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Eirem, une dernière Odyssée spatiale qui ne décolle hélas pas!

Après une longue pause créatrice (son dernier album, qui devait déjà être son ultime production musicale, date de 2018), Eirem, artiste fontenaysien, passionné de rock et musiques électroniques, nous revient donc pour un ultime tour de pistes sonores aux allures de balades intersidérales.
J’ai donc profité des longues semaines de confinement forcé, face au fléau viral qui nous y obligeait, pour écouter un peu de musique. « L’Odyssée Spatiale », concoctée par Eirem fut donc à mon menu.
Même si le titre me préparait à un voyage sonore particulier, des ambiances travaillées, j’avoue que j’ai été un tant soit peu déçu par le contenu. Oh bien sûr, il n’est pas simple de réaliser un ultime tour de pistes, fut-il dédié aux étoiles. Et c’est tout le mérite d’Eirem que de s’y être penché, appliqué, patiemment, comme un ouvrier à sa tâche devant son établi.
Seulement voilà, est-ce parce que je m’attendais à un bouquet final flamboyant, à un carnaval sonore qui me ravirait les esgourdes, que je fus relativement déçu par cet ultime opus à vocation sidéral? Sans doute.
Ce qui frappe tout au long de cette quasi heure (55 minutes ) de musique spatiale, c’est outre la longueur des morceaux, surtout la relative répétitivité qui parfois prend place.
Bon à ce stade,vous vous dites » mais il aime pas ce disque… »…pas tout à fait.
Car ce disque, comme tous ceux précédemment réalisés par Eirem, comporte des références musicales cachées ou non. Ici un hommage au grand Klaus Schulze (Magma), et puis des allusions à peine cachées à Jean-Michel Jarre, à Pink Floyd, à Stanley Kubrick (2001 L’odyssée de l’espace, bien sûr ) sont les petits moments de plaisirs que j’ai déniché dans cette odyssée stellaire.
Je trouve juste que cet album manque de lyrisme, d’envolées mélodiques qui me fassent décoller vers les étoiles, ce qui a l’heure où la capsule SpaceX à rejoint l’ISS là-haut dans l’espace pour un séjour de plusieurs semaines, oui cela est bien dommage.
Reste donc que cet album est tout de même agréable à écouter, ce qui est tout de même essentiel pour de la musique.
En tous cas, même si je suis donc mitigé sur sa dernière production musicalo-spatiale, Eirem nous aura gratifié tout au long de ces années de son amour pour la musique, le mélange des genres, en autodidacte complet. Merci à lui de nous avoir fait partager cela, et à vous, par ricochet. Je vous laisse ici les liens vers les articles précédents concernant Eirem.
https://semelazic.wordpress.com/2018/04/19/eirem-la-touche-finale
https://semelazic.wordpress.com/2017/03/27/eirem-dernier-chapitre/
https://semelazic.wordpress.com/2013/07/09/nouvelles-aventures-musicales-deirem/
https://semelazic.wordpress.com/2011/11/09/un-artiste-fontenaysien-eirem/
https://semelazic.wordpress.com/2015/12/12/et-maintenant-laller-retour-en-enfer/
https://semelazic.wordpress.com/2015/01/18/un-aller-retour-au-paradis/
https://semelazic.wordpress.com/2014/10/17/jall-blanc-30-ans-deja/
Guillaume.
EIREM, la touche finale !
Tout a une fin. Après 11 albums en presque 20 ans (le premier date de 1998 « Solstice d’hiver »), EIREM, musicien fontenaysien, a donc décidé voilà quelques mois déjà de ne plus composer de musiques, de ne plus nous offrir son univers qui, subtilement le plus souvent, parfois moins, mélangeait les genres musicaux. Du rock planant, hard, à l’univers classique, en passant par les sonorités acoustiques ou électriques, les ambiances planantes (parfois un peu trop), voire spatiale. EIREM ne s’est rien refusé. Aussi, pour vraiment refermer son aventure musicale, il nous sert ce deuxième et ultime volet de « Voyages, best-of 2009-2017« , composé de 21 titres, qui fait la synthèse des 6 derniers albums, dont les titres suivent : « Nature Intemporelle » (2009) ; « Rencontres entre 2 mondes : Ciel et Terre » (2010) ; « Bonzai Zen » (2011) ; « Ange », inspiré de musiques de films (2015) » ; « Démon », d’après l’Enfer de Dante »(2015) ; « Blanche Neige » (Ode aux grands espaces enneigés, 2016).
