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Orville Gibson, le Père d’une guitare devenue mythique.


 

Gibson. Ce nom sonne comme un « classique », au même titre que Marshall, Telecaster, Stradivarius. Les amateurs de rock, jazz, ou chanson française savent bien qu’il s’agit du nom d’un instrument très particulier, la guitare, et de l’une de ses marques représentatives les plus fameuses. Mais qui était donc ce fameux Gibson ? (pour les plus jeunes, sachez qu’il n’a rien à voir avec Mel « Mad Max »- « BraveHeart » Gibson, acteur australien).

Orville H.Gibson, né en 1856 aux Etats-Unis, a crée l’entreprise Gibson en 1902. Avant d’assumer la charge à temps plein au sein de son entreprise de lutherie spécialisée dans la fabrication de guitares, le jeune Orville Gibson s’essaya très tôt à confectionner des guitares et des mandolines, tout en ayant des petits métiers à côté. En 1898, il avait déposé un brevet pour modifier les mandolines, à savoir aplanir le fond de caisse, bomber la table d’harmonie et un allongement significatif du manche. Seulement 2 ans après avoir ouvert sa propre usine de fabrication de guitares, Orville H. Gibson doit céder ses droits sur son brevet à des hommes d’affaires américains. L’aventure s’arrêtera là pour lui.

Dès 1906, les guitares qui sont alors sorties des ateliers Gibson, ne sont plus des modèles créés, fabriquées, par leur inventeur. L’histoire, à priori banale, d’un génial inventeur qui se fait ensuite déposséder de sa création et des droits de regard sur celle-ci, est alors déjà monnaie courante. Depuis cette époque, aujourd’hui lointaine, le nom de Gisbon est devenu mythique chez les plus grands noms de la guitare du 20ème siècle et d’aujourd’hui. Les mondes du blues, bien sûr, du jazz, et du rock, regorgent de musiciens célèbres ayant exercé leur talent ou se produisant encore sur les scènes du monde entier. Pour exemple, voici quelques noms :

Parmi les bluesmen et jazzmen vous trouverez Robert Johnson (artiste auquel le dessinateur Mezzo a consacré une superbe bande dessinée (« Love in Vain », aux éditions Glénat, en compagnie de son complice Jean-Michel Dupont, qu’ils étaient venus présentés en 2016, et auquel le guitariste fontenaysien Michel Seban avait également rendu hommage lors d’un kiosque), Albert King, Freddie King, Eric Clapton, T-Bone Walker, Larry Carlton, Charlie Christian, Wes Montgomery entre autres. Dans l’univers du rock, on peut citer Jeff Beck (Yardbirds, Jeff Beck Group), Chuck Berry, Ritchie Blackmore (Deep Purple, Rainbow), Angus Young (ACDC), The Edge (U2), Peter Frampton (Humbe Pie), Ace Frehley (Kiss), Billy Gibbons (ZZ Top), Gary Moore (Thin Lizzy), David Gilmour (Pink Floyd), Jimi Hendrix (Jimi Hendrix Experience), Jimmy Page (Led Zeppelin), Joe Perry (Aerosmith), Keith Richards (Rolling Stones). Chez les guitaristes français je citerai surtout Louis Bertignac (Téléphone, Les Insus) et Paul Personne. Toutes ces personnalités ont donc eu le privilège d’avoir en main un des modèles de guitare Gibson. Certains d’entre eux possèdent des exemplaires « signées » de leu nom. Le plus célèbre étant Les Paul  devenue au fil des années un objet de convoitise et d’adoration pour tout guitariste qui se respecte. Un modèle à part. Unique.

Je vous laisse avec une belle brochette d’as de la 6-cordes en mode Gibson Majeur. Savourez!!!!

Guillaume.

 

 

 

Clapton, dernière session ?


Déjà en 2014, après la parution de l’album dédié à son ami, mentor et complice JJ Cale, intitulé « An appreciation of JJ Cale », Clapton avait pudiquement indiqué, que très fatigué, il allait sans doute ne plus faire de tournées, longues, harassantes. Le verdict récent et le besoin de repos, confirment qu’il ne fera sans pas (plus?) de tournées, notamment pour présenter « I Still Do ».

