »), « Sur le route de Memphis » en compagnie du revenant Renaud (la voix abîmée de ce dernier est difficile à écouter), « J’ai oublié de l’oublier » (reprise d’un duo qu’ils avaient déjà formé sur ce même titre dans les années 70’s) ave Julien Clerc, « Toujours un coin qui me rappelle » en version franco-anglaise(initialement prévue pour être chantée avec Tina Turner, remplacée talentueusement par Keren Ann qui vient poser son joli timbre de voix. Suit le bel hommage à Gainsbourg fait dans « Le Bar du Lutétia » autrefois fréquenté par le noctambule homme à tête de chou, ici en duo avec Jacques Dutronc. A noter la participation toute en finesse du trompettiste Ibrahim Maalouf sur « M’man », chanté en solo par Eddy Mitchell.
Sans oublier le sublime « Otis » en hommage à la musique noire américaine, porté la voix chaude et soul du regretté Charles Bradley, décédé l’an dernier. Ou encore « Un portrait de Norman Rockwell » (dessinateur américain que chérit Eddy Mitchell, voir la pochette de l’album « Mr Eddy » de 1996, avec la chanson qui ouvre l’album), ici chanté par le vétéran Christophe. Enfin, pour clore ce chapitre de la saga Mitchell-Moine, le vétéran chante « Et la voix d’Elvis » avec sa fille, Maryline Moine.
Dans l’ensemble, loin des disques du genre qui réservent souvent de mauvaises surprises et semblent décousus, « La même Tribu » enregistré aux Etats-Unis et en France (Studio Guillaume Tell) est un enchainement de belles surprises, d’orchestrations soignées comme toujours, servies par un casting de musiciens top niveau parmi lesquels les fidèles Basile Leroux, Leeland Sklar, Claude Salmieri, Jena-Yves D’Angelo, charles Mac Coy, Greg Szlap,, Michel Gaucher.
Un bel écrin. Qui donc, devrait être suivi d’un second chapitre. J’ai hâte!
A signaler que la pochette, qui rassemble tous les protagonistes de l’album, est l’œuvre du dessinateur français Ralph Meyer. ( https://www.facebook.com/ralph.meyer.79 ).
Guillaume.
La playlist de janvier : les prénoms
Quelle Nathalie n’a pas entendu fredonner sans discontinuer cette chanson dans son oreille ! Toutes ces Alexandra, Lucie, Elisa et autres prénoms devenus célèbres grâce à la musique. C’est ainsi que l’on peut se rendre compte de l’impact de la chanson dans nos vies, de ce qu’elle transmet. La comparaison sera presque spontanée.
Nous avons sélectionné dans cette playlist un très grand nombre de chansons. Et au-delà d’un prénom, ces chansons représentent des hommages à des personnes connues ou non, des caractères, des personnages, des personnalités.
Bonne écoute
Carine
Les Soulections #9 : The Temptations
Allez, sortez les défrisages, les pattes d’ef et vos plus belles chorégraphies, je vous emmène en balade avec l’un de mes groupes préférés, l’un de ceux avec qui j’ai commencé à écouter de la Soul, les Temptations!!!
Probablement la formation soul la plus connue de l’histoire de la soul, les Temptations, c’est le groupe phare du label le plus mythique de la période dorée de cette musique, la Motown. Peut-être aussi celui qui a subi le plus de changement de casting, plus d’une vingtaine de voix différentes sont venus chanter les refrains légendaires de la formation de Detroit.
Enfin, voilà, l’histoire des Temptations commencent avec le regroupement de deux formations, les Distants et les Primes avec leurs leaders respectifs, Otis Williams et Eddie Kendricks, ils se nomment d’abord les Elgins et sont complétés par Paul Williams (responsable de leurs mémorables chorégraphies), Eldridge Bryant et Melvin Franklin, ils font des représentations un peu partout aux Etats-Unis et se font rapidement repérer par un certain Berry Gordy, ça vous parle? Non? Le grand manitou de la Motown, le plus grand label Soul de tous les temps, donc autant dire qu’avec ce cocktail de talent réunis, la machine à hits ne pouvait que démarrer.
Ils abandonnent le nom des Elgins pour devenir les Temptations à ce moment là et Gordy leur offrent un producteur à la hauteur de leur talent, MONSIEUR Smokey Robinson, ça donne un premier single qui va les faire exploser aux yeux du monde entier: “The way you do the things you do”, entre temps, Eldridge Bryant quitte le groupe et il est remplacé par un certain David Ruffin, d’abord utilisé comme chanteur secondaire, mais beaucoup trop talentueux pour en rester là.
Berry Gordy et Smokey Robinson se rendent vite compte de la perle qu’ils ont trouvé et décident d’en faire l’un des leads de la formation, s’ensuit les “My girl”, “Get ready” et autres “Ain’t too proud to beg”, c’est l’époque du “classic five era” qui durera jusqu’à la fin des années 60 et le départ de Ruffin, trop instable, trop en quête de lumière. Ses trop nombreux dérapages, notamment le fait qu’il frappait sa compagne Tammi Terrell, une autre star du label, sa compagne de l’époque risquait de nuire au groupe et ils le remplaceront par Dennis Edwards.
