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AC/DC, tel un phénix…


Le groupe australien, après une longue pause dû à de multiples soucis internes (décès du fondateur du groupe et guitariste Malcolm Young, remplacé par son neveu Stevie Young, à droite sur la photo ci-dessous, arrêt obligatoire pour soin auditif du chanteur Brian Johnson, remplacé sur la tournée précédente par l’ex chanteur de Gun’s’n’ Roses, Axl Rose, départ du batteur Chris Slade et retour aux manettes de l’historique Phil Rudd (deuxième en partant de la gauche sur la photo ci-dessous), sorti de ses problèmes d’alcool et de dépression), est de retour dans les bacs en cette année 2020 très très particulière, vous savez pourquoi.

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Ils nous reviennent avec un album « PowerUp » qui regorge d’énergie, de vigueur. Le groupe, à mon sens, n’a pas été aussi bon depuis bien longtemps. Les épreuves traversées les ont ressoudés, clairement, et ça s’entend dès le premier morceau, « Realize ». Johnson à retrouvé sa voix puissante, et derrière, la machine se met en route instantanément. Tel un phénix, ce groupe que l’on pensait au bord de l’implosion au vu de leurs malheurs, revient plus fort, plus déterminé que jamais. Une détermination qu’aurait sans doute apprécié Malcolm Young. Phil Rudd fait un retour remarqué au sein du groupe, pendant que Johnson retrouve toute sa force de chant donc, et le père Angus s’il ne se montre pas très inventif, n’en reste pas moins très très efficace et précis. En live ça ca va déménager comme toujours.

 

Sur cet album, les morceaux s’enchaînent à vitesse grand V, car le groupe fonctionne toujours en mode rouleau compresseur. Impressionnant d’efficacité. De puissance. l’auditeur ne voit pas les morceaux s’écouler. 12 au total, qui vous prennent sans jamais vous relâcher. Les gaillards ont une vitalité à plein tube. « Power Up », plein gaz!!! Mes préférés sont « Realize », « Shot in the Dark », les roulant « Demon fire », « Wild reputation », et le terminal boogie lourd « Code Red ». « PowerUp » est un album survitaminé, qui est un bel hommage à Malcolm Young. Il aurait été fier de jouer ce disque en live avec ses compagnons de toujours. Mais la Grande Faucheuse du Rock l’a rappelé à ses côtés. Mon seul regret est de constater qu’Angus donc se contente du minimum même si il le fait évidemment très bien, mais j’aurais aimé davantage de folie sur cet album de la renaissance. Reste que c’est assurément une bête de scène.

A noter que cet album ultra attendu pour les raisons évoquées au début fait un carton au niveau des ventes. Preuve que le public suit toujours ce groupe, que l’engouement ne se dément pas malgré le temps qui passe. Une belle fidélité à ce groupe légendaire du hard-rock, et qui, « hard as a rock »( titre d’une chanson qui figure sur « Ballbreaker », 1995), tient toujours gaillardement le haut du pavé. Chapeau messieurs !

Je vous laisse avec ces dinosaures du rock, inoxydables, et furieusement en forme.

Guillaume.

Et le Rock australien s’éveilla….


Pour nous qui sommes au cœur de l’hiver, l’Australie, appelée aussi l’Ile-Continent, est synonyme de bout du monde, d’ailleurs toujours ensoleillé, de vacance, de grandes étendues désertes dans l’intérieur des terres, mais aussi baignades dans l’un des 3 océans qui la bordent (Austral, Pacifique, Indien), de surf, également connue pour sa barrière de corail (en péril d’ailleurs), ses requins blancs, ou encore pour les amateurs de sport, l’Open de Tennis d’Australie qui chaque année ouvre la saison de tennis (où Roger Federer vient de conquérir son 20ème titre du Grand Chelem, record historique!!!)  à Melbourne, ainsi que le Grand Prix de Formule 1 sur le circuit d’Albert Park. Mais c’est aussi par ses groupes de rock, ce depuis la fin des années 60, que l’Australie s’est fait connaître. Le premier d’entre eux à obtenir une popularité est les EasyBeats, groupe de rock pop.

Très vite le rock australien va se trouve une figure de proue en avec le gang des frères Young, Malcom (décédé fin 2017) et Angus, je veux bien sûr parler de ACDC. Apparu à la fin des 70’s, accompagnés de Bon Scott au chant, Phil Rudd aux baguettes, Cliff Williams tenant la basse, orienté hard-rock, le groupe va voir sa popularité grandir et dépasser les frontières de l’Ile-Continent, pour devenir puis demeurer, près de 50 ans plus tard, la référence absolue du rock australien.

Plus tard des groupes comme Rose Tattoo (hard-rock, blues rock), mais également Inxs (variétés rock) ou Midninght Oil et son charismatique chanteur Peter Garrett (photo) dans un répertoire rock très militant, Men At Work (new wave, reggae), ou encore Silverchair, et le John Butler Trio, tous apparus respectivement entre les années 70 et aujourd’hui, ont contribué à faire de l’Australie une terre de musique.

Guillaume.

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