Alors cet album, qu’en est-il, au juste? Au menu, du blues, du blues, encore et toujours du blues… ciselé, du pur bonheur. 12 morceaux durant, il nous régale, jouant juste, avec ce son et ce style inimitable, entouré d’une bande de fidèles. Dès « Alabama woman blues » signé de Leroy Carr, je suis embarqué, par ce guitariste que j’ai vu près d’une dizaine de fois sur scène, et qui ici encore, m’attrape. Simplicité, humilité, voix posée, tout est là. La suite n’est que plaisir à déguster, simplement. De « Can’t let you do it » signé de son mentor JJ Cale, en passant par « Cypress Groove » dû à Skip James, sans omettre « Stones in my passway » du légendaire Robert Johnson, au final « I’ll be seeing you », le guitariste anglais nous offre ce qui pourrait donc être sa dernière virée en blues majeur. Aussi émouvante que réussie.

L’homme va se soigner, le guitariste me manquer.

Merci pour toutes ces belles années, Mister « Slowhand »!

Guillaume.

Nadoo sur les chemins des Blues


Nadoo_image2Nadir Moussaoui, alias Nadoo, musicien fontenaysien, déjà venu à la médiathèque pour un kiosque en 2015 nous présenter son univers musical fait de reggae, dub, électro,  revient cette fois-ci pour une évocation très personnelle du Blues, des blues.

En effet, le samedi 7 mai, à partir de 15H30, dans le cadre de l’exposition « Des notes et des bulles » qui se termine le 11 mai, Nadoo nous rendra visite pour évoquer à sa manière, aux sons de sa voix et de sa guitare,  les chemins du blues, en partant de Robert Johnson, première grand star du genre, en passant par le blues de la Guinée ou celui des touaregs du désert.

Car le blues, s’il est né dans les champs de coton aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle, est un genre musical universel. Chaque pays, chaque culture, possède un blues. Le flamenco espagnol, le fado portugais sont des formes de blues identifiés à une culture particulière. Le chant y exprime la douleur, les difficultés, les peine de cœur, les nouvelles tristes, à l’instar des bluesmen américains.

En Afrique, que ce soit au Maghreb (Algérie et Maroc notamment), où les femmes, à travers leurs chants, chantent le blues du quotidien,  mais également des musiciens comme Karim Albert Kook et Amar Sandy, ou en Afrique noire francophone (le Mali, le Sénégal, le Cameroun notamment) où les griots, conteurs de la vie quotidienne, occupent une place particulière, on trouve des musiciens tels que Laminé Konté (kora, chant), Diabel Sissoko (kora, chant), Ali Farka Touré (guitare, chanteur de blues Bonghaï ou Bambara), le groupe de blues Tinariwen, ou Roland Tchakounté.

C’est à travers tous ces sentiers du blues, que Nadoo nous emmènera, pour nous donner sa propre couleur du blues.

Alors, si vous aimez cette musique et ses souhaitez découvrir ses variantes, présentées par Nadoo, rendez-vous à la médiathèque, pour un moment musical qui s’annonce haut en couleur.

Guillaume.

https://www.youtube.com/channel/UCe8ENWMIO-h5RHu8UNVuthw

 

Blues du Delta, berceau de légendes…


Robert JohnsonLe blues, qui prit naissance dans les champs de coton des états du sud aux Etats-Unis, à la fin du 19ème siècle, s’est petit à petit déplacé vers les villes de Wicksburg (Mississippi) et Memphis (Tennessee), au sein de ce qui deviendra le delta du blues, coincé par la Yazoo river et le fleuve Mississippi. Ce genre musical naissant était surtout joué par des musiciens-chanteurs solistes « ordinaires » s’accompagnant d’un instrument (guitare, harmonica). Ce n’est qu’au début des années 1920 qu’apparurent les premiers enregistrements, notamment grâce au musicologue et historien de la musique John Lomax, qui sillonna le Sud des Etats-Unis, afin de recueillir ces précieux témoignages musicaux, livrés par ces artistes de condition sociale pauvre.