C’est la fin d’une époque avec cette nouvelle décennie qui commence et les changements d’effectif vont continuer mais le succès, lui est toujours au rendez-vous. Nous sommes dans les années 70 et Norman Whitfield, l’un des producteurs historiques du groupe essaye de les faire passer dans l’ère de la funk et du disco avec des titres tels que “Papa was a rollin’ stone” ou “Just my imagination” et leur public continue d’adhérer.
A la fin des années 70, le groupe quitte la Motown pour Atlantic records pendant quelques années jusqu’à que Berry Gordy fasse le forcing pour récupérer ses stars en leur proposant un “Reunion tour” qui ramènerait David Ruffin et Paul Kendricks parmi les leurs.
A ce moment là, le succès des Temptations est déjà bien derrière eux et ils se concentrent plus sur des tournées avec les anciennes stars du label que sur des nouveaux enregistrements, même si ils sortent quelques albums sporadiquement et des titres tels que “Treat her like a lady” ou “How can you say that it’s over”.
Au jour d’aujourd’hui, le groupe a reçu un Grammy pour leur carrière en 2013 et a été introduit au Vocal group hall of fame en 2001 et au Rock and Roll Hall of fame en 1989. Des chanteurs originaux, seul reste Otis Williams, aujourd’hui agé de 76 ans et qui continue encore à chanter avec des nouveaux membres.
Je vous conseille vivement de fouiller sur internet pour trouver des lives qui sont nombreux et vraiment géniaux, notamment pour les 25 ans de la Motown, je vous ai mis quelques extraits dans la playlist et aussi le trailer de l’excellent film sur l’histoire du groupe, mais je vous laisse bosser un peu quand même pour trouver d’autres perles…
Laurent
Lavilliers, grand cru 2017… !
Sa dernière livraison discographique était un album tout en acoustique, et remonte déjà à 2014!. La tournée triomphale qui a suivi montre bien que le chanteur, quelle que soit la formule qu’il propose, séduit toujours son public et c’est tant mieux!
Bernard Lavilliers nous revient donc en 2017, avec un album plus corrosif malgré son titre qui pourrait laisser à penser le contraire « 5 minutes au Paradis« . Plus dur dans les écrits, puisqu’il traite de la guerre, des attentats de novembre 2015 (« Vendredi 13 »), des villes désertes (« Charleroi ») mais évoque aussi Paris (« Paris la grise »), de ses envies de voyages (« Montparnasse-Buenos Aires »), de sa haine des grands patrons qui se font du fric en désertifiant des régions, ici le nord de la France (« Fer et défaire », « Bon pour la casse »). Lui l’ancien métallo des forges de Saint-Etienne, il déteste ces requins de la finance.
Le propos est ciselé, cinglant, la colère froide et l’amertume bien présente devant ce monde qui se désagrège. Côté musical, l’auditeur est servi puisque Lavilliers et ses comparses musiciens nous offrent des orchestrations parfois tranchantes comme des lames de rasoir, ou plus légère au parfum de nostalgie. Cordes, accordéon, piano, guitares électriques forment un ensemble bien homogène et donne à cet album une palette d’ambiances variées. La voix de Lavilliers, bien qu’un peu fatiguée, est toujours aussi précise. L’album se termine par un joli duo en compagnie de la chanteuse-pianiste Jeanne Cherhal, sur le titre « L’espoir »….d’un monde meilleur demain?
Au final, « 5 minutes au Paradis » est un bel album qui s’écoute très facilement.. Ca fait 3 jours que je l’écoute en boucle… et je m’en lasse pas!!
A vous de vous faire votre opinion.
Guillaume.
Quand l’electro ressuscite la funk!!!
Qui aurait cru que j’écrirais quelque chose sur la musique electro? Clairement pas ma came au départ, je dois reconnaître que j’y connais pas grand chose non plus. Bien sûr, quand j’allume la radio (chose très rare) et que je tombe sur les hits qui font bouger le dancefloor, j’éteins pas instantanément, mais disons que je cours pas après non plus.
Alors, comment j’en suis venu là? Et bien, c’est avec la bande annonce de la deuxième saison d’Insecure, vous vous rappelez, une des séries dont je vous ai parlé il y a quelque temps. Donc, dans une vidéo de promo, on voit l’héroïne déambuler dans les rues de L.A sur un morceau funky absolument génial, donc je Shazam et la je tombe sur Calvin Harris!
Calvin Harris?!? Mon téléphone doit débloquer, c’est bien trop groovy pour que ce soit un DJ electro, donc je creuse un peu et finalement je vois qu’il a fait un projet avec toutes les stars du Hip Hop et du R’n’B actuel, “Funk wav bounces vol.1”.
