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Nos samples rendez-vous #13 : Fabe et George Benson
Voilà un morceau qui porte bien son nom, car comme son auteur, il fait partie du passé du rap Français. Fabe, artiste engagé et important du rap des années 90/2000 a malheureusement quitté la scène il y a plusieurs années maintenant et c’est bien dommage. Pour ceux de ma génération, qui connaissent un peu son œuvre, il est reconnu comme l’un des plus habiles paroliers de sa génération, ses rimes ont bercé mes années collège et lycée (tu sais très bien que je parle de oit Riya) et c’est avec ce morceau que je l’avais découvert.
Issu de son premier album « Befa surprend ses frères », le single utilise un sample de George Benson sur le morceau « This masquerade », tiré de l’album « Breezin » en 1976. Le génial guitariste de Pittsburgh a été samplé un millier de fois, mais ce tout petit riff de guitare et cette voix si envoûtante est d’autant plus importante car elle a véritablement lancé sa carrière et lui a permis d’être récompensé d’un grammy.
Laurent
Torsten Goods, à la croisée des cultures….
Torsten Goods… cet artiste, jusqu’alors, m’était totalement inconnu. Renseignements pris, le bonhomme est un chanteur-guitariste-compositeur allemand, né à l’orée des années 80.
Après un apprentissage et des gammes auprès de Bireli Lagrène, Mike Stern (excusez du peu !!! ), il revendique une influence musicale tirée de Stevie Wonder, George Benson ou… Freddie Mercury. Belle palette !
Depuis 2001, le jeune musicien au look de jeune premier (voir pochette de son nouvel album), a déjà 5 disques à son actif. Le 6ème, Love comes to town, est un subtil mélange de toutes ses influences . Unlucky like me qui renvoie à Stevie Wonder et à Toto, Right here waiting, moment tendre de l’album (une reprise du titre de Richard Marx), Someone like you ou encore le standard jazz They can’t take that away from me, ici interprété en duo avec Viktoria Tolstoy, démontrent que le jeune chanteur-guitariste allemand est à l’aise en toutes circonstances. Outre la chanteuse suédoise, il s’est adjoint les services de pointures comme le trompettiste Till Brönner, le tromboniste Nils Landgren.
Sans oublier When loves come to town, qui, certes de qualité, ne possède pas la magie de la version enregistrée par U2 et BB. King, figurant sur l’album de la bande à Bono « Rattle and Hum », sorti en 1988.
Au final, le résultat est certes agréable à écouter, mais manquant parfois de fougue, de punch, de vérité, choses que réclament le blues, la soul, le rhythm’n’ blues.
Je vous laisse donc juge…
Guillaume.