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Monsieur Montand aurait eu 100 ans!

Né le 13 octobre 1921 à Monsummano Temme (Italie), de son vrai nom Ivo Livi. La légende veut que suite à un appel de sa mère » Ivo, Monta… », le jeune Livi décide de transformer son nom en Montand. Ce grand gaillard a grandi dans un quartier pauvre de Marseille, lorsque ses parents ont fuit l’Italie fasciste de Mussolini en 1922. Dernier d’une fratrie de 3, avec une soeur et un frère aînés, le jeune Ivo se passionne très tôt pour le cinéma, surtout les comédies musicales américaines, Fred Astaire, les numéros de claquettes. Puis il se met à chanter dans les bars marseillais, avant de partir en tournées dans la région. Il se fait une réputation et bientôt monte à Paris, où Edith Piaf l’accueille et l’aide à devenir une vedette du music-hall parisien, français, grâce notamment à des chansons comme « Les feuilles mortes », « C’est si bon », « La bicyclette ». Yves Montand, fort de ce succès scénique, qui va perdurer ensuite dans les années 70, 80, toujours accompagné de son fidèle pianiste Bob Castella, avant de décliner dans la décennie 90, va publier 19 albums entre 1952 et 1997. En 1962, il publie un album consacré à textes de Jacques Prévert, puis en 1984, il récidive en se penchant cette fois-ci sur le parolier et poète David Mac Neill. En 1988, il sort l’album « 3 places pour le 26 », qui sert de bande originale au film de Jacques Demy. Chacune de ses apparitions scéniques, à l’Olympia, est un triomphe.
Parallèlement à sa carrière de chanteur-danseur, Yves Montand va se diriger naturellement vers le cinéma. C’est Marcel Blistène dans « Étoile sans lumière « (avec Edith Piaf, Serge Reggiani, 1944) qui lui donnera sa chance, puis Marcel Carné fera de même en l’engageant, en 1946 dans « Les portes de la nuit ». Malgré tout ce n’est qu’en 1953, qu’il décroche son premier grand rôle dans « Le salaire de la peur », aux côtés de Charles Vanel, Vera Clouzot, Peter Van Eyck, Dario Moreno. Le film est un triomphe, multi-récompensé, sa prestation remarquée, carrière lancée. Suite à ce succès, Montand décide pourtant de se diriger vers les planches où il jouera « Les sorcières de Salem » (1955). Fort de ce succès, il part aux Etats-Unis, à Broadway, temple de la comédie musicale américaine, pour y tourner « le Milliardaire » (1960) aux côtés de la star Marylin Monroe. Revenu de cette expérience américaine, il tourne « Paris brûle t-il » de René Clément en 1966, aux côtés du gratin du cinéma américain tel que Orson Welles, Kirk Douglas, Glenn Ford, Anthony Perkins, et d’autres acteurs français comme Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Simone Signoret (photo ci-dessous), Pierre Dux, Bruno Cremer, puis fera 3 films avec Costa-Gavras, « Z » (1969), « L’Aveu » (1969), »État de siège »(1972). A chaque fois, le succès critique est unanime. Entretemps, en 1970, on retrouve Montand à l’affiche du « Cercle Rouge » de Jean-Pierre Melville, avec Alain Delon et Bourvil comme partenaires, puis en 1971, il joue dans une comédie qui deviendra un classique plus tard. En effet, « La folie des grandeurs », de Gérard Oury, avec Louis de Funès est un triomphe. La légende raconte que l’entente entre les deux acteurs n’était pas au top sur le plateau de tournage entre les prises.

