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Le Flamand Rose revu (mais pas corrigé)


DarksideoftheMule_pochetteDès la pochette de l’album, le ton est donné ! Le titre est sans équivoque Dark  side of the Mule invite à la nostalgie d’un Flamand Rose resplendissant, inventif, puissant !

Mais là, pas de David Gilmour aux manettes, de Nick Mason aux baguettes… non ! Mais alors, qui ose ainsi reprendre la musique du Flamand Rose ? Juste un groupe américain tendance blues-rock, Gov’t Mule (né en 1994 de la volonté de Warren Haynes et Allen Woody (Allman Brothers Band), fans du Floyd) qui se lance ici le challenge de revisiter à sa sauce les titres mythiques du Floyd.  Dès l’introductif « One of these days », je suis rassuré quant à la qualité de l’entreprise. Pas de trahison de l’esprit d’origine, pas non plus de reprise sans âme, non un travail bien mené tout comme les suivants « Pigs on wing part.2 « , « Shine on your crazy diamond », « Money », et le final « Wish you were here ».

Le quintette américain s’en tire de belle manière, la touche blues-rock n’étant ici pas un frein mais une couleur ajoutée à celle des titres repris, revisités.

Guillaume.

 

Le Flamand Rose replie ses ailes.


« Voilà, c’est fini »! ont donc déclaré David Gilmour et Nick Mason, derniers rescapés du grand Flamand Rose, à la sortie de le l’ultime album « Endless river« , en novembre 2014. 47 ans après « The Piper at the gates of dawn » qui les révéla, 20 ans après « Division Bell« , dernier album studio sorti en 1994, »Endless river », marque donc la fin d’un groupe apparu au tournant des années 70,  qui aura  influencé des groupes tels Barclay James Harvest, Yes, Genesis, dans la période 70-80, ou les canadiens de Saga et les anglais de Marillion dans les années 80-90, contribuant à populariser une musique constituée de longs morceaux, aux accents très « spatiaux », ou claviers et guitares se taillaient la part du Lion.

Constitué à l’origine de Syd Barrett (chant), Nick Mason (batterie), Richard Wright (claviers),  Roger Waters (basse) et David Gilmour (guitares), le Flamand Rose va développer un style musical, un son, immuédiatement reconnaissables. Des albums tels « Ummagumma », « Atom Mother Eath », « The Wall » (qui n’a pas vu le film tiré de l’album, sorti en 1982..), « Dark Side of the Moon » ou « Animals » sont autant de chefs d’œuvres composés par ce quintet.

Depuis 1994 et « Division Bell« , le Flamand s’était fait discret… plus de son, juste des live enregistrés et des dvd de ses concerts gigantesques et spectaculaires (voir ceux enregistrés à Pompeï et à Venise, entre autres ) pour entretenir la flamme.

Nick Mason et David Gilmour, dépositaires du Flamand Rose, ont donc composé « Endless river » comme un dernier chapitre musical, un dernier salut, une ultime invitation à nous promener dans leur univers sonore si riche et inventif, si compliqué aussi parfois, sans oublier d’y inclure des plages enregistrées avec Richard Wright aux claviers. Le résultat, vous demandez-vous?. Un bel opus nourri de 18 morceaux, certains très courts, qui revient aux fondamentaux identitaires du groupe. Musique aérée, inventive, la guitare inspirée de David Gilmour, avec des clins d’oeils au passé. Un dernier chapitre bien écrit, pour  clore le parcours de ce Flamand Rose qui donc replie définitivement ses ailes.

A savourer.

Vous retrouverez nombreux de leurs albums à l’espace musique de la médiathèque.

Guillaume.

 

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