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Nos Samples Rendez-Vous # 39 : SWV et Michael Jackson

Deux grands classiques au programme aujourd’hui avec le King of Pop himself et son “Human nature” et les SWV et le remix de leur tube “Right here”, on y va?
Alors, bien sûr, honneur aux légendes avec Michael Jackson, qui en 1983, nous offre le mythique “Thriller” comprenant le titre “Human nature”, qui en sera le 5ème single. Et bien figurez-vous qu’au départ, ce titre écrit et composé par Steve Porcaro devait être interprété par les copains de mon compère Guillaume, à savoir le groupe Toto!!! Sauf que, le chanteur ne le trouve pas à son goût (la boulette) et du coup, ce morceau est proposé à un certain Quincy Jones, qui est en pleine production du disque de Michael. Lui, ne passe pas à côté du trésor et fait enregistrer MJ dessus et les “Why, why da na da na na da…” qui étaient un peu la cause du refus de Toto, deviendront mythiques et inoubliables pour des milliers de fans de la pop! Le titre est sublime et sera repris par de nombreux artistes comme Nas, Blackstreet ou encore SWV, dont je vais vous parler maintenant…
A peu près dix ans plus tard, le jeune groupe SWV explose aux yeux du monde entier avec leur disque “It’s about time” dont est issu le titre “Right here”, qui même si il fonctionne plutôt bien, ne connaîtra pas le même succès que son remix (une fois n’est pas coutume). Celui-ci produit par Teddy Riley, prince de la New Jack, mais aussi un formidable producteur et le trio des New Yorkaises va en profiter quand il sample Michael et remixe à merveille le -déjà bon- morceau des SWV. Ajouter à ça, la voix d’un jeune Pharrell Williams (oui oui, c’est bien lui qui donne le “S…double…U…to the V”) et vous obtenez un track magique, bien meilleur que l’original et qui, à ce jour, est sans doute, la version la plus connue du morceau.
Laurent
Dirty computer ou le Pussy Power par Janelle Monae.
“And we gon’ start a motherfuckin’ pussy riot or we gon’ have to put em on a pussy diet” dans le genre punchline féministe, Janelle pouvait difficilement faire plus fort, issu de “Django Jane”, l’un des quatres singles qui ont lancé la promo du disque, sur un track très hip hop, c’est comme ça que j’ai découvert que Monae allait sortir un album il y a quelques mois, je vous laisse imaginer comme j’étais impatient.
Je vous en avais parlé à retardement pour son “Electric Lady” et je disais déjà à l’époque que Janelle Monae serait l’une des artistes majeures de cette décennie, donc, vous avez compris, mon attente était grande à propos de son nouveau projet. En cinq ans, il s’en est passé des choses pour Janelle, elle brille au cinéma, possède son propre label (Wondaland) et est très investie politiquement et socialement, alors, avec tout ça, a t-elle eu le temps de nous concocter du costaud ou est-ce une déception?
Et bien, je dirais que si j’avais adoré ces précédents opus, ce “Dirty Computer” les surclasse tous!!! Janelle est libérée, libératrice et nous offre son disque le plus personnel en date, elle, qui a fait son coming out le 26 avril, s’affirmant comme “pansexuelle”, le terme a depuis explosé les moteurs de recherche, alors je vous laisse fouiller pour l’explication, quoi qu’il en soit, l’ex Cindi Mayweather s’assume et ça fonctionne à merveille!!!
Et musicalement me direz-vous? C’est Funky, c’est Pop, c’est Hip-Hop, ça respire l’influence de Prince à plein nez, notamment sur “Make me feel”, il aurait d’ailleurs travaillé avec Janelle sur le projet avant de nous quitter. On a aussi des ballades avec “Don’t judge me” ou le magnifique “I like that” et dans chaque style, la belle du Kansas excelle.
Le travail visuel aussi, est a souligné, comme à chaque fois, les clips sont très soignés et notamment celui de “Pynk”, si vous ne l’avez pas vu, je ne vous gâche pas le plaisir et je vous laisse le découvrir. Le disque est également accompagné d’un moyen métrage que je vous mets aussi en lien, il dénonce, sous couvert de science fiction, la politique de Trump et les difficultés pour ceux qui ont des orientations sexuelles autre que les hétéros.
Clairement, c’est pour moi, l’un des meilleurs disques de ce début d’année et je pense qu’on a pas fini d’entendre parler de Janelle Monae.
