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Le monologue de Jacob Banks.
Comme je l’avais fait pour Bibo, je vais de nouveau vous présenter un artiste dont nous ne possédons pas le disque à la médiathèque, mais que vous pourrez retrouver sur Bandcamp. Cet artiste, c’est Jacob Banks, un chanteur Soul Anglais de 26 ans, originaire de Birmingham, que j’ai découvert en regardant la série Power.
Au tout début de la 4ème saison, Ghost, le héros de la série est confronté à une situation compliquée, rassurez-vous, je ne vais pas vous spoiler, mais ce passage est illustré par une chanson qui m’accroche direct, une voix très puissante, un rythme intense et même si je suis captivé par l’histoire, j’ai quand même la présence d’esprit de dégainer mon téléphone et de “shazamer” tout ça!!!
Le track en question, c’est “Monster 2.0” en featuring avec Avelino par Jacob Banks. Donc, évidemment, direction Youtube dès la fin de l’épisode et là, je ne décroche plus!!! Je suis tombé sur les fameuses “Mahogany sessions” où les artistes se produisent en acoustique, souvent dans des lieux insolites, si vous ne connaissez pas encore, je vous conseille vivement d’aller voir leur chaine ici.
Pour en revenir à Jacob Banks, je disais donc qu’au fil des vidéos, j’ai découvert un artiste né au Nigeria qui est arrivé à Birmingham à l’âge de 14 ans, totalement autodidacte, avec une voix d’une rare puissance et qui sait varier entre des morceaux très intimistes, engagés et des balades un peu plus pop, le tout à merveille.
Il me fait un peu penser parfois à Aloe Blacc même si sa voix est plus grave et son style moins commercial, mais il y a quand même quelques similitudes entre les deux artistes. Il a déjà sorti trois EP dont le premier “The monologue” disponible sur Bandcamp (voir plus bas), “The paradox” et “The boy who cried freedom” que vous pourrez trouver sur Itunes et Soundcloud.
Jacob Banks, c’est l’un de ces artistes sur lesquels on tombe par accident et dont on ne peut plus se passer, les titres “Unholy war”, “Worthy” ou encore “Chainsmoking” ne sortent plus de mon MP3, alors en attendant un album complet, je vous invite vivement à découvrir ce génie de la soul Britannique au bonnet rouge vissé sur la tête, au travers d’une petite playlist et sur les plateformes de streaming musical ICI et LA
Laurent
50 cent a toujours le Power!!!
Non, ce n’est pas une chronique à propos de 50 cent, pas uniquement en tout cas! A vrai dire ça fait un moment que je voulais vous parler de la série qu’il co-produit: POWER, donc la diffusion de sa quatrième saison, actuellement aux USA semblait le moment tout indiqué pour ça. Comme chaque série dont je vous ai parlé jusque-là, il s’agira principalement de sa bande originale, bien sûr, mais avant tout, voyons voir de quoi il s’agit.
James St Patrick (Omari Hardwick), est le gérant d’une boîte de nuit New Yorkaise, mais ce n’est qu’une partie de sa vie, dans la rue, il est Ghost, l’un des plus gros distributeurs de drogues de la grosse pomme. Avec son ami d’enfance Tommy (Joseph Sikora), ils gèrent d’une main de fer le trafic New Yorkais. Seulement, Ghost veut sortir de ce cercle vicieux, protéger sa famille et investir dans le monde de la nuit (légal). Evidemment, tout ne va pas se passer comme prévu, surtout quand son amour d’enfance, qui travaille pour le FBI pointe le bout de son nez.
Bref, Power est un peu un Scarface moderne dans le milieu de la nuit de New York, le casting est très solide et Courtney Kemp Agboh, la créatrice du show est une valeure sûre et gère ce beau petit monde à merveille. Certains diront que c’est un show “bling bling”, tourné comme un clip hip hop à rallonge, personnellement je n’ai pas du tout cette sensation, l’histoire bien qu’assez classique me tient en haleine depuis quatres saisons et a fait de Power l’une de mes séries préférées actuellement.
Voilà pour la mise en bouche, maintenant parlons musique et comme une partie de l’histoire se déroule dans des clubs hype et que Fifty est derrière les choix musicaux, autant vous dire tout de suite qu’on est gâtés!!! Le générique nous mets direct dans le bain avec l’excellent “Big rich town” de 50 cent et Joe, mais ce n’est qu’un avant goût du régal Hip hop/ Rn’B qu’on nous propose, à tel point que je n’ai pas pu me résoudre à beaucoup cutter, je vous ai préparé une playlist d’une quarantaine de morceaux, merci Tunefind!!!
Au programme, le patron de G-Unit est évidemment à l’honneur, mais on retrouve aussi Erykah Badu, 2pac ou encore Angie Stone et même du Smokey Robinson, ça c’est pour les anciens. Pour la nouvelle école, du lourd aussi avec Schoolboy Q, Mack Wilds, qui jouait Mike dans The Wire, Wiz Khalifa, Lil’Wayne, bref que des pointures du hip hop actuel.
Le R’nB et la Nu-soul ne sont pas en manque non plus, on retrouve SZA, la nouvelle perle de TDE, Chris Brown, Lalah Hathaway, pour ne citer qu’eux.
Mais je dois que cette B.O m’a fait découvrir deux pépites, que je souhaitais mettre en avant plus spécialement, Jacob Banks, dont la chronique est à venir sur Sème la zic et Jones, qui pourrait devenir l’une des nouvelles voix de la Pop/Soul Londonienne avec le titre “Indulge” que j’ai adoré!
Voilà, j’espère vous avoir donné envie de découvrir la série et sa B.O car elle valent vraiment le coup, le lien vers l’intégrale des morceaux de la série se trouve ici et vous pouvez retrouver la série sur OCS.
Laurent