Dès lors, acteur reconnu, Yves Montand va engager les années 70 et 80 en tournant auprès des plus grands talents du cinéma français, qu’ils soient réalisateurs, acteurs, actrices. En effet, devenu un acteur majeur du cinéma français, Yves Montand se voit proposer de tourner avec Claude Sautet (photo ci-dessous, »César et Rosalie », avec Romy Schneider et Samy Frey ; « Garçon ! », avec Nicole Garcia Jacques Villeret, Marie Dubois, Bernard Fresson, Clémentine Célarié), Jean-Paul Rappeneau (« Le sauvage », avec Catherine Deneuve ; « Tout feu tout flamme », avec Isabelle Adjani, Alain Souchon, Lauren Hutton entre autres), Alain Corneau (« Le choix des armes », avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu ; « Police Python 357 », avec Alain Delon, Simone Signoret, François Perrier…), Pierre Granier-Deferre (« Le fils », avec Frédéric de Pasquale, Léa Massari, Marcel Bozzuffi), Yves Robert (« Vincent François Paul et les autres », avec Michel Piccoli, Serge Reggiani, Gérard Depardieu, Marie Dubois). Sacré panel d’univers.


Après une pause loin des plateaux de cinéma, il revient en 1986 interpréter magistralement le personnage du Papet (photo du dessus) dans le diptyque « Jean de Florette » et « Manon des sources », superbement filmé par Claude Berri. Ces deux films, il les tournent avec Gérard et Elizabeth Depardieu, Daniel Auteuil dans le rôle de Ugolin (qui devait initialement être joué par Coluche, finalement recalé à cause de son manque de véracité avec l’accent du sud), personnage simplet qui tombera amoureux d’une jeune bergère des collines incarnée par la débutante Emmanuelle Béart. Cette dernière sera la vraie révélation du diptyque. Les 2 films seront de très gros succès. Montand redevient un comédien recherché. En 1988, c’est Jacques Demy, spécialiste de la comédie musicale française qui fait tourner Montand dans « 3 places pour le 26 », avec Mathilda May. Montand chante et danse comme aux plus beaux jours. Hélas le film sera un échec commercial. En 1991, le réalisateur de « Diva », Jean-Jacques Beineix lui fait jouer ce qui sera son dernier rôle, dans « IP5 ». Quelques jours après une scène tournée sous la pluie et un gros coup de froid, Yves Montand tombe gravement malade et décèdera le 9 novembre dans sa maison près de Senlis. Il rejoindra ainsi sa Simone au paradis des acteurs.
Chanteur, danseur, acteur, un temps animateur de télévision (« Vive la Crise » dans les années 80, où il s’était essayé à expliquer les raison de la crise économique qui régnait alors en France et en Europe), Yves Montand aura tout fait ou presque. Seule la réalisation de films manque à sa biographie. Mais nous pouvons nous consoler avec tous les rôles qu’ils nous a laissé, à travers cette filmographie riche et très variée en types de rôles.
Guillaume.
Bertrand Tavernier, le cinéma chevillé au corps.

Né à Lyon en 1941, Bertrand Tavernier, est le fils d’un romancier et résistant, qui protégea notamment Elsa Triolet et Louis Aragon pendant la seconde guerre mondiale. Il optera très vite pour la voie du cinéma, sa véritable passion., découverte à l’occasion d’un séjour dans un sanatorium pour soigner une tuberculose. Il a alors 12 ans. Plus tard, après des études de droits à la Fac, où il fondera un journal spécialisé dans le cinéma (« L’Etrave »), il monte un ciné-club, pour y mettre en avant des films de genres du cinéma hollywoodien . Ainsi y verra-t-on westerns, films noirs ou encore comédies musicales.. Il a connu mille vies avant de passer lui-même derrière la caméra et réaliser ses propres films. Ainsi fut-il assistant-réalisateur, puis attaché de presse du grand Stanley Kubrick (Spartacus, Les Sentiers de la Gloire-deux films avec Kirk Douglas-, Orange Mécanique, 2001 l’Odysée de l’Espace…), avec qui il travaillera pendant 10 ans (1964-1974) notamment sur deux films précités, « 2001, l’Odyssé de l’Espace » (1968), « Orange Mécanique(1971) avec Malcom Mc Dowell, Patrick Magee et « Barry Lyndon » (1975), avec Ryan O’Neal et Marysa Berenson. Il cessera sa collaboration avec Kubrick en lui adressant le mot suivant : « Comme artiste, vous êtes génial, comme patron vous êtes un imbécile ». Péremptoire et définitif. Avant cela, il avait fait ses armes auprès du grand Jean-Pierre Melville sur le tournage de « Léon Morin Prêtre » (1961), avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. En 1965, il se retrouve à travailler aux côté de Jean-Luc Godard, qui tourne « Pierrot Le Fou », avec toujours Jean-Paul Belmondo, mais aussi Anna Karina, Jean-Pierre Léaud.
