Archives Mensuelles: décembre 2019
Joyeux Noël & Bonne Année ! Happy New Year ! Feliz Ano Nuevo !

Chères et chers lecteurs de ce blog, où que vous soyez, de France où des 4 coins du monde, l’équipe de Sème La Zic vous souhaite de passer de très belles fêtes de fin d’année dans la joie, le bonheur, le partage, la paix. Nous tenons à vous remercier d’avoir été encore plus nombreux et nombreuses cette année à nous lire, à nous suivre. Cela nous incite à toujours nous améliorer, et nous motive pour continuer. Merci de votre confiance.
Nous vous donnons rendez-vous en 2020 pour de nouvelles aventures musicales.
En attendant, pour bien accompagner vos soirées à venir, entre ripailles, rires et connivences, et faire la fête, nous vous proposons un florilège musical.
Bonnes fêtes à toutes et tous !
L’équipe de Sème La Zic.
Les Aventuriers 2019, Clap de fin!
Pour sa 15ème édition, le festival des Aventuriers aura une fois encore révélé son lot de bonnes surprises. Je ne m’attarderai pas sur les déceptions. A noter que parmi la programmation figuraient 8 femmes (La Dame Blanche, Muthoni Drummer Queen, Soom T & the Stone Monks, Suzane, Yugen Blakrok, Irene Dresel, La Chica, Estelle Meyer). Une volonté affichée de la part de la programmation de montrer qu’aujourd’hui les femmes ont bel et bien toute leur place dans le monde macho-masculin de la musique, comme le démontre le très beau film documentaire « Haut Les Filles » de Luc Armanet et Bayon, qui fut programmé au cinéma Kosmos le 16 décembre.
La première des satisfactions tient à la fréquentation, qui malgré les difficultés à trouver des transports, s’est avéré encore une fois plutôt satisfaisante pour les organisateurs (Service Culturel). A titre personnel, ayant assisté à plusieurs concerts du festival, voilà mon palmarès du cru 2019 :
-La première soirée, le 11 décembre, avec la rappeuse cubaine La Dame Blanche, qui dès son entrée théâtrale (cigare cubain aux lèvres, excusez du peu !) sur la scène de l’EGP a mis la foule dans sa poche. Une belle présence, un art consommé de la scène, et un set d’une heure parfaitement mené ont conquis le public présent pour cette soirée d’ouverture.
Le lendemain, j’ai été, comme le public dans la salle, très agréablement surpris par la prestation scénique de groupe Normcore, dont les membres se sont rencontrés lors des éditions précédentes du festival. Comme quoi, un festival ça sert aussi à ça, et le destin fait le reste. Une prestation très péchue, 4 garçons qui se donnent à plein… et le résultat fut là, le public étant conquis par ce jeune groupe. A revoir sur d’autres scènes.
La rappeuse Yugen Blakrok et son DJ, duo sud-africain venus de Marseille au pied levé remplacer l’artiste initialement prévue (Dope Saint Jude), ont livré une belle performance, mélange subtil de rap et de nappes électro. Le tout fonctionne très bien. Ensuite, Muthoni Drummer Queen, venue du Kenya, accompagnée de 2 danseuses et de musiciens, livra le 13 décembre, une prestation endiablée, chaleureuse. La salle fut encore une fois sous la charme de cette artiste.
Avant de terminer, je ne peux pas passer sous silence le très joli moment offert par Estelle Meyer, au public venu l’écouter à la médiathèque Louis Aragon le 14 décembre dernier. Une heure de bonheur, en mode piano-voix, entre textes intimistes et plus osés, mais avec une écriture superbe et parfois très poétique. Une chanteuse rayonnante, qui aime à se rapprocher du public, à circuler parmi ses rangs. Bref, ce fut un joli concert donné par une artiste généreuse. Au piano, Grégoire Letouvet, pour qui c’était la première au côtés d’Estelle Meyer, a sû parfaitement accompagné Estelle Meyer. Le public est sorti conquis de ce concert.
Enfin, comment ne pas évoquer la bondissante Suzane, seule en scène avec son synthé, véritable caméléon scénique, bondissante, qui enflamma la scène de L’EGP le 17 décembre, passant du morceau virevoltant au plus tragique, avec des références aussi élargies que Brel, Mylène Farmer, et un sens aigu de l’écriture. Ancienne serveuse dans un restaurant, théâtre professionnel où elle fit ses ses premières armes d’écritures après observations, elle a déjà une belle maîtrise de la scène. Si elle passe près de chez vous, ne la ratez pas! Un vrai talent !
Pour clore cette quinzième édition, Richard Kolinka a convié quelques ami.e.s. à venir faire la fête sur la scène de la salle Jacques Brel, . Ainsi le public pourra apprécier les prestations de Cali, Jeanne Cherhal, Bachar Mar Khalifa, Stéphane Eicher entre autres. A noter qu’une sculpture magistrale, un cavalier Samouraî réalisée par Fabrice Brunet a troné sur la scène. Un double rappel, puisque cette oeuvre avait été emmenée en tournée en 2006, par Kolinka et consorts (Bashung, Raphael, Aubert, Cali), et qu’elle figure parmi les nombreuses très belles oeuvres présentées actuellement à la halle Roublot, dans le cadre de l’exposition « Ciel Terre Homme » qui se tient jusqu’au 22 février 2020.
La soirée fut belle, bien que longue à prendre son vrai envol. De belles et émouvantes prestations signées tour à tour Jeanne Cherhal ( « l’an 40 », « Tombé du ciel » en hommage à Jacques Higelin), Mademoiselle K dans un registre plus rock ou Bachar Mar Khalifa, mélangeant sonorités arabes et musique rock, sans parler de Stéphane Eicher, qui visiblement affaibli et marchant avec une canne, nous livra quelques-uns de ses joyaux et une superbe version de « Déjeuner en paix ». La suite, après l’arrivée sur scène de Jean-Louis Aubert, offrit au public près d’1h de rab musical.. en mode Téléphone… »ça c’est vraiment toi », »New-York avec toi », « la bombe humaine », et une reprise en duo avec Cali de « One » du groupe U2. Cali se fendant même de reprendre « Beds are burning » de Midnight Oil.
Bref la fête fut belle pour cette 15ème édition du festival des Aventuriers.
Rendez-vous l’an prochain, pour une nouvelle édition de ce festival qui est devenu un vrai temps fort de la vie culturelle à Fontenay-sous-Bois.
Guillaume.
Irene Dresel, la techno en douceur.