Par la suite, le blues, par le biais de ces musiciens  va « s’exporter »  dans d’autres états comme l’Arkansas, la Louisiane, le Texas, le Tennessee, et même pénétrer des villes telles que Detroit ou Chicago (ville du label Chess Records), donnant ainsi naissance au Detroit Blues et au Chicago Blues.

Robert Johnson (photo), mort à seulement 27 ans, dans la misère, demeure à jamais le pionnier du genre, reste encore aujourd’hui une référence pour les musiciens et amateurs du genre. Sa vie a été magnifiquement évoquée par le dessinateur Mezzo dans « Love in Vain« , paru en 2014, ainsi que par le cinéaste John Doe, dans « Crossroads, la route du blues » sorti en 2009. D’autres musiciens issus de ce Delta du Blues, sont devenus des légendes de cette musique : Charley Patton, Son House, John Lee Hooker, Skip James, Tommy mac Lennan et bien d’autres encore.

A partir des années 60, des musiciens anglais comme John Mayall, Eric Clapton, Jeff Beck, Les Rolling Stones, Led Zeppelin et beaucoup d’autres ne cesseront de rendre hommage à ces pionniers d’un genre qui a traversé le temps, les générations. Une façon de se souvenir, préserver cet héritage, de transmettre  cette histoire humaine et musicale, née dans le sud des Etats-Unis.

Guillaume.

L’échappée en solitaire de Keith Richards.


KeithRichards_pochetteSur la pochette de « Crosseyed Heart« , il a l’air rigolard, content de nous présenter son 3ème album solo, venant seulement 23 après « Main offender ». Mais de qui je parle, vous dites-vous?

Du joyeux luron, du stonien guitariste, Keith Richards himself!

Profitant d’un temps de pause dans le planning planétaire des Pierres qui Roulent, le corsaire du rock a fignolé un album qui a vu ses premiers jours en 2011. Pour cette occasion, le bougre a su évidemment bien s’entourer, faisant appel à des fidèles tels le batteur Steve Jordan, le regretté saxophoniste Bobby Keys (dont les derniers enregistrements figurent sur cet album), le pianiste Ivan Neville. La surprise vient de  la présence inattendue de Norah Jones, qui vient poser sa voix sur  la jolie ballade « Illusion ».

Dans ce disque, qui selon Richards, devrait avoir un prolongement scénique en 2016, si les Stones ne retournent pas en studio, le guitariste rend hommage de belle manière à ceux qui l’ont influencé : les bluesmen Robert Johnson (« Crosseyed Heart » en mode acoustique guitare-voix)), Lead Belly (écoutez la reprise « Good night Irene »), mais également l’univers reggae (« Love overdub »), la folk (« Robbed blind »), et bien sûr l’univers stonien (« HeartStopper » ; « Amnesia » ; « Trouble » ; « Nothing on me »). La voix de Richards, dégagée des excès en tous genres, se trouve ici claire, parfois profonde, grave.

A 71 printemps, Keith Richards est simplement heureux de jouer, alors il s’amuse, et ça s’entend. Infatigable, ne supportant pas de ne pas jouer, enregistrer en studio, lorsque les Pierres qui Roulent en ont terminé de leur marathons planétaires, le génial guitariste a donc réalisé « Crosseyed Heart » sans autre prétention que celle du plaisir simple, comme une jolie échappée en solitaire dans la vie de celui pour qui « Les stones restent la priorité absolue ».

Guillaume.

Du Delta naquit le Blues !…


Le Delta du Blues, qu’est-ce donc, vous demandez-vous peut-être?

Situé au sud des Etats-Unis d’Amérique, dans l’Etat du Mississippi, le Delta du Blues est en réalité une bande de terre de 260 kilomètres sur 80 kilomètres, bien loin de l’embouchure du Delta du fleuve Mississippi. Ce coin perdu coincé entre la Yazoo river et le fleuve Mississippi, traversé par ailleurs des Highway 61 (chère à Bob Dylan) et Highway 51, est constitué de villes telles que Wicksburg, Memphis, Clarksdale, Greenville.