Laurent
Stranger things, rock et sci-fi dans les 80’s.
Prêts pour un voyage dans le temps? 3, 2, 1… Direction les années 80!!!
Bienvenue à Hawkins, petite ville de l’Indiana où vous allez faire connaissance avec le groupe d’enfants le plus cool jamais vu à ce jour au petit écran! Will, Mike, Lucas et mon chouchou Dustin, un petit groupe de Geeks avant l’heure, fans de Donjons et Dragons, dont le quotidien bien tranquille vas être chamboulé par la disparition de Will et l’arrivée en ville d’une mystérieuse jeune fille du nom d’Eleven, si vous n’avez pas vu la série, je ne vous en dis pas plus, je ne voudrais pas vous spoiler le plaisir.
Sachez juste que cette série est un véritable hommage aux films fantastiques et aux films d’épouvantes des années 80, fans des Goonies, de Poltergeist ou encore The Thing, vous allez vous régaler et replonger en enfance dès les premières notes du générique. Au casting, une belle troupe d’inconnus dans le rôle des enfants, mais du côté adultes, on retrouve l’une des stars de l’époque, l’iconique Winona Ryder, qui joue la maman de Will, probablement son meilleur rôle depuis très longtemps.
Pour contribuer à l’immersion dans cette atmosphère très eighties, il était indispensable de nous proposer une B.O du tonnerre pour accompagner nos jeunes héros. Et quelle réussite!!! Les Duffer brothers, réalisateurs de la série ont choisis Michael Stein et Kyle Dixon, du groupe Survive, une formation electro, originaire d’Austin au Texas pour composer la musique et notamment, son générique. Un écran noir, un synthé inquiétant et la typographie rouge lumineuse qui apparaît tout doucement… vous voici à Hawkins!
Après ce générique ultra marqué dans le temps et au même titre que les hommages cinématographiques, c’est une collection de références musicale que vous allez entendre tout au long des deux premières saisons.
Vous comprendrez pourquoi en regardant la série, mais un morceau marque vraiment la série, c’est le mythique “Should I stay or should I go” des Clash, la chanson déjà inoubliable d’elle même se fait ici une deuxième jeunesse et vous allez probablement l’associer à la série dorénavant.
Je vous rassure, c’est loin d’être le seul, on retrouve le thème du film “Ghostbusters”, vous vous rappelez? Who you gon’ call? Ghoooostbusteeeeer!!! C’était Ray Parker jr qui nous faisait danser pendant que Bill Murray chassait des fantômes. On aura également les Bangles, Roy Orbison, l’inoubliable auteur de Pretty woman, pour mon copain Guillaume on a du Toto avec “Africa”, du Motley Crue et son démoniaque “Shout at the devil” pendant une scène en voiture décoiffante!
Pour les plus romantiques, rappelez-vous, nos héros sont des pré-ados chatouillés par leurs hormones quand même… vous aurez l’un de mes titres préférés de Police “Every breath you take” et “Time after the time” de Cindy Lauper (je vous ferais des samples rendez-vous avec ces deux titres un de ces quatres…).
Voilà, j’en passe, évidemment et vous allez en retrouver davantage sur la playlist que je vous ai concocté, mais j’espère vous avoir mis l’eau à la bouche car la série est un véritable phénomène et sa bande originale aussi. Vous pouvez retrouver les deux saisons sur Netflix et la musique des deux premières saisons dans les bacs de la médiathèque.
Et en bonus, je vous ai mis les vidéos des enfants de la série qui s’éclatent en musique dans les cérémonies, je vous dit, c’est le casting de mômes le plus cool de l’univers!!!
Alors, qui a dit que j’aimais pas le Rock???
Laurent.
Voguons avec Jhené Aiko…
Premier EP de Jhené Aiko, sorti en 2013, « Sail out » est le disque qui a réellement fait découvrir la chanteuse Californienne. Porté par des collaborations prestigieuses, cet opus est une petite pépite R’nb/Pop. Seulement sept morceaux donc, mais pas de trous d’air dans l’album.
Comme une sorte de prélude à « Souled out » sorti un an plus tard, ce disque nous fait découvrir l’univers sombre et envoutant de Jhene. Les mélodies sont lancinantes et la voix de l’artiste nous transporte dès les premières secondes de « The vapors » jusqu’au « Comfort inn ending ».