Samedi 14 décembre, après avoir assister à la conférence avec Eric Tandy puis au concert d’Estelle Meyer à la médiathèque Louis Aragon (un superbe moment, entre douceur et chaleur humaine), les plus courageux-geuses ont rejoint la foule qui sera venue écouter Irène Dresel à l’Espace Gérard Philipe. Cette jeune femme, au look de Judith Henry (actrice française qui a un peu disparu des radars), proposera au public présent une techno très aérée, un brin sophistiquée.
Elle aussi passée (et diplômée ) par les Beaux-Arts, Irène Dresel n’hésite pas à concocter une recette musicale qui attire le spectateur autant qu’elle peut parfois le repousser. Si l’écoute s’avère parfois un exercice de style, aller « rencontrer » l’artiste sur scène relève toujours du meilleur moyen de juger.
Depuis ses débuts, Irène Dresel a eu l’occasion de fouler les planches de différents festival comme le Printemps de Bourges, Fnac Live, Nuits Secrètes. Autant d’occasion de conquérir, d’élargir son audience, de présenter sa musique, captivante autant que spatiale. Elle a également joué dans de grands salles tels des Zénith, à l’occasion de première partie d’artistes comme Rone.
Irène Dresel, qu’elle soit seule en scène, ou peut-être en duo avec le percussionniste Sizo de Givry, nous offrira son univers technoïde, fait de beat répétitifs, un rien allégoriques, qui parfois vous emmène dans des songes.
Cette musicienne-productrice, retirée du monde parisien pour le calme apaisant de la campagne, a néanmoins produit ces dernières années pas moins de 2 EP (« Rita » en 2017 ; « Icône » en 2018 ), et un album, paru au printemps 2019, « Hyper Cristal », qu’elle nous présentera à l’occasion de ce festival. Mélange de basse très présente et de nappes synthétiques quasi hypnotiques, le style de Irène Dresel est là. Désireux de nous attraper, de nous emmener, de nous transporter, le temps d’un disque, d’un concert.
Guillaume.
Le 14 décembre, Eric Tandy et Estelle Meyer : 2 Aventuriers à la Médiathèque.