En fait, le DJ Ecossais nous a fait un disque, un peu à la DJ Khaled, il a réuni toutes les stars du milieu hip hop mainstream et du R’n’B aussi, lui, s’occupe de la musique et il a voulu que ça sonne Funky! Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fonctionne très bien! Du coup, j’ai fait quelques recherches sur ce qu’il avait fait précédemment et franchement, ça collait pas si bien, bref, revenons aux vagues de Funk qui bougent…
Porté par deux singles qui ont cartonnés instantanément, “Slide”, dont je vous parlais plus haut, avec Frank Ocean et les Migos, le groupe rap à la mode chez les ados et “Feels” avec trois monstres des ventes, Katy Perry, Big Sean et l’incomparable Pharrell Williams. C’est le genre de titres qui vous donnent envie de baisser les vitres de votre voiture et de mettre le son à fond ou de brûler les pistes de danses, c’est de la vraie funky musique!!!
Comme le disque est en réalité une compil’ de titres, je vais pas vous en faire des tonnes sur la conception de l’album, mais plutôt vous donner quelques noms supplémentaires pour continuer de vous mettre l’eau à la bouche, je vous ai dit, tout le gratin est là et le mélange des genres fonctionne très bien.
On retrouve Future et Khalid, Snoop et John Legend, des chanteuses plus pop comme Ariana Grande ou Nicki Minaj, on a du hardcore aussi avec le compère de Kendrick Lamar, l’excellent Schoolboy Q ou Lil’ Yachty.
Bref, vous avez capté le concept, des gros noms, une grosse basse groovy et un DJ de renom dans l’electro, secouez le tout et vous obtenez une belle compil’ de chansons qui vous feront danser pendant encore un bon moment.
Laurent
Nos samples rendez-vous #23 Common et Electric Light Orchestra
Et bah voilà! J’étais tranquillement en train de mater “Les gardiens de la galaxie 2” (super B.O, au passage) quand j’entends un passage qui me rappelle l’un de mes morceaux préférés de l’un de mes rappeurs préférés: Common et son morceau “Blue sky”, devenu depuis son dernier album “Black America Again”, le premier et unique rappeur a gagné un oscar, un emmy et un grammy, pas mal mine de rien!
Pour en revenir à ce qui nous intéresse aujourd’hui, pour “Blue sky” sur “The dreamer, the believer” le MC de Chicago a utilisé le sample d’un morceau de Electric Light Orchestra en 1977 pour “Mr.Blue sky”, vous avez forcément cette mélodie, que ce soit le morceau lui-même ou dans une pub, c’est quasi obligatoire…
Produit par No I.D et James Fauntleroy, le “Blue sky” de Common est un morceau très positif qui parle de surmonter les obstacles de la vie pour accomplir ses rêves et qui de mieux que Common pour faire passer ce message?
A l’inverse la chanson des Britanniques d’Electric light Orchestra a été inspiré par des semaines de pluies continues pendant l’enregistrement de leur double album “Out of the blue”, le septième et plus gros succès du groupe.
Laurent
Robert Plant a toujours le Feu sacré!
« Carry Fire » est le onzième chapitre musical de l’œuvre en solo de l’ex chanteur de Led Zeppelin. S’il ne renie pas son passé de membre de l’un des plus célèbres groupes de rock des années 70’s, il a depuis longtemps entamé un chemin qui le mène a explorer des territoires musicaux, des ambiances, des sons, des instruments, venus d’un peu partout dans le monde, même s’il avoue une préférence pour les racines africaines, les sonorités indiennes (à travers la présence du Oud) et du Maroc.
Car désormais, Robert Plant, qui ressemble de plus en plus à un shaman avec sa chevelure longue et légèrement blanchie, ne veut que se tourner vers ces musiques venues d’ailleurs, vers ce métissage culturel, sonore, rythmique qui fait la richesse de notre Monde. Il mélange également les sonorités électroniques avec le violoncelle ou la guitare dobro. Bref une véritable recette musicale servie avec différents ingrédients, qui rendent le plat très savoureux à écouter.
Ici entouré d’un groupe de musiciens qui l’accompagne depuis longtemps, les Sensational Space Shifters,¨Plant nous régale de sa voix toujours juste et d’une expressivité incroyable! Il n’est qu’à écouter « »Carving up the world again », « a way with words » ou encore « Bones of Saints » pour s’en convaincre.
« Carry Fire » est un très bel album, à savourer sans modération. A 69 ans, Robert Plant a toujours le Feu Sacré, et ça c’est une excellente nouvelle!
Guillaume.
HAPPY NEW YEAR! BONNE ANNEE! FELIZ ANO NUEVO! BUON ANNO! FROHES NEUES JAHR!
APRES UNE ANNEE 2017 RICHE EN EVENEMENTS, DECOUVERTES ET EXPLORATIONS MUSICALES,
L’EQUIPE DU BLOG DE LA MEDIATHEQUE VOUS SOUHAITE UN JOYEUX REVEILLON
DU JOUR DE L’AN ET VOUS PRESENTE SES MEILLEURS VOEUX POUR L’ANNEE 2018!
NOUS VOUS DONNONS RENDEZ-VOUS EN 2018 POUR DE NOUVELLES AVENTURES…. MUSICALES!
A BIENTOT.
L’EQUIPE DU BLOG.