La nouvelle princesse du R’nB s’est entourée , comme il se doit de la crème de la crème en matière de hip hop avec quatre morceaux sur sept rythmés par les verses de Kendrick Lamar, Childish Gambino, Ab–soul et Vince Staples, rien que ça !
Mention spéciale pour « Bed peace » et son clip avec Gambino qui reprend l’idée du documentaire du même nom de John Lennon et Yoko Ono, le grain de l’image, le contexte, tout est recrée à la perfection avec nos deux jeunes prodiges dans le rôle des légendes des années Woodstock.
Jhené Aiko est une artiste qui ne cadre pas avec le R’nB/pop actuel et le contraste est plutôt sympa, la jeune Californienne aux multiples origines est une belle artiste en devenir…
Laurent
La Sirène est de retour
Le retour de Hope Sandoval se fait après une longue absence avec le groupe The Warm Inventions, dont le batteur n’est autre que Colm O Ciosoig de My Bloody Valentine. La chanteuse californienne s’accompagne du groupe irlandais Dirt Blue Gene, de la chanteuse Mariee Sioux, du musicien de rue Michael Masley et un invité de choix pour une chanson Kurt Vile.
Hope Sandoval nous revient avec cet album Until the Hunter. Magnifique moment de rêveries, de douceur et de musique apaisante. Naviguant entre le folk rock mystique, le rock bluesy… Hope nous entraîne dans son monde composé d’élégance et de musique atmosphérique si personnelle. Le 1er morceau Into the Trees de plus de 9 minutes est une introduction hypnotique avec ses orgues d’églises.
L’album est beau et étrange à la fois. Rien de changé pour Hope Sandoval, la demoiselle fait ce qu’elle sait faire. Ce sont en tout 11 morceaux minimalistes, d’une lenteur langoureuse. Et cette voix qui nous susurre à l’oreille, qui nous ensorcelle. Attention sirène en vue…
Un +++ pour Let Me get There, duo avec Kurt Vile, plein de délicatesse, et aussi pour Treasure , embrumée qui nous donne des frissons.
Michèle
Alicia’s « here » again and I love it !!!
Premier opus en quatre ans pour Alicia Keys, « Here » semble être un tournant dans la carrière de la plus célèbre chanteuse/pianiste de la pop/soul U.S de notre siècle. Plus intime, moins pop justement et bien plus proche de la soul revendicatrice, cet album est à l’image de la nouvelle A-Keys et de ses idées sur la société actuelle.
Que ce soit sur la condition de la femme, enfermée dans les canons de beauté avec « Girl can’t be herself » qui illustre parfaitement le mouvement initié par la chanteuse : Make-up free, ces derniers mois ou sur le contexte politique et social Américain avec « The Gospel » et son court métrage de 22 minutes, Alicia n’a pas peur d’exprimer ses idées et le fait avec brio.
Musicalement, comme je le disais, c’est plus épuré qu’à l’habitude, très peu de up-tempo en dehors du single « In common », un seul featuring avec ASAP Rocky qui brille sur « Blended family » qui traite des familles recomposées, sujet que la chanteuse et son mari connaissent bien. Au sujet de son mari/ producteur du CD Swizz Beatz, son empreinte est partout et le duo fonctionne à merveille. Les morceaux où Alicia Keys laisse exploser sa voix si particulière sont ceux que je préfère, « Hallelujah », « Illusion of bliss » et « Kill your mama » en particulier, avec très peu d’instru, ces tracks sont habités par la voix de Miss Keys.
Pour conclure, je dirais qu’Alicia Keys a su se réinventer avec « Here » et qu’elle devrait être dans nos casques pour encore un long moment…
Laurent
Zinzins et futuristes
Des extra-terrestres ? non des américains enregistrant leur 10ème album studio. Animal Collective nous revient (en trio) avec Painting with. Ce groupe existe depuis 2000, et depuis 2007 ils ne sont plus que trois : Avey Tare, Panda Bear et Geologist.
Ils vous proposent avec ce dernier album une électro-pop expérimentale, frénétique, désordonnée au rythme totalement décalé.
Animal Collective ne s’enfonce dans aucune routine, à chaque nouvel album, une musique, une ambiance différente : du Krautrock à l’expérience acoustique, de la noise au psychédélisme. Ce groupe baigne dans la Transe obsédante et euphorique.
