Archives du 21 janvier 2019
James Brown, aux origines de la légende.
Sorti en 2018, le triple album « essential original albums » consacré à la légende de la soul-music, au « Godfather » himself, est un petit bijou qu’il faut vite vous mettre dans les oreilles ou offrir à celle(s) ou celui / ceux dont vous savez qu’ils sont fans du grand chanteur -showman-producteur qu’était James Brown.

Oui ce triple album est un objet musical indispensable pour découvrir les origines musicales, le début de carrière de l’une des plus grandes figures de la musique américaine, de l’une des icônes de la communauté noire américaine dans les années 60-70-80. Il restitue le parcours musical du « Godfather of Soul » dans les années 50-60’s à travers des titres émanant de 5 albums (voir références plus bas). Au delà d’être un chanteur fantastique, une véritable bête de scène, un producteur très pointilleux, James Brown était également un homme et citoyen engagé, soucieux des conditions de vie des membres de sa communauté, à une époque où les droits civiques étaient encore limités pour les noirs aux Etats-Unis. A l’instar d’un Cassius Clay-Mohamed Ali à la fin des 60’s refusant d’aller auVietnam faire la guerre car » ces gens là ne m’ont rien fait », James Brown deviendra une voix écoutée et respectée, une conscience, un guide que l’on consulte.
Le premier cd de ce triple album regroupe des titres enregistrés entre 1956 et 1958 sur le label Federal. On y retrouve ou découvre des morceaux langoureux, des titres influencés par le gospel tel que « That’s when I los t my heart ». Un James Brown qui sait aussi chanter des ballades, loin de celui que nous connaissons. Car il fallait en ces temps-là certes séduire un auditoire, mais surtout convaincre la majorité blanche, les bourgeois, que les chanteurs noirs dont Brown allait être la tête de proue, pouvaenit être de grands artistes.Sur ce premier disque, j’ai personnellement aimé des titres comme « »I feel That old feeling coming », « Try me », « Good good lovin », « You got the power ».
Le deuxième album qui figure ici nous offre des morceaux superbes tels que « Mashed Potatoes », « Three hearts in a triangle », « I don’t care », « In the wee wee hours », « Night Train » (enregistré en 1961), ou encore « Every beat of my heart ». Là encore, James Brown, donne toute sa mesure de vocaliste, aux registres étendus, emmenant avec lui des orchestrations superbes. Un régal. Moi qui ne connaissait pas cette période de cet artiste, je me suis régalé. Figurent également sur ce disque des titres appartenant à d’autres artistes de rhyhtm and blues de cette période, tels que « Doin’ everythin' », « Switch a roo » signées Henry Moore, « Bushy trail » de Clifford Scott, « Just a little bit of everything » de Herb Hardesty.
Dans la troisième partie, là aussi un enfilade de perles, rien que du bon, de la musique dont on se lasse pas…. le phénomène Brown frappe fort, et nous entraîne dans son sillage. Et ca régale encore et toujours… « Just you and me, darling », « Come over here », « Shout and Shimmy », « I’ve got to change », « Messin’ with the blues »… bref une succession de jolis morceaux.
Tous les titres présentés ici, de haute tenue, où figurent les Famous Flames, avec parfois également la présence de Bobby Byrd, sont issus des albums suivants : « Please Please Please » (1961) ; « Think » (1960) ; ( « Tour the U.S.A »(1962) ; « Night Train » et « The amazing James Brown »(1961). Ce coffret est un bijou, à posséder sur son étagère sans attendre. Ne le ratez pas!
James Brown était un grand artiste. Ce coffret nous le démontre encore une fois!
Guillaume.