Vrai alchimiste d’ambiances, de sons, il nous embarque dans une farandole musicale, un peu folle, certes, mais qui résonne joyeusement. Il sait aussi ne pas renier ses influences, comme l’illustre clairement le morceau « Bienvenu au Royaume de Mr. Nuage », où la référence à Jean-Michel Jarre est évidente. Son éclectisme, il nous l’offre en nous embarquant sur des ambiances asiatiques, latines, sans oublier les boucles technos, électroniques, sur fonds de synthés et bruitages de cinéma, ou encore des envolées symphoniques alliées au hard rock., le jazz, bref notre homme explore toutes sortes d’horizons, de pistes… ce qui fait sa force, mais constitue aussi une (petite) faiblesse, dans la mesure où de fait, le disque manque d’une certaine unité (je sais, un best-of, par définition montre une palette large, mais là pour moi, c’est un peu trop).
La seule chose que je mettrai en bémol, c’est donc le nombre de morceaux (21) qui figurent sur ce 2ème volet de ces « Voyages » musicaux. Cela me semble, mais ce n’est que mon avis, trop! une douzaine voire une quinzaine aurait largement suffit à faire de ce disque un best-of un parfait reflet de ce que EIREM aime à créer musicalement, par ses assemblages.
Néanmoins, comme le démontre ses 11 albums, ce best-of est agréable à écouter, par longues séquences, et peut donner l’envie de se replonger dans les albums précités.
Alors si vous aimez les kaléidoscopes musicaux, cet opus ne peut que vous plaire.
Guillaume.
Rêveries
Les nouvelles compositions instrumentales D’Eirem sont rassemblées dans un nouvel album nommé « Blanche Neige ».
Tout d’abord la pochette, est-ce que le concepteur n’aurait pas puisé son inspiration sur l’album de Supertramp » Even in the quiestet moments », ce piano sur la neige ? Et puis remarquez la sculpture, un pt’it clin d’œil à un carrefour bien connu de Fontenay-sous-bois ? Mais le livret est un peu trop kitch à mon goût !
J’ai écouté plusieurs fois cet album pour vraiment le découvrir et y prendre plaisir. Kaléidoscope d’ambiances sonores façon cinématographique aux couleurs tantôt apaisantes qui nous amènent à la rêverie, tantôt stimulantes, comme la fête chez les lutins …
De belles mélodies, une ambiance sonore homogène qui nous fait voyager.
Il nous parle d’arrêter la composition … je n’y crois pas !
Ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin !
Enitram
Eirem, dernier chapitre!
Voilà, c’est fini! Terminus! Ainsi l’a décidé Eirem, musicien-auteur-compositeur fontenaysien, qui avec « Blanche Neige« , referme le livre de ses aventures musicales, démarrées au seuil des « Solstices d’hiver » en cette année 1998 qui vit la France du foot devenue championne du Monde. Il le referme donc près de 20 ans plus tard avec cet opus dont la pochette (piano à queue posée sur un iceberg dans un décor de Grand Nord, où, sur la berge trône la sculpturale œuvre, que les fontenaysiens peuvent admirer quotidiennement en leur cité) plante le décor et l’ambiance.
L’univers musical de ce dernier chapitre sera aéré, spatial, en mode nature avec un grand N. L’ouverture avec Avatar G.1, morceau très léger d’Erik Satie, aux sons de harpes et violons, donne le La! Mais dès le second morceau, Eirem nous surprend avec « Aurore boréale », où les références à Jean-Michel Jarre meilleure période (Oxygène, Champs Magnétiques) sont évidentes. S’en suit « Jazz des Cimes » sur lequel Eirem mélange joyeusement les sonorités funk aux ambiances plus feutrées, douces. « Piano Brame », très mélodieux, est une ode à la Dame Nature (on y entend l’eau qui coule, les oiseaux….). « Blizzard »-« Watch falling the snow »et « Kaleidoscope » offrent une trilogie étrange, féérique, qui n’est pas sans nous dire que la Nature, le Grand Nord, malgré son côté unicolore et froid, réserve des ambiances et ressentis parfois surprenants.
