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I’m dying up here, tout sauf une mauvaise blague!!!


Alors, celle-là, c’est la série surprise de l’année pour moi, je m’attendais vraiment pas à accrocher autant cette petite troupe d’inconnus qui se risquent à monter sur scène pour faire rire un public pas toujours des plus sympas.

Au moment ou j’écris, je n’ai pas encore vu la deuxième saison, mais je peux déjà vous dire que la première est vraiment de qualité. A la production, nous retrouvons un petit “novice” en matière de comédie, à savoir Jim Carrey, ce qui est déjà un premier gage de qualité, non?

Dans IDUH, vous suivrez la troupe de Goldie, gérante d’un établissement où des jeunes comédiens, viennent s’essayer à l’exercice périlleux du stand up, bien connu en France aujourd’hui avec le Jamel Comedy Club, qui a lancé la majeure partie de la jeune génération de comiques Français. L’histoire se déroule dans les années 70 et à l’époque, le graal, c’est de passer dans le fameux “Tonight show”, présenté par Johnny Carson. Pour se faire, les comédiens doivent faire leurs armes chez Goldie, incarnée par la formidable Melissa Léo (vue dans Treme), seule véritable tête d’affiche de la série. Pour incarner les comédiens, vous retrouverez quand même quelques visages connus des amateurs de séries, comme Ari Graynor, qui joue Cassie, une jeune femme à l’humour corrosif, sorte de Blanche Gardin avant l’heure, qui s’emploie à pousser les portes du showbiz, pas encore prêt à accueillir des femmes avec une telle répartie sur le devant de la scène. Il y a également Michael Angarano (vu dans l’excellent “The Knick”), dans le rôle d’Eddie, un jeune comique qui débarque à L.A avec son acolyte Ron, dans l’espoir de percer dans la cité des anges, ils forment un duo à mourir de rire, vous penserez à moi pendant la scène des crevettes sauce piquante. Ca, c’est pour les visages les plus connus, mais IDUH m’a permis de découvrir des acteurs vraiment touchants et talentueux comme celui qui joue Adam, Ralph ou Brandon Ford Green, qui rentre dans les pompes de l’une des références de l’époque Richard Pryor. Il faut comprendre, que la série est bien plus qu’une comédie, on vit avec les humoristes, leurs moments de gloire, comme les passages les plus difficiles, la route vers Hollywood et le canapé de Carson est longue et chaotique.

Va-t’on parler musique me direz-vous? Oui et maintenant même!!! Car la B.O a la part belle dans IDUH, elle aide à retranscrire l’atmosphère des seventies. Empreinte de Soul et de Rock, un peu à la manière de The Deuce, dont je vous avais parlé il y a quelque temps, elle est aussi importante que les costumes et les décors qui sont eux aussi, très réussis.

Au programme, vous retrouverez quelques standards, mais pour ma part, ça a vraiment été l’occasion de découvrir pas mal de chansons et de groupes tel que Les Soulsations, Lynn Castle ou Python Lee Jackson. Après, pour ce qui est des plus connus, ça va de David Bowie aux Isley Brothers en passant par Donny Hathaway ou Iggy Pop. Ca y est ça vous donne envie? Pas encore? Alors, je vous propose de jeter un oeil à la bande annonce et à la playlist ci-dessous.

 

Laurent

C’est qui le patron??? C’est Jay!!!


Alerte blockbuster!!! Voilà 4.44, le 13ème album de Jay-Z, a t-on encore besoin de lui faire de la promo, me direz-vous? C’est vrai! Seulement quand l’une des légendes du hip hop sort un album pour la première fois depuis 4 ans et que celui-ci est sans doute ce qu’il a produit de mieux depuis une décennie, je pense que oui, ça vaut le coup d’en parler.

Bon, avant toute chose, pour nos adhérents, qui souhaiteraient se ruer à la médiathèque pour emprunter la pépite, ce ne sera pas possible tout de suite, l’album n’est (pour le moment) disponible que sur TIDAL, la plateforme de streaming musical de Jay, heureusement j’ai pensé à vous et vous ai mis le lien plus bas, dans la partie “Blogroll”, mais dès que ça sort en CD, c’est promis, on le commande!

Revenons à ce qui nous intéresse, le contenu du disque: 4.44 est une véritable porte ouverte sur la vie personnelle du mogul de Brooklyn, ses dérapages extra conjugaux avec “Becky with the good hair”

  

 ainsi que ses excuses à son épouse Beyoncé, ainsi qu’à Solange, la soeur de celle-ci, suite l’incident de l’ascenceur, les brouilles avec Kanye West etc… Des ragots, oui c’est vrai aussi et ça serait surement moins intéressant si, musicalement, l’opus n’était pas si abouti.

L’artisan de cette réussite, hormis Hov bien sûr, c’est No I.D, mentor de Kanye West et producteur historique et meilleur ami de Common, d’ailleurs, pour l’anecdote, dans un de ces anciens morceaux, Jay-Z dit : If skills sold, Truth be told I’d probably be, Lyrically Talib Kweli Truthfully, I wanna rhyme like Common Sense…” et bien c’est chose faite! No I.D étant l’unique producteur de 4.44 (fait très rare de nos jours) et son empreinte est telle sur les instrus, qu’on se croirait parfois sur des morceaux de Common.

Ce style soul avec beaucoup de samples (Donny Hathaway, Fugees…) colle parfaitement à Jay-Z et quand il ne parle pas de sa vie, il se montre très engagé dans la cause “Black live matters”, comme dans “The story of O.J” ou “Moonlight” avec des propos parfois controversés.

Pas de rappeurs en featurings pour Hov, seuls Frank Ocean et Damian Marley pour les refrains et les voix des femmes de sa vie, Blue, sa fille, Gloria Carter, sa mère et bien sûr, Queen B, son épouse.

Voilà, faites-vous votre idée sur 4.44 (le lien ici), personnellement, je dirais que c’est l’un des albums de l’année! The Roc is forever…

Laurent

 

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