Samedi 14 décembre la médiathèque sera placée sous le signe de l’Aventure… musicale! En effet, à 15h30, Eric Tandy, parrain de l’exposition sur le festival des Aventuriers et auteur d’un livre à l’occasion du 15ème anniversaire de cette manifestation musicale locale, viendra parler de l’histoire de ce festival, en compagnie de Richard Kolinka, France Cartigny. S’en suivra, à 17h, le concert d’Estelle Meyer, encore peu connue du grand public, mais dont le travail, le talent, devrait vite la faire émerger.
Après le bluesman américano-français Cory Seznec et surtout le trio toulousain Agathe Da Rama, en partenariat avec le service culturel, relancé en 2018, que nous recevons cette année Estelle Meyer. Mais commençons par Eric Tandy.

Hier, c’est à dire à la fin des années 70 (en 1978 précisment), du côté de Rouen, sous la houlette de son frère Gilles, le jeune Eric Tandy fait ses débuts au sein d’une formation de punk-rock, qui se nomme les Olivensteins, en référence au célèbre psychanaliste français.
Le groupe contient sept musiciens. Gilles est au chant, Eric s’occupe des textes. L’écriture déjà. après quelques premiers concerts qi leur valent un joli succès, les membres d’Olivensteins « montent » à Paris où là aussi, le succès est au rendez-vous. L’année suivante le groupe publie un premier disque, 45 tours, qui sera produit par le disquaire Mélodie Massacre où travaille… Eric Tandy. La boucle est bouclée. Le 45 tours sera vendu à 2000 exemplaires. La musique jouée par le groupe était assez contestataire dans l’âme, s’appuyant sur les textes d’Éric.
Après l’expérience des Olivensteins, notre homme s’est essayé à la carrière solo, avec notamment le disque « cafards bizarres » qui date de 1986-87, et réédité en 2015.
En 2011, le label Born Bad décida de ressortir les bandes enregistrées en 79-80. Effet immédiat, le disque connut un succès inattendu! Du coup les Olivensteins se reformèrent et remontèrent sur scène 2 ans plus tard.
Aujourd’hui, Eric Tandy a quelque peu délaissé le rock pour la photo, la chronique rock, l’écriture de livres. Son dernier, « Les Aventuriers : depuis 1993, l’épopée musicale du festival » relate donc l’histoire du festival. Il est aussi le commissaire de l’exposition qui aura lieu du 7 décembre 2019 au 10 janvier 2020. Ce sont autant de bonnes raisons de l’accueillir samedi 14 décembre à 15h30, en compagnie de France Cartigny, Richard Kolinka et Rodolphe Graindorge, avant le concert d’Estelle Meyer.
Estelle Meyer, justement, est une artiste multi-talents. Passée par les arts dramatiques, formée au chant lyrique, ayant un temps tâtée du théâtre, passionnée de poésie, chanteuse de rock, bref, le panel est très large et permet à Estelle Meyer d’aller dans plusieurs directions, de la chanson intimiste au cantique qui met en valeur son registre lyrique. Elle chante l’amour, le désir charnel, la femme, avec infiniment de justesse, de talent. Les orchestrations sont justes belles, sa voix vous captive et sa personnalité, mélange de Catherine Ringer, Juliette, de Rona Hartner, promet à qui l’écoute ou va la voir sur scène, un joli moment rempli d’humanité, de plaisir, d’échange.

La passion d’Eric Tandy pour le rock, le talent d’Estelle Meyer (accompagnée ce jour-là du pianiste Grégoire Letouvet), autant de raisons pour vous, de venir à la médiathèque le 14 décembre prochain à la médiathèque. Pour informations complémentaires, contactez la médiathèque au 01.49.74.79.60.
Guillaume.
Avec La Dame Blanche, C’est Cuba qui s’invite aux Aventuriers.

