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Tu vas pleurer, mais après tu iras mieux…
Attention Talent ! Artiste hors norme, ce printemps 2016 a vu arriver le premier album Dawn de RY X, artiste aussi connu sous le nom de Ry Cuming. Cet artiste australien, installé en Californie, est compositeur, chanteur et producteur. Vous connaissez au moins un chanson de cet album, la ballade Berlin a été retenue pour la pub d’une grande marque.
Sous ses airs de hipster à barbe, le regard triste, portant des bonnets trop larges et traînant sa nonchalance il nous propose un mélange de folk et de pop parsemée de musique électronique. Il nous propose surtout 12 odes à la lenteur, à l’introspection et au minimalisme. Des pépites musicales toute en simplicité pour partir à la recherche d’une paix intérieure, une ambiance feutrée mais chargée émotionnellement.
Quelques accords à la guitare, quelques notes de piano, des cordes discrètes et des beats bien sentis… des arrangements délicats, hypnotisants… Et puis cette voix éthérée, fragile et délicate, si charismatique… C’est aussi bon qu’un gros câlin…
Un bijou à garder pour soi. A prescrire dans des moments solitaires, chargés en émotion.
Michèle.
Une pop fougueuse et efficace
Voici une pop-folk originale. Courtney Barnett, artiste australienne, nous propose son véritable premier album Sometimes I sit and think, and sometimes I just Sit. Je reconnais que ce fut pour moi une véritable découverte. Cette jeune femme de 27 ans nous convie à un mélange de country-rock et de garage-rock.
L’album nous révèle un talent singulier, une personnalité inattendue et déconcertante. Courtney a une voix particulière, traînante et énervée à la fois. Il dégage de ce cd une énergie pétillante, de l’autodérision, des chansons variées et percutantes.
Cet album nous laisse une impression ambivalente, tout comme la personnalité de l’artiste d’ailleurs. Une envie d’insouciance et de spontanéité, mais aussi une envie de nous asseoir pour réfléchir et méditer.
Un talent tout neuf à découvrir et à suivre…
Michèle
Robben Ford se promène à Nashville.
Depuis longtemps, le grand (par la taille, comme par le talent) Robben Ford, promène son jeu et son style de guitare à la lisière entre le jazz, le rock, le blues-rock, le folk-rock. Eclectisme au menu.
Après avoir enregistré et tourné en duo acoustique avec son maître Larry Carlton (album « Unplugged » chroniqué ici en juillet 2013), Robben Ford, 63 ans, nous revient en solo, un album dédié à la musique née à Nashville. D’entrée, il nous attrape avec « Green grass, rainwater« , un morceau cuivré, groovy, rempli de blues. Les rues de Nashville s’ouvrent à nous… la promenade se poursuit par « Midnight comes too soon« , petite ballade bluesy comme je les aime. « Ain’t drinkin beer no more » et « Top down blues » marquent le retour à une sauce musicale épicée, teintée de blues, de cuivres, où la guitare de Mister Ford virevolte en un jeu fluide, aérien. Je passe sur « Different people« , morceau faible à mon goût. L’escapade musicale reprend de plus belle dès « Cut you loose » jusqu’au terminal « Just another country road« , la musique se fait dansante, bluesy, enlevée, dont l’ambiance rappelle Tony Joe White ou Dr. John.
Ce cru » Ford 2014″ est du meilleur goût. A découvrir sans tarder.
Guillaume.
JJ CALE, le troubadour, parti vers les grandes prairies
Musicien rare, homme discret, guitariste et compositeur, John Weldon Cale alias JJ Cale, créateur du style Laid back (dû à sa voix nonchalante, et à son jeu très « tranquille »), est parti sans laisser d’adresse, si ce n’est celle du Paradis, rejoindre nombre de ses compères de la six cordes. Le folk rock, la country, le blues, sont au choeur de son répertoire. Ses influences allaient de Hank Williams à Django Reinhardt, Les Paul ou encore Chet Atkins.
Fuyant les médias, se produisant rarement sur scène, il laissera une trace importante tant son style de jeu, ses compositions, ont inspiré les musiciens de tous genres confondus : Carlos Santana, Mark Knopfler, Francis Cabrel, Lynyrd Skynyrd, Johnny Cash, pour ne citer qu’eux, se sont nourri du style et de la musique de JJ Cale. « After midnight« , « Cocaine« , Travelin’light » sont les morceaux les plus connus de ce musicien discret.
Peu prolifique dans les années 70 et 80, il faudra attendre les années 2000 pour apprécier régulièrement son talent musical (4 albums entre 2004 et 2009 ! ). En 2006, il avait enregistré en compagnie de son disciple Eric Clapton, « road to Escondido« . Un joli moment musical, où la complicité est évidente entre les 2 artistes.
A 75 ans, JJ Cale s’en est allé, comme il a mené sa carrière musicale : en toute discrétion.
Vous retrouverez quelques uns de ses disques à l’espace musique, notamment :
Troubadour ; Anywhere the wind blows ; To Tulsa and Back ; Road to Escondido ; To Tulsa and back ; Roll On.
Guillaume.
Stephen Stills, une carrière bien remplie…
Stephen Stills, guitariste-chanteur, qui fit parti dans les années 70 de 2 groupes importants de la culture musicale américaine, Crosby Stills Nash & Young et Buffalo Springfield, s’est fait discret depuis longtemps, ne revenant que rarement sur scène pour jouer aux côtés de ses compères Neil Young, Graham Nash, où comme en 2008, de son ex-femme Véronique Sanson, et de leur fils, Christopher Stills, lui aussi guitariste-chanteur.
Carry On, maginifique coffret édité par Warner, regroupe 4 cd et un superbe livret rempli de photos personnelles, égrenant toutes les époques de la carrière de Stephen Stills.
Je vous avoue, je ne connaissais pas bien ce musicien, ni trop CSN&Y, et mal Buffalo Springfield… Nul n’est parfait !!! Ce coffret très complet permet à l’auditeur une plongée dans l’univers de la folk music américaine, chère également à des artistes tels Simon & Garfunkel, Bob Dylan, Pete Seger, pour ne citer qu’eux. Une époque bénie de la culture musicale américaine, quelques années après Woodstock.
Si vous êtes nostalgique de cette époque, si vous voulez juste découvrir cet univers, cette période musicale particulière, ce coffret dédié à Stephen Stills est une bonne entrée en matière.
Ce document vous attend à la médiathèque.
Guillaume.
Il sème la tempête…
Et oui, même après tant d’années, je reste profondément émue à l’écoute de sa voix suave, écorchée mais aussi qui sait être malicieuse. J’ai toujours les poils quand j’entends ses textes, de véritables poèmes impétueux, denses, exaltés, mystérieux. Et comme un amant expérimenté, il sait toujours nous surprendre et se renouveler.
BRAVO Monsieur Dylan, votre album, 50 ans après la parution du premier, est véritablement sublime et surtout incontournable.
A écouter la valse irlandaise de 14 minutes de The Tempest, sur le naufrage du Titanic, Roll On John, émouvant hommage à John Lennon, et pour la note humoristique, le morceau que l’on entend le plus Dusquesne Whistle. Mais honnêtement j’aime tous ses morceaux, que j’écoute en boucle. Ah et je n’oublie pas les glaçons dans le whisky 🙂
Michèle