Cet album nécessite plusieurs écoutes, il ne propose aucun temps mort et ne nous laisse pas respirer. C’est d’ailleurs peut-être le défaut qui me déstabilise, en effet arrivée au milieu du disque j’ai ressenti une indigestion, une saturation, du coup une légère lassitude, une impression de tourner en rond dans ce déluge sonore. Et pourtant l’autre partie de cet album me réservait encore des morceaux intéressants.
Je n’aime pas tout dans cet album, 4 morceaux me plaisent particulièrement Floridada, Golden Gal (parce que moins complexes), Hocus Pocus et le dernier morceau Recycling. On a parfois l’impression d’une musique tribale et qu’il faut être initié pour l’apprécier, en fait c’est une musique séduisante, une pop hallucinée, délirante et complètement assumée. Je vous laisse découvrir ces couches de synthés, ces bruitages électroniques, ces sons passés à l’envers, ces bidouillages sonores et ces voix, ces voix qui résonnent dans ma tête….
Laissez-vous bousculer par les expérimentations d’Animal Collective.
Michèle
Nos samples rendez-vous #3 : Madonna et ABBA
Comment faire 2 hits avec la même boucle ? Démonstration avec « Hung up » et « Gimme gimme gimme »
Leçon n°1 : Vous vous appelez Madonna et ça aide un peu pour pouvoir demander l’autorisation en direct aux auteurs/compositeurs du morceau original : Benny Andersson et Björn Ulvaeus les 2 artisans du groupe ABBA.
Leçon n°2 : Vous utilisez le sample intelligemment, masqué derrière un bon beat electro qui accrochera tout de suite la nouvelle génération, mais suffisamment reconnaissable pour ceux qui aimaient déjà le morceau original d’ABBA.
Et voilà, vous obtenez « Hung up », le tube interplanétaire de Madonna en 2005 !
C’était osé, même pour la reine de la pop, d’utiliser une boucle aussi connue et pourtant, quel succès ! Même moi qui ne suis pas fan de ce type de musique, ça ne m’a pas empêché de remuer sur ce morceau.
Il faut dire aussi que le clip a bien aidé et malgré sa surexposition, on avait quand même envie de danser avec la Madonne à tous les coups !
Comme quoi, le sampling n’est pas utilisé que dans le rap et mais on y reviendra prochaînement…
Laurent
Si vous l’avez loupée en 2015… A écouter
L’année 2015 a vu arrivé le quatrième album de Julia Holter : Have you in my wilderness. Album légitimement encensé par les critiques. En effet cette compositrice, multi-instrumentiste californienne a réalisé ses premiers enregistrements en 2011 et ses 3 premiers albums invoquent un pop avant-gardiste.
Dans cet opus Julia Holter garde sa créativité décalée, mais elle nous ouvre un peu plus grand les portes de la richesse singulière de son univers musical. Un disque plus intime dévoilant ses paysages émotionnels.
L’artiste se fait chanteuse, une voix délicatement raffinée, voguant sur des cordes, des synthés sombres et l’apparition inédite des cuivres. Des compositions plus simplistes, plus accessibles mais aussi très touchantes, donnant une atmosphère à la fois énigmatique et divertissante. Son écriture reste très créative, avec des influences jazz. Une pop expérimentale orchestrale intelligente.
Un nom à retenir, une parenthèse délicieuse…
Michèle
Moi je dis oui
Le 4ème album de Beirut No No No est dans la même veine que les précédents, et pourtant 4 ans sont passés, durant lesquels Zach Condon, le leader, a connu une dépression, un born-out… On pouvait du coup s’attendre à un album d’inspiration très différente. Le seul changement est dans l’orchestration : adieu à l’influence balkanique, adieu à l’électronique de The Rip Tide, pour laisser place aux clavier-guittare-batterie, plus des cuivres (mais pas trop), un tam tam africain, un ukulélé…
On y retrouve des mélodies accrochantes, un humour décalé, la voix lancinante de Zach donne toujours cette impression de mélancolie.
Le repproche que je pourrais lui faire c’est ce sentiment d’inachevé qui se dégage, les 29 minutes que dure l’album y est certainement pour quelque chose. C’est un album qui s’apprécie écoute après écoute. Beirut garde cette authenticité, ce côté attachant qui lui est propre. No No No est un court album de qualité.
Je n’ai envie de dire qu’une seule chose : Tu pourrais pas le faire un peu plus long ???
