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Les Insus ?… Du Bonheur en Live !!
Quelle aventure que celles des Insus (Ex-Téléphonistes pour celles et ceux qui l’ignoreraient encore)! Après avoir donc remis le contact, suite à un bœuf en l’honneur de leur ami et manager François Ravart, les 3 amis-complices que sont Aubert, Kolinka et Bertignac accompagnés, épaulés, par le bassiste Aleks Angelov, devenu un vrai quatrième membre du groupe, les Insus ont effectués une tournée de marathoniens, en France et dans les territoires et départements d’Outre-Mer. 80 dates! 1 million de spectateurs!
Points d’orgue de ce marathon illustrant leurs retrouvailles scéniques, les Insus se sont produits à Bercy à l’automne 2016, puis au Stade de France en septembre 2017, pour 2 derniers « Rappels ». Cela méritait bien un témoignage gravé non pas dans le marbre mais sur cd (une vidéo existe également) pour célébrer ce triomphal retour, presque un triomphe romain devant le raz-de-marée provoqué par l’annonce de leur reformation et retour en scène.
Le moins que je puisse dire est que le double cd et les 21 titres qui le composent restituent parfaitement l’énergie, la joie de jouer, de s’être retrouvés enfin ensemble sur scène! De « Crache ton venin » qui ouvre le premier cd à « Tu vas me manquer » qui clôt le deuxième cd, tout est bonheur à écouter, et l’on se prend à chanter (en tous cas moi oui), sur ces titres qui ont bercés notre adolescence, puis après. Car chaque titre a pu, pour chacun, chacune d’entre nous, être lié à un souvenir, une tranche de vie, une anecdote. Un livre musical de nos parcours de vie.
Alors, ce live, enregistré en grande partie à la Bercy Arena est un pur bonheur, une vraie bulle de bien-être.
A savourer pleinement, sans modération aucune!!!
Guillaume.
Les Insus ont rebranché le Téléphone
L’annonce, tant attendue et maintes fois avortée, repoussée, avait été faite en septembre 2015. La reformation, attendue depuis 30 ans, moult fois évoquée, puis avortée, avait ENFIN lieu! Les Ex-Téléphone, Jean-Louis Aubert, Richard Kolinka et Louis Bertignac, repartaient pour un tour, sous le patronyme des Insus?. La tournée, entamée en mars, fait un tabac, le public répondant en masse, après une si longue attente! Moi qui les avait quitté au bar de la Salle Daniel Sorano de Vincennes, après un concert fantastique, en 1986, année de la tournée d’adieu, je les ai retrouvé le 22 octobre dernier, 30 ans plus tard donc, dans un Bercy plein à craquer, avant-dernière date avant le Zénith, d’une tournée de retrouvailles triomphales.
20:50 : La salle s’éteint, Jean-Louis rejoint alors sur scène Richard et Louis, déjà à leur postes. Décor sobre, juste des amplis, ça et là, une batterie perchée pour le cogneur en chef, Richard Kolinka, et un rideau noir, s’ouvrant épisodiquement sur un écran. Sobriété donc, et générosité d’entrée! Le trio, en grande forme, avec Richard « Cœur de Lion » Kolinka, l’homme aux baguettes magiques, et Louis Bertignac, heureux comme un gamin de retrouver ses deux compères, a régalé son auditoire, épaulé par un nouveau venu à la basse, qui s’en tire admirablement. Leur joie d’être réunis et de partager ensemble la scène, leur connivence humaine et musicale retrouvées, leur fraîcheur juvénile, leur bonheur, étaient autant émouvant que beau à voir. Rafraîchissant!
Pendant les 2H du concert (où devrais-je dire de « bœuf entre potes »), ils ont égrainés leurs plus belles chansons, reprenant également celles du début : « Crache ton venin », « Hygiaphone », « Fait divers », « Métro c’est trop », « Le silence »-en version acoustique-, puis « Un autre monde », « 3 balles », « New-York avec toi », La bombe humaine », « Cendrillon », « 2000 nuits », « Argent trop cher », « Ca c’est vraiment toi », et beaucoup d’autres! Sans jamais se relâcher, sans jamais fléchir, le trio a mené tambour battant ce concert.
Un pur, un vrai moment de bonheur, 2 heurs durant, qui a ravi le public multi-générationnel présent ce soir-là, à quelques jours du triste anniversaire de la tuerie du Bataclan le 13 novembre 2015.
Une question me taraude : Un album (outre un live qui ne manquera pas d’être édité, comme trace de ces retrouvailles) serait-il en préparation?
Guillaume.
Ils ont osé décrocher les Téléphone.. à leur(s) Insu(s)!
Ca devait bien finir par (leur) arriver ! Après Jean Ferrat en 2015 (Des airs de Liberté), chanté par Marc Lavoine, Hubert-Félix Thiéfaine et consorts, après Renaud (qui va de nouveau fouler les scènes de l’Hexagone à l’automne 2016 !), honoré par la génération des Cœur de Pirate, Bénabar et autres, après Brassens, mis en musique par Debout sur le Zinc, Aldebert, Yves Jamait, entre autres, c’est donc au tour des Téléphone (devenus les Insus depuis peu) d’être chantés, repris, réinterprétés par une nouvelle génération.. ! Une Victoire de la Musique d’Honneur, en somme, une entrée au panthéon musical français de leurs vivants !
Si encore une fois, la diversité des styles est assumée, histoire d’offrir des couleurs musicales nouvelles, les interprètes ici réunit sont issus de tous horizons : Valeurs sûres telles que Olivia Ruiz, Tété, Raphaël, Mademoiselle K, Zaz. et des petits nouveaux qui, soit ont connu les lumières de « The Voice » comme Igit en 2014, soit sont des artistes ayant un rayonnement plutôt régional tels que Likesberry (Aix-en-Provence), Navii (Seine et Marne), ou les tarbais de Boulevard des Airs, qui tournent désormais au niveau européen.
Sur les 15 titres proposés ici, repris, ré-orchestrés, arrangés à une nouvelle sauce vocale et musicale selon la personnalité de chacun(e) des interprètes, moi qui suit fan de Téléphone-Les Insus, j’ai aimé le travail de Olivia Ruiz sur « Faits divers », la version de Igit sur « Au cœur de la Nuit », la voix de Vianney sur « Un peu de ton amour »ou encore Tété et sa « Anna » revue et corrigée, ou Likesberry et Navii qui nous emmènent à « New-York » … avec eux!.. Côté déceptions, Raphaël sur « Le jour s’est levé », Mademoiselle K qui nous dit « J’sais pas quoi faire », Zaz qui chante dans « L’Hygiaphone » sans me convaincre, ou les Plasticines et leur « Electric Cité »… sans parler du ratage, à mon goût, de Gaëtan Roussel sur « La bombe humaine », qui introduit l’album. hommage musical, chacun y trouvera son plaisir (petit ou grand), sa perle, ou ses déceptions.
Il vous reste donc à écouter cet hommage musical (au rendu assez inégal) à un groupe de rock français qui a marqué plus de 3 générations, sans parler des carrières solos menées depuis par Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac.
Guillaume.