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Bashung l’immortel.

2009-2019. Voilà donc déjà 10 ans que la voix de Alain Bashung s’est tû. L’occasion de revenir sur la carrière d’un musicien doué, d’un chanteur-interprète, mais également compositeur (notamment pour Dick Rivers, avec qui il travaillera sur 3 albums entre 1972 et 1974).
Bien que né à Paris, c’est en terre alsacienne au sortir de la seconde guerre mondiale, que le jeune Bashung va grandir. Il va très rapidement découvrir la musique classique, à travers Richard Strauss, Richard Wagner ou encore Kurt Weill, mais également le rock’n’roll, via les radios des bases américaines situées en Allemagne, qui diffusent régulièrement Buddy Holly, Gene Vincent, ou encore le King Elvis Presley.
Plus tard, le BTS de comptabilité en poche, il va se diriger vers la musique et fonder un groupe, les « Dunces » (les cancres), au répertoire oscillant entre rockabilly et musique folk. Puis viendra le temps de deux rencontres déterminantes, celles du réalisateur Andy Scott, et du parolier Boris Bergman, en 1977. l’album « roman-photos » qui en résulte s’avère un échec commercial en pleine vague punk. Mais la roue va vite tourner. 1979 est l’année de « Roulette russe », qui malgré un échec lors de sa sortie, va connaître un second souffle grâce à l’apport l’année suivante du titre « Gaby oh Gaby », sorti en 45 tours (je sais que ça ne parle pas du tout au moins de 30 ans, mais oui, cela a bel et bien existé). Ca y est, la voie est tracée. Bashung va enfin pouvoir laisser son empreinte durablement dans le monde de la française. Véritable orfèvre de la chanson ciselée, mélodiste éprouvée, voix au timbre ultra-reconnaissable, le chanteur va alors écrire des chansons qui vont laisser leur empreinte : « Vertige de l’amour » (album « Pizza, 1981), puis « J’écume », « les grands voyageurs », le fameux « Osez Joséphine » et la reprise tout en subtilité de « Night in white satin », tous ces titres au menu de l’album « Osez Joséphine ». Sur « Chatterton »(sur lequel on retrouve Stéphane Belmondo, Marc Ribot ou encore Sonny Landreth), qui date 1994, on peut se régaler à écouter « ma petite entreprise », « J’passe pour une caravane » « A Ostende ». Au répertoire de ce chanteur figurent aussi des morceaux tels « l’irréel », « Cantiques des cantiques (enregistré avec sa femme chanteuse Chloé Mons, que nous avions reçu en 2006 dans le cadre du festival des Aventuriers, accompagnée par le guitariste Yann Péchin).
Les dernières années sont notamment l’occasion pour lui de composer « La Ballade de Calamity Jane » avec sa femme Chloé Mons et Rodolphe Burger en 2006, enfin le sublime « Bleu Pétrole » (2008).
Parti bien trop tôt à 61 ans, Alain Bashung nous laisse une œuvre riche, variée. La subtilité de ses textes (qui mériteraient parfois d’être étudiés en classe) et musiques, sans parler de cette voix légèrement nasale, font de cet artiste un personnage majeur de la chanson française. Immortel. A jamais.
Je vous laisse avec un petit florilège de chansons, à savourer-écouter sans aucune modération.
Guillaume.
Les Insus ?… Du Bonheur en Live !!
Quelle aventure que celles des Insus (Ex-Téléphonistes pour celles et ceux qui l’ignoreraient encore)! Après avoir donc remis le contact, suite à un bœuf en l’honneur de leur ami et manager François Ravart, les 3 amis-complices que sont Aubert, Kolinka et Bertignac accompagnés, épaulés, par le bassiste Aleks Angelov, devenu un vrai quatrième membre du groupe, les Insus ont effectués une tournée de marathoniens, en France et dans les territoires et départements d’Outre-Mer. 80 dates! 1 million de spectateurs!
Points d’orgue de ce marathon illustrant leurs retrouvailles scéniques, les Insus se sont produits à Bercy à l’automne 2016, puis au Stade de France en septembre 2017, pour 2 derniers « Rappels ». Cela méritait bien un témoignage gravé non pas dans le marbre mais sur cd (une vidéo existe également) pour célébrer ce triomphal retour, presque un triomphe romain devant le raz-de-marée provoqué par l’annonce de leur reformation et retour en scène.
Le moins que je puisse dire est que le double cd et les 21 titres qui le composent restituent parfaitement l’énergie, la joie de jouer, de s’être retrouvés enfin ensemble sur scène! De « Crache ton venin » qui ouvre le premier cd à « Tu vas me manquer » qui clôt le deuxième cd, tout est bonheur à écouter, et l’on se prend à chanter (en tous cas moi oui), sur ces titres qui ont bercés notre adolescence, puis après. Car chaque titre a pu, pour chacun, chacune d’entre nous, être lié à un souvenir, une tranche de vie, une anecdote. Un livre musical de nos parcours de vie.
Alors, ce live, enregistré en grande partie à la Bercy Arena est un pur bonheur, une vraie bulle de bien-être.
A savourer pleinement, sans modération aucune!!!
Guillaume.
