Requin Chagrin et Marietta, aventuriers en pleine éclosion.


Celles et ceux qui étaient présents à l’Espace Gérard Philipe, lors de l’édition 2017 des Aventuriers, n’ont pu que remarquer les prestations données les 17 et 19 décembre derniers par Requin Chagrin et Marietta.

Derrière Requin Chagrin, se cache le projet solo de Marion Brunetto. Batteuse, auteur-compositrice, et menant parallèlement deux autres projets (avec les groupes Guillotines et Alphatra), elle est du genre fonceuse, ne comptant que sur elle pour avancer et mener à bien ses projets. Pour ce « First album », qui compte neuf morceaux, elle s’est entourée de Grégoire Cagnat à la basse, Yohann Dedy aux claviers, Romain Mercier-Balaz aux baguettes. Requin Chagrin nous laisse découvrir une artiste qui ne renie pas ses influences musicales, à savoir Indochine, la pop anglaise des années 90. Il n’est qu’à écouter les titres « RC », « Adelaïde », « Poisson Lune », qui sonnent à la manière de la cold-wave de nos cousins grands-bretons. Le son du disque est « étouffé », le chant le plus souvent en retrait, ce qui est dommage, car cela empêche de profiter des textes écrits par Marion Brunetto.

L’ensemble est globalement de qualité mais j’attends mieux lors du prochain album. Si je dois retenir des titres de cet album « First », ce serait : « Poisson Lune », « Bleu Nuit », « Le Chagrin ».

Marietta, de son prénom Guillaume, possède une voix placée dans les médiums, aux influences nettes de Daho, Chamfort, des textes qui narrent un quotidien souvent glauque sinon désespéré. L’homme, en dehors du chant, se laisse aller également à manier la basse, la guitare, le piano, le synthé… bref, il touche à tout! Pour ce projet solo « La passagère », enregistré en 2017 sur le Label Born Bad Records il oscille entre des textes intimistes, guitares acoustiques, ambiances électro-pop, des nappes de synthés parfois trop envahissantes, ainsi que quelques envolées aux accents psychédéliques, une dose de folk.  Ce chanteur au look d’étudiant attardé, de « Tanguy » (voir la photo de couverture), nous livre un album en forme de catalogue des possibles, d’horizons multiples. A vrai dire, je m’y suis un peu perdu.

J’attends le prochain album pour me faire une meilleure idée. 3 titres ont retenus mon attention : « La carte » ; « La grande ville malade » ; « Maud la Nuit ».

Guillaume.

Publié le 29 mars 2018, dans Chroniques, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

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