Michèle
Toujours aussi incontournables…
Allez on continue dans le succès. Ce second album Smoke + Mirrors d’Imagine Dragons, va rencontrer le même écho que le premier. On les attendait au tournant, mais ils ont enchaîné la réalisation de ce deuxième opus après les concerts, et c’est donc le même univers, les mêmes ingrédients, du commercial oui mais pas que…, du bon parfois du très bon.
Cet album ne m’a pas déçue, il est simplement un peu trop prévisible. Je reconnais à Dan Reynolds sa performance vocale, les riffs puissants très souvent bien placés. Ce cd est vraiment la suite logique, si on a apprécié le premier, on aime forcément le deuxième.
Une alternance de très bons morceaux, d’autres moins bons mais qui nous font tout de même dodeliner de la tête. Ils sont quand même bien énervants, ils sont efficaces, j’aime bien leur rock hargneux, mais aussi leurs ballades légères. Bon je vous le dis, rien d’étonnant dans leur disque. Mais sinon… bien… bien, très bien…
Michèle
Je dis OUI au taureau !
Alors là, je dis oui, oui et re-oui. OUI à San Fermin et son album éponyme (pourquoi avoir pris le nom de la fameuse fête basque de Pampelune ????), OUI c’est une réussite, OUI il m’a déroutée, OUI il faut s’en imprégner.
San Fermin, c’est un groupe New-Yorkais, composé de 8 personnes. Mais l’album a été écrit, imaginé, arrangé par Ellis Ludwig-Leone, ce grand jeune homme de 24 ans assis derrière son clavier.
C’est un album qui utilise les cordes, les cuivres pour nous transporter dans une pop intimiste, complexe et pénétrante. Des voix de femmes et un voix d’homme chaude et suave, se répondent à travers les différentes mélodies qui nous ensorcellent, nous envoutent dans la joie et la mélancolie, l’ombre et la clarté.
Des compositions justes et touchantes. Non, non je ne suis pas à court d’adjectif pour décrire ce premier album d’un groupe qui fera parler de lui !!! Une belle découverte !
Michèle
Je vous le dis : INCONTOURNABLE
Ce n’est pas par hasard si quasiment la totalité des chansons de cet album, on les retrouve soit dans les jeux vidéo (Assassin’s Creed III, FIFA 13…), dans les pubs, dans les B.O.F.(Les Âmes vagabondes, Iron Man 3, Hunger games : l’embrasement…)
Night visions d’Imagine Dragons, même si vous ne l’avez pas acheté, ni écouté, et bien vous le connaissez quand même. Alors ce n’est pas de la musique intello, c’est plutôt commercial, oui mais « y’a pas » dès qu’on l’entend on dodeline de la tête, on a les doigts de pieds qui se réveillent. Et oui l’album est composé de mélodies qui accrochent, que l’on retient.
L’album est sorti au début de l’année, et fort de son succès, il a été réédité en octobre. Nommé aux Teen Choice Awards, MTV Video Music Awards, American Music Award, People’s Choice Awards…
Je vous dis qu’il est incontournable, même si vous n’en voulez pas, il est partout, bon en même temps il donne une de ces patates !!!!
Michèle
Du plaisir… heu… plutôt de l’énergie…
Je veux vous parler d’un groupe, un peu incontournable depuis cette année 2012, ce trio c’est Fun. (n’oubliez pas le point…), ils sont New Yorkais, ont sorti leur premier album en 2008. Mais c’est leur deuxième album qui les a véritablement fait connaître . Avec le tube We are young chanté avec Janette Monae, auquel vous n’avez pas pu échapper,
ils ont cartonné aux USA, au Royaume-Uni, ils sont arrivés plus timidement en France. Leur album est disponible depuis un an quasiment, mais je n’étais pas très convaincue, mais voilà j’ai enfin écouté l’album en entier, et je reconnais leur énergie, leur dynamisme est communicatif, la voix est particulièrement mise en valeur, un univers vocal qui rappelle d’ailleurs Queen. Ce groupe va passer au Trianon en avril prochain, après les avoir vu dans le Grand Journal de Canal+, je pense que leur succès mondial n’est pas usurpé, et n’est pas le fruit du hasard… (allez peut-être un peu trop fabriqué pour moi, heu… comment dire peut-être un peu trop heu… téléguidé pour moi…)
allez un autre extrait : Some nights
Michèle