A mi parcours (16 titres et un Bonus) de cet album, Eirem et sa muse Kiki, nous proposent une joyeuse autant qu’inattendue farandole.
Après un « Slow movement in the snow », « Loup Yeti » s’ouvre sur un crépitement de feu (faut bien se tenir chaud dans ces Paradis Blanc, comme le dirait Michel Berger), et un hurlement lointain de loup! Après une introduction encore une fois très « jarrienne », Eirem lâche les chevaux et nous emmène dans une « quiétude relative », car, dans ces grands espaces, il est clair qu’un danger peut toujours arriver, d’où un sentiment de quiétude, de calme, de sérénité, relatives.
Outre le froid, les aurores boréales, le silence des grands espaces, le Grand Nord permet d’observer un ciel dénuée de toute pollution, laissant apparaître les constellations d’étoiles… et parfois quelques morceaux de météorites qui filent sous nos yeux de terriens ébahis! Tout ça pour vous dire, que oui, Eirem sait nous emmener, nous transporter dans cet ailleurs plein de rêves, de beauté, vers cet Nature immaculée, et ses spectacles sublimes.
Pour refermer son grand livre musical, Eirem nous invite à passer une nuit Blanche… rien que ça! N’oubliez pas vos doudounes, moufles, et tout ce qui pourrait vous tenir chaud! :-)… Le piano y est léger, mélodique, aérien! Puis vient le moment de recueillement au sons d’un orgue d’église qui joue du Purcell, soutenu et accompagné par un chœur de femmes. Le morceau Bonus « Crepuscule Blanc » est tiré de l’album « Jall Blanc ».
Eirem tire donc le rideau, nous laissant un panel musical riche et varié évoquant tour à tour le voyage dans l’espace, le Commandant Cousteau, l’Asie, son goût pour le cinéma, l’Enfer de Dante, ou les grands espaces enneigés.
Alors si vous êtes sensible à tous ces aspects, à la musique, au voyage qu’elle peut nourrir, procurer, n’hésitez pas à découvrir l’univers riche de Eirem!
Guillaume.
Un aller-retour au paradis
Un concept, une idée et nous voilà embarqués. Une musique de film, sans film. Une musique qui nous pousse dans notre propre imaginaire, dans nos retranchements intimes, puisque tout le travail est à faire. Se laisser guider mais de loin, de très loin est très judicieux. Intéressant ce concept. On en arrive parfois même à oublier la musique….
Chapeau !!! Eirem, une idée originale. Tu mêles avec aisance et même semble t-il avec facilité, les genres musicaux : l’électro, le rock, le classique…, les différentes ambiances : la tragédie, l’espoir, et même l’humour avec l’Alleluia (d’ailleurs je pense que le bonus conclut parfaitement ce cd).
En écoutant cet album, on ressent le plaisir que tu a pris pour écrire et scénariser cette musique de film.
Mais je dois dire que j’attends avec impatience la suite, c’est à dire l’Enfer et ses démons…
Et inquiétude très « terre à terre » de la discothécaire que je suis : où je le range, moi, ce cd ?????
Michèle
Jall Blanc… 30 ans déjà!