Dans les années 60, cet amoureux du cinéma américain va profiter de ses collaborations à des revues de critiques cinématographiques pour mettre en avant les réalisateurs américains qu’il affectionne, tels Raoul Walsh (« La Piste des géants », 1930- « Une corde pour te pendre », 1951), John Ford(« Le fils du désert », 1948 ; « La prisonnière du désert », 1956″; « La Conquête de l’Ouest » 1962 ; L’Homme qui tua Liberty Valence », 1962 ) John Huston (« Faucon Maltais », 1941 ; « Key Largo », 1948 ; « Quand la ville dort », 1950 ; « Les désaxés », 1961 ; « A nous la Victoire »,1981) ; ou encore Budd Botticher (« Les rois du rodéo », 1952 ; « La cité sous la mer », 1953 ; « Sept hommes à abattre », 1956 ; « La chute d’un caïd », 1960).
Il fonde aussi un ciné-club, le Nickel Club, pour y diffuser westerns, polars et comédies musicales. A la fin des années 60, quand survient le mouvement social de mai 68 en France mais aussi ailleurs dans le monde Bertrand Tavernier choisit de ne pas s’adjoindre aux réalisateurs français qui boycottent le festival de Cannes, veulent instaurer une « nouvelle vague » et de fait ringardiser le cinéma d’avant, les auteurs et scénaristes d’avant. Son choix fort en ce sens, sera d’ailleurs d’aller chercher le scénariste Jean Aurenche, lorsqu’il commencera à réaliser ses propres films. Ce scénariste-dialoguiste, qui a prêté son talent pour des films comme « Le diable au corps » de Claude Autant-Lara (1947), « La Traversée de Paris » (1956, et son inoubliable trio Gabin-Bourvil-De Funès), le nom moins fameux « Notre-Dame de Paris » (1956, avec Anthonny Quinn et Gina Lolobrigida), a donc travaillé avec Bertrand Tavernier sur plusieurs de ses films dont il a écrit les scénarii : « L’horloger de Sain-Paul (1974), « Que la fête commence » (1975), « Le juge et l’assassin » (1976). Il obtiendra d’ailleurs les césars du meilleur scénario en 1976 et 1977, pour « Que la Fête commence » et « Le juge et l’assassin »(face à face Noiret-Galabru). Il récidivera en 1982 pour le fameux « Coup de torchon », film avec Philippe Noiret, Jean-Pierre Marielle, Isabelle Huppert, Stéphane Audran, Eddy Mitchell, Guy Marchand… C’est dire la qualité du bonhomme avec le quel travaille Tavernier.
Bertrand Tavernier, réalisateur, était un vrai conteur, un passionné de l’humain, de l’histoire avec un grand H, c’est pourquoi tout au long de sa riche carrière il ne s’est interdit aucun genre cinématographique ou presque. Ainsi il a exploré le polar ( « L.627 » ; « L’Appât » ), le film historique avec « Capitaine Conan » et « La vie et rien d’autre » ayant comme toile de fond la guerre de 14-18, « La guerre sans nom » en 1992, ayant pour thème la guerre d’Algérie, les films d’époque, La fille de D’Artagnan » (19994) et « La princesse de Montpensier »(2010), le film politique avec « Quai d’Orsay » (2013), le genre musical aussi puisqu’il est fan de jazz et il a rendu hommage superbement à Charlie Parker, dans le film « Autour de minuit » (1986) en offrant le rôle au saxophoniste Dexter Gordon, avec à ses côtés François Cluzet. Vient aussi le colonialisme avec « Coup de torchon » (1981), le tueur en série avec « Le juge et l’assassin » (1976). Il va également aussi tourner à l’étranger, à l’occasion de l’un de ses films les plus réussis à mes yeux, « Dans la brume électrique » véritable polar mené dans le sud des Etats-Unis, avec le grand Tommy Lee Jones dans le rôle titre. On y voit même le légendaire guitariste de blues Buddy Guy jouer lors d’une séquence.