Parmi les pionniers de ce qui sera nommé plus tard le « Delta Blues », figure en premier lieu Charlie ou Charley Patton (1881, 1891-1934), qui décrit alors dans ses chansons son quotidien et celui de ses frères de sang. Mélange de blues, de folk, de récits plaintifs ou résolument revendicatifs, il pose les bases du Delta Blues. Après lui, Son House (1896-1956), Skip James (1902-1969), mais aussi Robert Johnson (1911-1938) ou Tommy Mac Lennan (1908-1962), seront les plus remarqués et remarquables parmi les musiciens du genre.CharleyPatton_image

Quelques années plus tard, la nouvelle génération des bluesmen du Delta comptera en ses rangs des musiciens-chanteurs tels que Muddy Waters (1915-1963), John Lee Hooker (1917-2001), Rice Miller alias « Sonny Boy Williamson II« , finiront d’imposer et inscire dans l’Histoire le nom de Delta Blues, comme berceau originel du genre.MuddyWaters_image

Parmi les bluesmen contemporains, Keith B.Brown (ancien boxeur et ex taulard, au look de jumeau de Mike Tyson), Alvin « Youngblood » Hart, ou James « Super Chikan » Johnson, tiennent haut le flambeau de ce blues dépouillé, brut, qui sent la poussière, la vie difficile, les souffrances endurées par la population noire, entre esclavage et racisme, discriminations en tous genres.

Alors si vous voulez partir sur les routes du Delta, aux origines du blues, et à la croisée des chemins, redécouvrir ces pionniers, n’hésitez pas… Leur histoire est aussi un peu la nôtre!

Si vous désirez en savoir davantage, je vous renvoie au dossier très complet publié par le magazine SoulBag de ce mois-ci..http://www.soulbag.fr/

Guillaume.

 

Clapton, éternellement ….


EricClapton_imageComme un joli cadeau avant l’été, je suis tombé sur la dernière livraison musicale d’Eric Clapton, alias Slow hand. « Forever Man » est un opus en 2 actes : 1 album studio de 19 titres, et un album live de 14 titres! Bref de quoi se régaler, revisiter la carrière et les nombreux tubes enregistrés par Eric Clapton.

Au menu du premier acte, il est agréable de retrouver des classiques tels : « My father’s eyes », « Bad love », « Call me the Breeze », ainsi que deux duos :  « Anyway the wind blows », avec son mentor JJ Cale,  « Riding with the King », duo avec le légendaire BB King.

Il rend également hommage à Robert Johnson, pionnier du blues, sur « Little Queen of Spades », alterne les blues électriques, les morceaux aux accents pop (Pretending), les ambiances acoustiques sur « Tears in Heaven » ou « Circus ».

Le live s’ouvre sur un vieux titre, « Badge »… puis viennent « Sunshine of your love », « Wonderful tonight », « Cocaine ». Arrivent ensuite « Layla » et « Walking blues » servis en acoustique, deux tires avec Steve Winwood : « Them Changes » et « Presence of the Lord »… bref « Slowhand » nous gâte vraiment.

Les titres défilent, sans faiblir, le plaisir d’écoute est en mode continu. Le triptyque « Hoochie Coochie Man »- « Goin’ down slow »- « Over the rainbow » clôture ce live de façon superbe.

De quoi se consoler agréablement de la décision du guitariste d’arrêter les tournées.

Guillaume.

Les Paul, pionnier d’une guitare légendaire (Gibson LesPaul)


LesPaul_image Quel est donc le point commun entre Les Paul (de son vrai nom Lester William Polsfuss),  né en 1915 aux Etats-Unis, et des guitaristes tels que Robert Johnson, Eric Clapton, Keith Richards, Paul Personne, Louis Bertignac, ou Bob Marley… parmi tant d’autres?

La réponse tient dans un modèle de guitare de la marque Gibson, qui depuis 1952, porte son nom, la fameuse Gibson LesPaul SG.

Après avoir testé l’harmonica puis le piano dès son plus jeune âge, Les Paul achète sa première guitare à l’âge de 12 ans, pour la modique somme de 5 dollars.

