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Il y a dix ans, l’archange Michael rejoint le Paradis.


Ce 25 Juin 2009, une nouvelle secoue le monde de la musique. Michael Jackson, alias « King of Pop », alias « Bambi », décédait subitement, à 50 ans. Septième d’une famille de neuf enfants comprenant aussi deux soeurs, les chanteuses La Toya et Janet Jackson. Un père sévère, une mère bienveillante, et des grands frères déjà tous chanteurs ou musiciens, le petit Michael ne peut que suivre leurs traces. Entrer dans la lumière.

Le gamin, au talent inné, aussi à l’aise pour chanter que danser, va ‘intégrer, à 6 ans, contre l’avis de son père, qui finalement, se rangera devant le talent évident de son fils, le groupe de ses frères, et former les fameux Jackson Five. A onze ans, il devient chanteur professionnel, leader vocal du groupe. Ses qualités artistiques précoces, en plus de sa bonne bouille barrée d’un sourire charmeur font très vite de lui la mascotte et le leader du groupe, qui, géré par le père, entame des tournées incessantes aux Etats-Unis et dans le monde. Le phénomène Michael Jackson est en route. Dès 1971, le prodige décide de mener une carrière en solo, parallèlement au groupe Jackson Five. Ces années lui servent de laboratoire musical et scénique, pour peaufiner son style musical et artistique.

Le deuxième tournant de la carrière de MJ, se situera en 1979. Pour l’enregistrement de « Off The Wall », il fait la connaissance du producteur-musicien Quincy Jones. Rencontre déterminante pour lui et la suite de sa carrière. L’album aura un beau succès et sera le début d’une fructueuse collaboration artistique. Par la suite, Quincy Jones produira l’album « Thriller » (1982), qui contient plusieurs tubes tels « Billie Jean« , « Thriller« , « Beat it« , puis ce sera l’album « Bad », en 1987. Les 3 albums connaîtront un immense succès.

Pour compléter cette dream team naissante, le réalisateur John Landis est appelé. Il mettra en images, à la manière de courts-métrages très sophistiqués, (qui ringardiseront de fait tous les clips tournés jusque-là, et cette façon de faire servira de mettre-étalon pour les années qui suivront) trois des plus gros tubes de la star à savoir : « Thriller », mais également « Billie Jean » et « Beat it ». Le réalisateur possède une filmographie aux styles variés, entre comédie, comédie musicale et film d’horreur. jugez plutôt : « American College » (1978), « Blues Brothers » (1980), avec John Belushi et Dan Aykroyd, le génial « Un fauteuil pour deux » avec Eddie Murphy et.. Dan Aykroyd, « Twilight Zone » (1983), « Un prince à New-York » avec Eddie Murphy, ou encore « Le flic de Beverly Hills 3 » (1994). Adulée au

L’album « Thriller » connait un succès mondial, vendu à plus de 25 millions d’exemplaires à l’époque!!. La popularité de Jackson explose. Il devient une star mondiale. Adulé au-delà du raisonnable, traqué à ses moindres faits et gestes. Ses apparitions en public provoquent l’hystérie des fans. L’artiste ne s’appartient plus.

Toujours à l’affût de la nouveauté, il n’hésite pas à intégrer des éléments de rap, de r’n’b, de rock, soul music dans ses compositions. Il s’entoure aussi de musiciens de premier ordre tels Eddie Van Halen (pour le fameux solo de guitare sur « Beat it »), ou Steve Lukather, Mike Porcaro, tous deux membres du groupe Toto, pour assurer les parties de guitare et basse sur certains de ses tubes de l’album « Thriller ». MJ, danseur exceptionnel, véritable bête de scène, chanteur au style si personnel-très saccadé parfois- laisse éclater son talent et électrise les foules, partout dans le monde. Exigeant, hyper méticuleux et créatif, ses shows sont toujours un véritable spectacle pour le public. Outre les musiciens précités, il a également collaboré avec son frère Jermaine et sa soeur Janet ( à retrouver dans la liste des vidéos en bas d’article). Sans oublier des artistes comme Stevie Wonder sur « Get it« , Freddie Mercury, Britney Spears, Paul Mac Cartney

Dans les années 80, 90, Michael Jackson, hormis donc « Thriller », va publier 3 autres albums qui vont marquer leur époque et connaitre des records de vente : « Bad » (1987), « Dangerous » (1991), « History » (1995). Avec les Beatles et Elvis Presley, il est le troisième plus gros vendeur de disques de l’histoire.

Entre ses tournées gigantesques, l’artiste, fasciné par l’univers de « Bambi », et surtout du « Magicien D’Oz » (film dans lequel il tournera aux côtés de sa marraine de spectacle Diana Ross), va acheter un domaine, qu’il baptisera Neverland, dans lequel il fera construire un parc d’attraction, un Zoo, destinés aux enfants.