Tout au long de sa carrière, Bertrand Tavernier, infatigable passionné du cinéma américain et français, n’a donc cessé de communiquer son amour pour le 7ème Art, les vieux films, le patrimoine. C’était un transmetteur, un conteur, à la manière d’un Jean-Claude Carrière ou encore différemment, d’un Jean-Loup Dabadie. Il a dirigé devant sa caméra nombre de comédiens et comédiennes français(es) ou américains. Outre son acteur Philippe Noiret ( cinq films ensembles), Isabelle Huppert (3), il y a eu Jean-Pierre Marielle (« Coup de torchon »), Sabine Azéma (« La vie et rien d’autre »), Stéphane Audran (« Coup de torchon »), Michel Galabru (« Le juge et l’assassin », Philippe Torreton (« Capitaine Conan »), Didier Bezace (« L.627″), Gaspard Ulliel (La Princesse de Montpensier »), Sophie Marceau, Claude Rich, Samy Frey (La fille de D’Artagnan), Marie Gillain, Bruno Putzulu, Richard Berry (L’Appât), Niels Arestrup, Thierry Lhermitte (« Quai d’Orsay »), Tommy Lee Jones, John Goodman (« Dans la brume électrique »).
Bertrand Tavernier était autant une figure qu’une voix du cinéma français. Il ne manquait pas une occasion de prendre position pour défendre sa profession lorsque celle-ci était mise à mal par celles et ceux qui gouvernent, quelle que soit l’époque. Il était connu et reconnu à l’étranger, ses films étant régulièrement primés, depuis 40 ans, dans les plus festivals tels que la Mostra de Venise, la Berlinale, mais aussi à San Sébastian, aux BAFTA britanniques, ou en France au Festival de Cannes et lors de la cérémonie des Césars. Il avait reçu le prix Louis Delluc en 1973 pour son film « l’Horloger de Saint-Paul ». Au sujet de ce film, une anecdote, un horloger installé dans le quartier de Saint-Paul à Lyon avait sollicité Bertrand Tavernier pour lui demander l’autorisation d’appeler son magasin « L’Horloger de Saint-Paul », en hommage au film du réalisateur. Touché par la démarche, Tavernier avait accepté. C’est dire la qualité de l’homme. En 2015, il avait été honoré d’un lion d’Or pour l’ensemble de sa carrière. Preuve ultime de la reconnaissance de ses paires hors des frontières françaises.
Lui qui avait le cinéma chevillé au corps, à l’âme, Il laisse une filmographie dense, de qualité, et riche en sujets traités. Un réalisateur à (re)découvrir.
Guillaume.
Kirk Douglas, Spartacus pour l’éternité !

Issur Danielovitch Nemsky s’en allé… Pardon… Kirk Douglas! Il s’était retiré des plateaux de cinéma depuis longtemps. Pourtant son nom, sa carrière, si elle inspira tout d’abord son fils aîné Michael, qui devint lui même producteur et acteur, oui la carrière de Kirk Douglas fut magnifique et maquée par de très grands rôles : Un esclave rebelle qui prend la tête d’un mouvement contre le pouvoir romain dans « Spartacus », film dont il fut le producteur et dont il confia les rennes à un jeune réalisateur qui fera carrière, Stanley Kubrick.
Homme de conviction, démocrate convaincu, il a évoqué plusieurs sujets qu’il dénonçait dans ses films. Le Mac cartysme tout d’abord. Accusé d’être communiste car de parents juifs ukrainiens, il avait subi ça. Mais souhaitant se battre contre cela, il avait demandé à un scénariste banni d’Hollywood, victime du mac cartysme, Dalton Trumbo, d’écrire le scénario. Celui-cile fit sous un pseudonyme mais finalement, Douglas décida d’afficher son vrai nom au générique. Un acte de rébellion. Puis il dénonça le racisme contre les indiens, la stupidité de la guerre, la cupidité de l’homme.