Yaïté Ramos Rodriguez, plus connue à Cuba sous le nom de La Dame Blanche, programmée au Festival des Aventuriers pour la soirée d’ouverture le 11 décembre (avec également Soom T &the Stone Monks) à l’Espace Gérard Philipe de Fontenay-sous-Bois, est une chanteuse qui mélange allègrement plusieurs styles musicaux, puisqu’elle mélange joyeusement la cumbia, le rap, reggae et dancehall. Vous le voyez, avec elle, on peut s’attendre donc à de belles ambiances musicales riches et colorées.
Sorti en mai 2018, « Bajo el mismo cielo » donne parfaitement l’idée du talent de cette artiste. Un flow très fluide et compréhensible, un univers sonore et musicale très ouvert, mélangé, fait de ce disque une pépite que j’aime beaucoup ( mon attrait pour la langue espagnole et l’Ile de Cuba doivent y être pour quelque chose 🙂 ).
« Bajo el mismo cielo » contient une dizaine de titres, qui promettent une chaude ambiance le 11 décembre prochain. Parfait pour lancer l’édition 2019, quinzième du nom, du Festival des Aventuriers. Dans ce cocktail musical, on trouve certes des styles musicaux différents, mais aussi l’utilisation d’instruments tels que la flûte traversière, l’accordion, le bugle.
Fille du directeur artistique de Buena Vista Social Club, ce groupe (dont le nom fait référence à une ancienne boite de nuit de la Havane) de vétérans musiciens révélés par le documentaire du même nom réalisé par Wim Wenders en 1999, qui remit au goût du jour des artistes comme Compay Segundo, Ibrahim Ferrer, Guillermo Portabales, Maria Teresa Vera, Yaïté Ramos Rodriguez a donc toujours baigné dans la musique. Mais loin de se contenter de chanter des airs traditionnels cubains, elle s’est attaché à écrire et chanter des airs qui parlent de la négritude, ainsi que les orishas, invocations aux esprits des afro-américains. Elle fut choriste et flûtiste pour le groupe Sergent Garcia, puis publia son premier album « Piratas » en 2014. Quelques années plus tard elle enregistre son second album « 2 ». Puis elle multiplie les rencontres et collaborations de qualités et dans des styles très différents, de Youssoupha à Salif Keita en passant par Oxmo Puccino, Adrienne Pauly (Aventiers 2012), Jeanne Cherhal (Aventuriers 2007), Pauline Croze, MC Solaar, ou encore No One is Innocent.
Tout cela fait autant de bonnes raisons de venir voir cette artiste venue de Cuba, pour démarrer l’édition 2019 des Aventuriers en mode festif, chaleureux. alors n’hésitez pas, prenez vos billets pour le 11 décembre et rejoignez la famille des « Aventuriers.ères. »
Cela promet d’être muy caliente !!
Guillaume.
Oyé Aventuriers ! Demandez le Programme (de la 15ème édition) !

Le 11 décembre prochain, dans 2 jours donc, le festival « Les Aventuriers », soufflera donc ses 15 bougies. Enfin la nouvelle formule, remise en route en 2005, par Marc Sapolin alors programmateur musical de l’Espace Gérard Philipe, avec la complicité, le soutien, l’aide précieuse du batteur Richard Kolinka, qui est un habitant de Fontenay-sous-Bois de longue date et cherchait depuis longtemps comment s’investir dans sa ville.
L’occasion était trop belle. Ses 3 soirées cartes blanches lors des éditions 2004, 2005, 2006, avec des invités prestigieux, laissèrent d’excellents souvenirs aux festivaliers. Le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis cette époque, le festival a enfin trouvé sa cohérence, son public, toujours plus nombreux et chaleureux chaque année. Une belle récompense pour l’équipe du service culturel municipal et pour Myriam Roque, qui après Marc Sapolin puis Assia Bouchebita, a pris en charge depuis 2016 la programmation musicale. Sans oublier tous les bénévoles qui chaque année participent du bon déroulement du festival et de l’accueil du public.
Suivant donc la recette qui se veut un mélange entre anciens confirmés et nouveaux venus sur la scène pop-électro, mais aussi du rap, l’affiche du festival 2019 ne dépare pas de ses devancières. Vous aurez ainsi l’occasion de venir écouter et découvrir des artistes tels que le groupe de regagae Soom T and the Stone Monks, le 11 décembre. Ensuite, la chanteuse cubaine La Dame Blanche nous offrira un set plein de chaleur afro-américaines avec son répertoire fait de cumbia, de dance-hall, de hip-hop. Ca promet!!!

