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Gogo Penguin


Voilà donc le 4ème opus de ce trio originaire de Manchester! Autant vous dire tout de suite, après avoir découvert ce groupe en live à Fontenay en 2017 et sur disques au travers des 2 précédentes réalisations, j’étais impatient d’écouter leur nouvel album « A Hundrum Star« . Qu’on se le dise, Gogo Penguin, est bien de retour, avec toujours chevillé au corps cette envie de concocter une musique très aérée, quasi spatiale.

Les morceaux s’enchainent, sans relâche, une constante de construction musicale chez ce jeune trio. En découle ici, plus aboutie encore, une musique parfois déroutante, presque proche d’un répertoire de musique répétitive ou contemporaine, mais qui réussit à ne jamais perdre en route son auditeur. Le piano de Chris Illingworth sait se faire tantôt hypnotique, parfois lyrique, envoutant, laissant la rythmique basse-batterie de ses compères Nick Blacka et Rob Turner venir se greffer et prendre en charge la structure du morceau. L’autre constante est, mis à part « Prayer » qui ouvre l’album, de proposer à l’auditeur des morceaux moyennement ou assez longs (le plus long « Strid », dure 8’11!). Outre « Prayer », ce sont neuf plages musicales très réussies,  à savourer  jusqu’au terminal « Window », qui nous font voyager vers des univers musicaux très dépouillés, très épurés. L’alchimie, la potion magique qui animent ces 3 garçons, ne se démentent jamais. Le plaisir d’écoute est total, pour qui sait et veut se laisser porter.

La formule historique du trio en jazz (nombreux sont les exemples à citer, je ne le ferai pas ici….) prouve, encore une fois, par le talent de ces garçons, que c’est efficace, tout en offrant de multiples combinaisons sonores et rythmiques. Rien que du bonheur!

Une très belle réussite que j’ai déjà hâte de voir sur scène.

Guillaume.

Gogo Penguin, un trio mancunien sans fioritures


Souvenez-vous… Il n’y a pas si longtemps(le 28 mars dernier), je vous parlais d’un jeune groupe de jazz originaire de Manchester, le trio Gogo Penguin, venu le 31 mars dernier à Fontenay-sous-Bois. Ce groupe est pour moi l’une des révélations de l’année (certes pas encore terminée, puisque nous n’en sommes qu’au milieu, à l’été…). C’est pourquoi je m’y remets, décidant d’évoquer  « Man Made Object » (2016).

Ce qui frappe d’entré à l’écoute de nouvel opus du trio mancunien, c’est l’aspect très élaboré de leur musique, qui laisse pourtant libre cours à l’expression de chacun des musiciens, le tout nous offrant un univers épuré, presque froid, mais tellement riche en même temps de par la complexité de l’interaction des instruments. En 10 morceaux, de « All Res » au final  » Protest », « Man made object » est un album sublime, dépouillé, qui vous embarque instantanément, qui vous emmène dans un ailleurs-land où l’ons’imagine aisément marcher dans les landes irlandaises ou écossaises, dans le grand nord arctique, ou dans les déserts du Sahara marocain ou du Tchad, autant de paysages sauvages, déserts, silencieux…propres à la méditation, au questionnement sur ce qui est l’Essentiel. Cet essentiel, ce fil ténu, cette quête d’une perfection musicale, Gogo Penguin s’y attache tranquillement, et le résultat est un album, le 3 ème seulement de leur jeune carrière, déjà rempli de maitrise!

Sur ce remarquable album, mes morceaux préférés sont les suivants :  » Unspeakable world« , « Weird Cat« , « Smarra« .

Ne passez pas à côtés de ce trio! Le voyage musical vaut le détour! Je suis déjà impatient de découvrir leur prochain album.

Guillaume.

 

Manchester, Terre de Musique


Comme à Paris en novembre 2015, l’horreur  a donc frappé à nouveau  le 22 mai dernier en Angleterre, la jeunesse réunie dans une salle de spectacle de Manchester,  ville emblématique de la culture rock-pop. Mais rassurez-vous, je ne vais pas me lancer dans une tribune contre ces actes qui frappent aveuglément les populations européennes depuis quelques années… Non, je m’en tiendrais juste à évoquer cette ville, Manchester, terre de musique, après avoir été un berceau de l’industrie anglaise, dans les années 70 et 80, sans parler évidemment des deux clubs de football rivaux, Manchester United et Manchester City.

Depuis les années 80 donc, toute une pléiade de groupes ou d’artistes issus de cette ville située dans le nord de l’Angleterre, vont émerger sur la scène musicale anglaise puis européenne et mondiale, dans des genres très différents. Il en va ainsi des groupes de rock tels que Stone Roses, Take That (avec le tout jeune Robbie Williams), Chemical Brothers, de Richard Ashcroft du groupe The Verve, mais aussi d’Oasis (groupe des frangins Liam et Noel Gallagher), de Joy Division, New Order, des Smiths et leur chanteur Morissey, de Simply Red. Plus récemment, et dans un genre musical différent, le jazz, c’est le trio jazz Gogo Penguin qui fait sensation!

Comme Liverpool, qui fut le berceau des Scarabées, pardon des Beatles, Manchester au fil des décennies, s’est affirmé comme le terreau fertile de la rock culture anglaise, en dehors de Londres évidemment.

Aussi je vous propose une plongée en musique dans ce berceau qu’a été et demeure Manchester.

Régalez-vous!

Guillaume.

 

Guillaume.

 

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