Les autres grands rôles de Kirk Douglas furent ceux tenus dans « La femme aux chimères », aux côté de Lauren Baccal (1950, Rick Martin), »Rendez-vous à O.K Corral »(1957, John Sturges), aux côtés de Burt Lancaster, dans lequel il incarne le rôle de Doc Holiday, dans « 20.000 lieues sous les mers » (1954, Richard Fleisher), adapté de l’oeuvre de Jules Vernes avec James Mason dans le rôle du capitaine Nemo, celui d’un marin, Ned Land, intrépide au caractère bien trempé , dans « Les sentiers de la Gloire », film dont il est producteur, et réalisé par Stanley Kubrick en 1957, celui d’un militaire, le capitaine Dax, qui va se rebeller contre l’ordre qui lui est donné par son supérieur, d’avancer ver les positions adverses. En 1952, il tourne devant la caméra de Howard Hawks pour « La captive aux yeux clairs ». En 1954, outre « Vingt Mille Lieues sous les Mers », il sera du casting pour le film « Le dernier train de Gun Hill » mis en scène par John Sturges. A cette époque du cinéma hollywoodien, Kirk Douglas est une immense star. Il est réclamé par les plus grands cinéastes : Brian de Palma, King Vidor, Elia Kazan, Joseph Mankiewicz, Otto Preminger, sans parler de ceux déjà cités plus haut.


Dans les années 60, la star qu’est désormais Kirk Douglas, va s’impliquer dans la production de certains films comme « Spartacus ». Il va continuer d’enchaîner les très bons films auprès de grands réalisateurs : Ainsi Vincente Minelli (le père de Liza), le dirigera dans « Quinze jours ailleurs » (1962). deux ans plus tard, c’est devant la caméra de John Frankenheimer qu’il joue dans « 7 jours en mai ». Puis en 1965, Anthony Mann le prendra pour le film « Les héros de Télémark », qui se situe pendant la seconde guerre mondiale. En 1966, il participe au film de Clément « Paris brûle-t-il? »(il y incarne le Général Patton). Ce film bénéficiera d’un casting hors norme. Côté français, on y trouve Yves Montand, Jean-Pierre Cassel, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Pierre dux, bruno Cremer, Michel Piccoli… (etc.. ), côté international, là aussi, c’est de très haut niveau : Charles Boyer, Georges Chakiris, Gert Froebe, Glenn Ford, Orson Welles, Anthony Perkins. En 1967, il tourne 2 westerns « La route de l’Ouest », puis « La caravane de feu » aux côtés du légendaire John Wayne.
Durant les années qui suivent à tourner dans des films qui vont moins marquer le public, ou à de rares exceptions, comme avec » Le reptile », tourné sous la houlette de Joseph Mankiewicz en 1970, « Furie » en compagnie de Brian de Palma en 1978. Durant les années 80 et les décennies qui suivent, Kirk Douglas semble se désintéresser du cinéma, prendre ses distances. En 1996, victime d’un accident vasculaire cérébral, il tournera définitivement le dos au 7ème Art, qu’il a talentueusement servi durant toute sa carrière.

Kirk Douglas laisse donc une immense carrière et des rôles à jamais marquants dans l’histoire du cinéma américain.
En 1988, il publie « le fils du chiffonnier », première partie d’une auto-biographie en 3 volets. Il y a raconte ses origines familiales. Les deux autres volets, publiés en 2000 (« Climbing the mountain ») et 2002 (« My stuck of life » ) seront consacrés à la decouverte de sa judéité et aux conséquences de son avc en 1996.
Son fils Michael, a depuis longtemps perpétué la tradition familiale, puisque dès le début des années 60, il a entamé une carrière de comédien, puis ensuite, sa carrière a décollé grâce au succès de la série policière « les Rues de San Francisco » (1972), aux côtés de Karl Malden, puis donc dans le cinéma. Mais je parlerai de Michael Douglas une autre fois.
Guillaume.