Le rock sera également présent avec deux groupes très différents / Bryan’s Magic Tears, composé en partie d’ex-membre de Marietta (édition 2017 des Aventuriers), puis Totorro & Friends. Ce dernier offrira au public l’expérience d’un game-concert, sur la base d’un jeu vidéo. Belle soirée en perspective le 12 décembre.
Le 13 décembre, les rappeuses africaines Muthani Drummer Queen et Dope Saint Jude offriront un flow vindicatif, revendicatif, abordant des sujets de front, comme l’égalité sociale, raciale, la sexualité, la place de la femme dans la société.
Le 14 décembre, après Estelle Meyer, qui se sera produite à la médiathèque à 17h, suite à la rencontre (15h30-17h) avec Eric Tandy, venu à la médiathèque présenter son livre « Les Aventuriers, depuis 1993 : l’épopée musicale du festival », c’est une soirée techno, emmenée par Irène Drésel et La Fraîcheur et Léonard de Léonard, qui attend les festivaliers.


Lundi 16 décembre, les festivalier.è.s. pourront se rendre au cinéma Kosmos (situé à deux pas de l’Espace Gérard Philipe) assister à la projection du film documentaire de FGrançois Armanet, « Haut les Filles », sur le rock féminin, avec des artistes comme Brigitte Fontaine, Jeanne Added (édition 2017), Lou Doillon… et quelques autres. Le film sera suivi d’une rencontre avec le réalisateur. Sûrement un moment à ne pas manquer.
Le 17 décembre, soirée Pop / Electro avec la franco-vénézuelienne La Chica et la française Suzane. Enfin le 18 décembre, soirée Rock / Punk avec les groupes Rendez-vous et MNNQNS.
Enfin, pour terminer en beauté cette édition particulière, la soirée de clôture du 20 décembre, menée par Richard Kolinka, réservera aux festivaliers de beaux moments avec Bachar Mar Khalifa, Cali, Stéphane Eicher, Mademoiselle K, et peut-être un.e ou surprise.. mais chuut! je n’en dirai pas plus !
Bon festival à toutes et tous! Nous nous croiserons y sans doute.
https://www.festival-les-aventuriers.com/programmation
Guillaume.
Les Aventuriers ont 15 ans!

Comme chaque année à la même période, c’est à dire juste avant les agapes de Noël avec son cortège de cadeaux reçus ou faits en famille, son lot de repas qui se veulent soignés, entre le sacro-saint saumon, le foie gras et les bulles de champagne, oui avant tout cela, un évènement a lieu à Fontenay-sous-Bois, le festival des Aventuriers, qui fêtera joyeusement ses 15 ans cette année, du 11 au 20 décembre 2019.
Une fois encore, selon la volonté des programmateurs, l’affiche sera variée, audacieuse, alliance de jeunes artistes et de vieux briscards. Bref, un cocktail qui, depuis 15 ans, à doucement fait ses preuves, auprès d’un public mélangé, intergénérationnel.

