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Aventuriers 2015, bon cru !
L‘édition 2015 du Festival des Aventuriers s’est refermé le 17 décembre avec le concert de Marie Modiano et Hubert-Félix Thiéfaine, sans oublier le groupe (duo) toulousain, lauréat du tremplin aventuriers, qui va ouvrir cette dernière soirée : Les Rusty Bells.
Premier constat, le public a répondu présent en nombre, à chacune des soirées programmées à l’Espace Gérard Philipe. En effet, que ce soit pour le concert d’ouverture avec les revenants britanniques d’Asian Dub Foundation, la soirée suédoise avec Annika and the Forest & Jay Jay Johanson, ou le concert intimiste et un brin sombre de Jeannne Added et ses deux acolytes, la salle était bien remplie. Le public, encore une fois majoritairement jeune, semblait heureux de ces soirées, près d’un mois après l’horreur survenue au Bataclan notamment. Finir l’année dans la bonne humeur partagée avec les artistes programmés, a fait du bien à tout le monde, artistes compris.
Donc, le soir d’ouverture, mardi 8 décembre, après une prestation sans relief du duo pop-électro Chamberlain, Asian Dub Foundation, dont c’est le grand retour scénique a pris la scène et délivré une prestation tout en énergie, en intensité. Le jeune chanteur du groupe se démenant sans compter sur scène. 75 minutes de musique plus tard, les gars de Birmingham ont pris congés du public. Seul bémol, un son beaucoup trop fort.
Le mercredi 9, place aux femmes, avec Milan et Jeanne Added. N’ayant pas vu Milan, je parlerais donc de Jeanne Added, qui se produisait en trio, avec juste un clavier et un batteur. Ambiance intimiste, parfois noire, textes mis en valeur par la voix travaillée de Jeanne Added (la formation au chant lyrique, ça aide!). Mélodies minimalistes, parfois lancinantes, prenantes. Un peu plus d’une heure de show, conclue par un morceau à capella, que testait Jeanne Added, en vue sans doute de l’inclure à son prochain album.
Vendredi 11, la soirée avait des accents nordiques, puisque Annika and the Forest et Jay Jay Johanson occupèrent successivement la scène. Annika, qui proposait une ballade dans le grand nord, aidé par une violoncelliste et une section rythmique au point, ne m’a pas vraiment emballé. Je n’étais d’ailleurs pas le seul, au vu de quelques commentaires entendus ce soir-là. Jay-Jay Johanson, de chemise verte vêtu, et seulement soutenu par un clavier et un batteur, nous a, durant plus d’une heure, proposé un show sans grande surprise certes, mais sa voix et les mélodies très épurées fonctionnent toujours aussi bien. Le public, là encore fut très enthousiaste. Après sa prestation, à l’instar des autres artistes passés les soirs précédents, le grand suédois s’est attardé avec le public qui lui demandait ou des autographes ou simplement avait envie de discuter. Simplicité, proximité.
N‘ayant pu assister aux concerts d’Aline et Lonelady, ni à celui du 16 avec Rockets from the Tombs et Verveine, je terminerai en vous disant que ce festival, qui prend chaque année de l’importance au travers d’une programmation toujours plus élevée en qualité, j’ai un regret en forme de souhait : où sont passés les groupes avec des guitares ?
Bonne fin d’année à toutes et tous, que ces fêtes vous soient joyeuses, festives, musicales, chaleureuses ! A l’année prochaine !
Guillaume.