En 2009, après une longue pause artistique, MJ retrouve l’envie d’avoir envie de monter sur scène. Une conférence de presse donnée à Londres officialise la chose. Cela s’appellera « This is it ». Des semaines de répétitions vont s’enchaîner. Je vous invite fortement à regarder le DVD, « This is It », qui relate ces préparatifs, c’est tout simplement bluffant. On y découvre sa personnalité, son sens de la précision ultime, sa bienveillance envers ses musiciens, danseurs, choristes. Pour ce show qui devait le réinstaller au sommet, il avait fait appel à ce qui se fait de mieux dans les domaines de la mises en scène, des lumières, des effets spéciaux, sans oublier bien sûr les danseurs-danseuses, les choristes et les musiciens. Le voir en en pleine répétition est un régal. Mais la tournée, qui s’annonçait énorme, spectaculaire, ne verra jamais le jour. Maudit 25 Juin 2009!

Chanteur-danseur-chorégraphe-producteur, Michael Jackson laisse derrière lui une oeuvre incomparable, marqué du sceau de la classe. Dix ans après sa disparition, celui que l’on surnommait « Le Roi de la Pop » a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la musique, continue d’être une source d’inspiration pour de nombreux musiciens, chanteurs, chanteuses, à l’image du trio féminin SWV, (n’est-ce pas Laurent ?).

Sa musique, à l’instar de celle de Elvis Presley, Prince, David Bowie, reste indémodable. Tant mieux pour nous. Je vous laisse avec une série de morceaux emblématiques de cet artiste exceptionnel, unique, irremplaçable.

Guillaume.

La magie de la Motown pour nos enfants.


Ceci est une lettre pour tous les jeunes parents… Un moyen de vous soulager les oreilles quand vous passerez du temps avec vos petits anges. On ne va pas se mentir, on est entre nous, n’ayez pas honte, ils nous arrive de prendre un temps avec les enfants devant un dessin animé ou leur faire écouter de la musique et de se poser sur le canapé, c’est bien naturel après toutes ces nuits sans sommeil…

Le problème dans ces deux cas, c’est que vous allez vite vous retrouver coincé entre Henri Dès et La Pat Patrouille, alors comme je suis sympa et que je suis en plein dans ce pétrin, je vous offre une petite astuce: Voilà ma recette, vous allumez votre télé, vous lancez Netflix et si comme les miens, vos enfants ne sont pas encore en âge de vous dire “C’est nul ce que t’écoutes papa!!!” vous devriez pouvoir leur vendre un peu de bon son et un dessin animé plutôt sympa, oui oui, les deux en un!!!

Pour ça, vous allez choisir une des sorties récentes de la plateforme de streaming qui s’appelle “Motown Magic”, vous commencez à voir où je veux en venir?

C’est l’histoire du jeune Ben, qui grandit dans une famille d’artistes, toujours de bonne humeur et toujours prêt à sortir une guitare et une batterie pour chanter et danser à la moindre occasion. Pour son premier jour d’école, le petit Ben doit réaliser un projet artistique mais malheureusement, contrairement au reste de la famille, il n’a pas encore trouver son talent… jusqu’à ce que la magie de la Motown, a l’aide d’une flûte magique fasse son effet!

Je vous en dit pas plus sur le scénario, c’est pas du Coppola non plus, mais c’est plutôt fun et le grand intérêt du show pour moi, c’est de pouvoir faire danser mes petits bouts sur les Jackson 5 et non plus sur “Pirouette cacahuète” et ça c’est la classe!!!

Alors niveau musical me direz-vous? Et bien vous allez pouvoir retrouver toute la crème de l’industrie Soul de Detroit des années 60-70, des Jackson 5 et leur “ABC” à Stevie Wonder et son “Sir Duke”, morceau préféré de mon chouchou Anderson.Paak, en passant par Martha Reeves et les Vandellas, bien sûr, les immenses stars du label de Berry Gordy sont là aussi, je parle évidemment de Marvin Gaye, des Temptations et de Diana Ross et ses Supremes.

A la production, vous retrouverez un certain Smokey Robinson, qui s’y connait un peu en matière de Motown puisque c’est lui qui, avec ses yeux bleus a fait les premières grandes heures du label avec des titres comme “Tracks of my tears” ou “Tears of a clown”.

Voilà, je vous laisse profiter de cette petite pause musicale avec vos chouchous, ça devrait plutôt bien se passer et vous verrez que l’expression « Netflix and chill » prend tout son sens!!!

Laurent

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