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It’s a Cole, Cole, world…

S’il est de plus en plus acquis que Kendrick Lamar est le digne héritier de 2pac et si on devait trouver la relève d’un Hip Hop façon Nas, J. Cole serait celui-là et son « 2014 Forrest hills drive » vient confirmer cette idée.
D’abord, car il réussit la même prouesse que son prédécesseur avec « Illmatic » : classer un album disque de platine sans promo, ni guests. Forrest hills drive est un album solo au sens propre, 13 morceaux avec uniquement le rap du MC de Jersey.
Cet opus est un voyage qui retrace les différentes époques de la vie du jeune Jermaine, la 1ère partie nous raconte sa jeunesse avec « January 28th » ou « Wet dreamz » où il nous raconte sa première fois avec une femme de façon plutôt drôle, jusque dans son clip, qui exploite le concept du « puppy love » littéralement et évite les clichés habituels.
Les tracks suivants sont son constat sur le rap actuel avec notamment « A tale of 2 cities » et « Fire squad » qui sont, pour moi les 2 morceaux coup de poing du CD et démontrent le grand écart entre ce qui se fait actuellement (trap music etc…) et le flow de Cole, comme quoi, suivre la tendance n’est pas toujours une bonne idée.
Il clôture son disque sur ses aspirations futures et se permet même de pousser la chansonnette comme sur « Hello » ou « St Tropez » et sans autotune évidemment, son « Note to self » qui dure 14 minutes n’est pas sans rappeler le « Last call » de Kanye où il fera ses remerciements teintés de quelques messages à ses congénères.
D’ailleurs cet album est plein de clins d’œil comme sa pochette qui rappelle celle d’Eminem pour « The Marshall Matters LP » ou encore January 28th qui fait écho au « December 4th » de Jay-Z, patron de Roc Nation, le label de Cole.
Un classique du hip hop moderne, ressorti en version live enregistrée lors d’un concert à Fayetteville, l’endroit ou J. Cole a grandi.
Laurent