Pour fêter ses 30 ans d’existence (formé en 1984), Jall Blanc, groupe fontenaysien formé autour de Eirem, aime à prendre son temps pour composer et nous livrer ses créations musicales. 2014 voit donc leur retour, avec un album résolument tourné vers les ambiances pop-rock des années 70. Sur la pochette,d’un rouge incandescent, un aigle prend de la hauteur. Cela laisse à penser que la musique de « Couleur Pop-rock », enregistré en 2013 mais sorti cette année, va faire de même. Après une enrée en matière de qualité avec « Riding Mob », je m’attendais à une suite de la même tenue… Je fus en partie déçu. En partie seulement, puisque sur les 11 morceaux proposés (composés en majorité par Philippe Grolleau-synthés, guitares-) il en est qui tirent leur épingle du jeu, tels que « Cherokee », « No man’s land », et « Prélude aux champs de batailles ». Des morceaux tels que « Aigle« , « Galaxy » qui clot l’album, ne m’on pas fait prendre la hauteur espérée. Reste que cet album contient des clins d’oeils aux groupes anglo-saxons des années 70, comme Saga, Yes, Genesis.
Vous qui aimez le pop-rock instrumental, n’hésitez pas à écouter et découvrir ce groupe. Si vous souhaitez en savoir plus, sur leur discographie, vous pouvez vous reporter sur le blog du groupe : http://jallblanc.unblog.fr/
Guillaume.
Nouvelles aventures musicales d’Eirem.
Contrairement aux précédents albums qu’il a composé, Eirem, musicien fontenaysien, dans son son nouvel opus intitulé « Couleur classique« , prend donc résolument le virage vers des compositions aux accents de musique classique. Ici, il s’entoure des autres membres du groupe Jall Blanc : Marie-christine Rétro, au piano et claviers, Philippe Grolleau, claviers. Eirem se chargeant lui des percussions et également des claviers.
En ouverture, « Aux rois d’Antan« ,un morceau qui renvoie au moyen-âge, puis il enchaine avec un titre « Hauts bois clairs« , où bien sûr les hautbois sont présents, mais aussi les voix féminines, et l’atmosphère nous donne à imaginer des ambiances de Cour royale, voire de scènes de danses.
S’en vient ensuite un « Droopy classique » déroutant, en rupture avec ce qui précède, puisque des boucles électroniques interviennent, dans une ambiance asiatique, zen.
Eirem revient à son thème principal, le classique, avec « Un point c’est tout« , « Mont St Michel« , le très beau « Voix blanches » avec ce choeur d’hommes et femmes, nous embarquant dans un univers clos, mystérieux.
Seul regret, le morceau « Ballade à Figueras« , hommage à la ville où habita Salvador Dali. Il eut mérité un brin de folie, de rythmes plus enlevés, à l’image de l’artiste.
Pour finir, Eirem nous offre une « Valse des pantins » (sans doute un hommage de cinéphile au film de Blake Edwards avec Robert de Niro), qui eut là aussi mérité un autre sort.
Au final, un disque à mon sens inégal, mais qui réserve tout de même de jolies surprises.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient poursuivre la découverte de ce musicien, je les renvoie sur les sites suivants :
Guillaume.
Un artiste fontenaysien : EIREM
Une chronique un peu particulière consacrée à un artiste Fontenaysien, dont nous avons appris l’existence depuis peu, et pourtant EIREM existe depuis 1997. Avec à son actif 8 albums. Il nous en a donné quatre (Eh oui Eirem, j’ai tout écouté !). Dans l’album Voyages qui est un best of, je m’aperçois que je préfère les titres tirés d’Océanus. J’aime beaucoup l’album Nature intemporelle de 2009, et j’ai un petit faible pour Bonzai zen, qui paraîtra sûrement très bientôt sur son blog, notamment chinoiseries 2012 et Bonzai zen. (J’espère qu’on aura droit à notre petite carte postale japonaise…).
Alors Eirem c’est quoi ? et bien d’abord c’est de la musique électronique, de la pop planante, très zen (on peut comparer à Vangelis, Deep Forest, Enigma…). La musique d’Eirem nous embarque dans différents univers, que dis-je dans de nouvelles galaxies, toujours plus loin, toujours plus près, un monde parallèle qui semble une évidence à présent qu’il existe…
Et pour conclure, je vais faire une petite suggestion (qui n’est qu’un humble avis de discothécaire), parfois on aimerait entendre une voix, un chant sur certains morceaux. Et pourquoi pas la voix de Kiki ? (Non non j’ai rien dit…)
Michèle