A 13 ans, il est un musicien semi-professionnel et à 17 ans, il intègre un groupe de country-music, le Rube Tronson’s Cowboys. Peu de temps après il quitte l’école pour devenir un musicien professionnel.

Musicien précoce, Les Paul s’avère aussi curieux pour tout ce qui touche aux instruments et aux méthodes d’enregistrement. A la fin des années 30, après des expériences en radios locales, dans des shows télé américains, il met au point une guitare « solidbody » (corps plein), qui portera le nom de « la Bûche », dans les locaux de la marque Epiphone. Au début des années 40, il accompagne Nat King Cole puis Bing Crosby.

En 1946 il signe avec la marque Gibson. Peu de temps après, soutenu financièrement par Crosby, Les Paul se lance dans les expérimentations et met au point le premier magnétophone multipistes, issu des ateliers de la marque Ampex (1947).

En 1949, il rencontre une chanteuse, Mary Ford, avec qui il formera un duo pendant 15 ans. Le duo connaitra  le succès avec « How High the Moon » en 1951, puis « May God be with you » en 1953. Ils cesseront de se produire ensemble en 1963.

En 1952, la marque Gibson lui fait signer un contrat lui proposant de développer une guitare qui porterait son nom. Acceptant l’idée puis demandant finalement que cela ne soit pas fait, Gibson passe outre. Le modèle Gibson « LesPaul » est né, faisant la fortune et la renommée du guitariste.

En 2009, Les Paul  s’éteint à 94 ans, laissant derrière lui un nom à jamais associé à un instrument qui fait désormais partie de l’histoire de la musique du 20ème siècle.

Ce modèle et ses héritières, nombre de guitaristes de rock, jazz, reggae ou blues, ont décidé d’en acquérir une, influencés par le son spécial autant que la forme de l’instrument. Parmi les plus célèbres détenteurs de Gibson LesPaul SG ou ses suivantes, on peut citer les bluesmen Robert Johnson, Albert Freddie et BB King, Eric Clapton, mais également l’icône du reaggae jamaïquain Bob Marley, les stoniens Mick Taylor et Keith Richards, les français Paul Personne, Louis Bertignac, sans oublier Mick Mars (Motley Crüe), The Edge (U2), David Gilmour (Pink Floyd) et Pete Townsend (The Who) parmi beaucoup d’autres!

Alors si vous souhaitez  écouter, découvrir cette guitare légendaire et qui traverse les générations et les styles musicaux, faites-le en écoutant  les musiciens nommés ci-dessus.

Guillaume.

Bjorn Berge, bluesman venu du grand Nord.


BjornBerge_pochetteHommage. A l’écoute de Mad fingers ball, le dernier opus de Bjorn Berge, guitariste-chanteur à la voix profonde, venu de Norvège, c’est le mot qui me vient spontanément. Un hommage aux bluesmen Robert Johnson, Elmore James, entre autres, qui furent ses influences majeures. Guitare acoustique, voix rauque, profonde, technique de slide et de picking utilisées avec dextérité, ce musicien norvégien à la déjà longue discographie, mais qui resta longtemps dans l’ombre, plonge avec délectation dans ce style musical, et nous offre 12 palettes de son talent. Un régal pour les oreilles.

Il attaque son disque avec Honey White, petit bijou que je ne me lasse pas d’entendre. La suite, extrêmement maîtrisée, est du calibre supérieur, et au milieu, il nous est donné d’écouter une superbe version acoustique de Hush, morceau de Joe South, popularisé par Deep Purple dans les années 70.

Afin de varier les styles et ambiances, Bjorn Berge, sait également nous mener sur les sentiers de l’ailleurs, de la nostalgie, avec StaMina et le beau Meanest blues in town. La suite de l’album retrouve les accents du début… Un blues tonique, une voix qui regorge d’énergie… Guts, Chevrolet (évocation du mythe automobile américain, des rêves d’une vie meilleure). Ce  bel opus blues se termine sur un The Last Call tout en douceur.

Un artiste à découvrir, un album à ne pas louper, assurément !!

Guillaume.

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