L’histoire a commencée en 1993, jusqu’en 1998, à l’initiative de Marc Sapolin, alors programmateur de l’Espace Gérard Philipe, soutenu à l’époque par Bernard Pieterharens, directeur du service culturel, et la ville de Fontenay. Hélas,devant la difficulté de trouver son rythme ( 2 fois dans l’année, Juin et décembre) et un public, le festival est mis entre parenthèse en 1998. La programmation était un mélange de rock et de chanson française au départ. Y figurèrent entre autres des artistes tel(les) que La Grande Sophie, Peter Kröner, Louise Attaque, Shaï no Shaï, Christine Lidon, Michel Herblin, Les Objets, RoadRunners ou encore Mathieu Boogaerts et Mathieu Chédid. Vous le voyez, l’éclectisme était de mise, la qualité également.
Quelques années plus tard, en 2005, l’idée de relancer le festival est posée. L’équipe du service culturel cherche à relancer ce festival. Se pose alors la question de contacter une tête d’affiche médiatique. Coup de chance, l’ex-batteur de Téléphone et actuel membre des Insus, Richard Kolinka, est un habitant de Fontenay. Le contact est noué par l’entremise de Denis Monfleur, scultpteur, ami commun de Richard Kolinka et Marc Sapolin. Après une discussion, accord est rapidement trouvé pour qu’il organise la soirée de clôture avec des mais musiciens, sous forme de boeuf musical. C’est ainsi qu’il réunira le plateau suivant : M, Raphaël, Daniel Darc, et son complice de toujours, Jean-Louis Aubert. Cette première édition de la nouvelle formule est un succès public. Le festival relancé. Pendant encore 2 ans, Richard Kolinka parrainera le festival et fera la fête en soirée de clôture avec ses potes musiciens tels que Alain Bashung, Brigitte Fontaine, Cali, Sanseverino ou Hubert-Félix Thiéfaine. France Cartigny, Jeanne Cherhal, Elli Mereiros viendront également participer à ces soirées spéciales, faire la fête et communier avec le public présent. Car oui ce festival, qui clôt l’année civile, est avant une fête, un rassemblement d’aventuriers de la musique, de curieux de nouveautés sonores, issus d’horizons divers, parfois venus de très très loin.

Depuis 2005, sous l’impulsion de son « parrain » Richard Kolinka, mixée avec la volonté affichée par le service culturel d’offrir la chance à des artistes évoluant dans les sphères rock, reggae, électro, chanson française, world-music, le festival a trouvé son rythme de croisière, son public qui revient chaque année, avec même son lot de nouveaux spectateurs, avertis par le fameux « bouche à oreille ».
Lors des 14 éditions précédentes, le public, tout comme moi, a eu l’occasion de découvrir des artistes comme Anis, Jasmine Vegas, Foreign Office (2005), Holden, Claire Diterzi, Véronique Pestel, Asyl (2006), Alex Beaupain, Florent Marchet, Shaï no Shaï (photo du dessus), Chloé Mons (passée à la médiathèque, avec Yann Péchin en 2007), La bestiole, Poney Express, K-Lame (reçu à la médiathèque, en, 2008), Barcella, Adrienne Pauly (2008), Emily Jane White, Eiffel, Aqme (2009), Jim Jones Revue, Jessie Evans (2010), Mustang, The Legendary Tiger Man, The Toxic Avenger (2011), Stuck in the sound, François and the Atlas Mountains, Isaac Delusion, Rover (2012), Tuung, Frankie Rose, La Femme, Poni Hoax, Skip and Die, Dom La Nena (2013), Tuxedo Moon, Moodoid, Fakear, Slow Joe & the Ginger Accident (2014), Jeanne Added, Lonelady, Marie Modiano (2015), Demi Portion, Kacem Wapalek, Grand Blanc, Electro Deluxe, Guts, Dani Terreur (2016), Chilli Bump, Cannibale, Jasmine, Kasbah (2017), L’impératrice, Général Electriks, le trio Delgres, Agathe da Rama (reçue à la médiathèque en décembre 2018), Péroké, Elias Dris (2018).
Vous le constatez, tous les styles sont représentés dans ces programmations. C’est la volonté affichée par le service culturel.
Sachez que vous pouvez retrouver nombre (plus de 200!) cd de ces artistes à la médiathèque Louis Aragon de Fontenay-sous-Bois. A noter également que la musicienne-chanteuse Estelle Meyer se produira le samedi 14 décembre à 17h à la médiathèque, après une rencontre de 15h30 à 17h avec le photographe rock Eric Tandy, qui viendra parler du livre qu’il a réalisé à l’occasion de cet anniversaire, intitulé « Aventuriers, depuis 1993, l’épopée musicale du festival », et de l’exposition sur le festival, qui sera installée à l’Espace Gérard Philipe, à la médiathèque, et pour la dernière soirée du festival (20 décembre) à la salle Jacques Brel.
Reste à découvrir donc le menu musical concocté par l’équipe du service culturel.
Bon anniversaire à ce festival! Et merci à l’équipe du service du culturel qui d’année en année oeuvre pour nous régaler,avant la trêve de Noël. Place donc à la quinzième édition! Bon festival à toutes et tous! Pour vous donner un avant-goût, consulter la programmation en allant sur le site ci-dessous.
Guillaume.