Mourir d’amour enchaîné…
Voilà, aujourd’hui, nous saluons la carrière et la vie de la plus grande icône musicale Française, qu’on l’aime ou pas, on ne peut que reconnaître l’impact de Johnny Hallyday sur le paysage musical hexagonal.
Alors, je ne vais pas revenir sur sa vie, qui a été raconté des milliers de fois et que vous allez entendre encore un peu partout ces prochains jours, je pense que c’est plus intéressant de se concentrer sur ce qui compte vraiment, son immense discographie.
Plus de 50 ans de carrière et au moins autant d’albums studio, selon Wikipédia, une quarantaine de disques d’or et près de 200 tournées, qui dit mieux?
Des titres inoubliables comme « Que je t’aime », « Laura », « Gabrielle » et j’en passe… Le plus simple pour illustrer cette incroyable carrière, c’est une petite playlist non?
Alors, au revoir MONSIEUR Johnny Hallyday… 15 Juin 1943 – 6 Décembre 2017
LA PLAYLIST ICI ———————————>
On aime… A la folie
Quoi de mieux pour affronter l’hiver, qu’une electro-pop, disco-rock vitaminée. C’est ce que nous a présenté cet été le groupe français Naive New Beaters avec leur 3ème album A la folie. Même si ce n’est plus une nouveauté, ce disque ne peut nous faire que du bien en ce moment. Un groupe déjanté composé de David Boring au chant, Eurobélix aux machines et Martin Luther BB King à la guitare… (Quoi ? bien sûr que ce sont leurs vrais noms !).
Nous avions pu découvrir ce groupe dans notre ville lors du Festival des Aventuriers en 2012. Un mélange d’impertinence, de dérision et de bonne humeur.
A la folie est un album alternant des morceaux dansants et des morceaux plus doux. Bien qu’il soit le fruit d’une triple rupture amoureuse, c’est un album optimiste, une thérapie par le dancefloor. Des mélodies efficaces, des riffs de guitare tordus et surtout une énergie communicative.
Laissez-vous entraîner dans ce « very good trip musical », 11 titres qui passent tout seul, et surtout ne pas louper la collaboration avec la chanteuse Izïa sur le titre Heal Tomorrow.
Michèle
C’est du Cocooning
Un disque où l’on se sent bien… Voici ce que nous propose le groupe Cocoon avec son troisième album Welcome Home. Et quand je dis groupe… La moitié de celui-ci s’en est allé, Morgane Imbeaud n’en fait plus partie. C’est donc Mark Daumail qui nous propose ce nid douillet.
Un album très personnel, enregistré aux Etats-Unis. Il est certain que Cocoon sans Morgane, ce n’est plus pareil. L’association des deux voix était particulière et son absence se fait sentir. Il n’empêche que ce disque nous réconforte, nous donne du plaisir, il est simple, avec des mélodies soignées. Une folk agréable qui ne se prend pas la tête.
A ses côtés nous retrouvons Nathalie Prass, et aussi Matthew E. White, dont la collaboration est amplement réussie.
La couverture de l’album est de la peintre californienne Esther Pearl Watson. Elle a illustré chacune des chanson dans le livret. Ces oeuvres d’ailleurs servent pour illustrer le clip I Can’t Wait.
Sans être un GRAND moment, cet album nous fait passer un BON moment léger, joyeux et confortable.
Michèle
La musique : un trait d’union
Découvert en 2015, consacré en 2016 : Hyphen Hyphen a fait des tournées dans toute la France, fait tous les plateaux, impressionné toute la presse.
Hyphen Hyphen, c’est un quatuor niçois, d’une moyenne d’âge de 23 ans, qui après cinq années d’expériences et plus de 200 dates de scènes, se sont décidés à sortir leur premier album Times, qui représente un cap, qu’ils ont franchit avec brio.
4 jeunes qui se sont connus au lycée : Santa (la chanteuse), Adam (le guitariste), Line (la bassiste) et Zaccharie (le batteur), unis par la musique. Leur musique c’est plutôt de l’électro-pop-rock, mais on peut y retrouver aussi le décalé de la new-wave, et la sensualité de la soul. En effet cet album est éclectique, les ambiances et les atmosphères se multiplient. C’est un album très mélodique, avec des sonorités riches et efficaces.
La voix éraillée de Santa est puissante et identifiable (elle fait parfois penser à Hanna Reid la chanteuse de London Grammar). Elle apporte une forte intensité, même quand certaines compositions faiblissent un peu.
Malgré leur âge, ce groupe a déjà une personnalité bien affirmée, ces artistes font preuve d’une qualité musicale incontestable. Une belle découverte !
Michèle
Une palette de couleurs
Le premier album Colors de Samba de la muerte me fait avant tout penser à un kaléidoscope.
Déjà dans le livret il y a un visuel associé à chacun des 10 morceaux qui composent cet album tout en couleurs et en collages superposés, imaginés par la graphiste Sarah Guillain, qui a su reproduire l’ambiance épurée et minimaliste tout en étant très colorée de la musique de ce quatuor caennais.
Samba de la Muerte, c’est avant tout Adrien Leprêtre, que l’on retrouve dans les groupes Concrete Knives et Kuage. Il s’est entouré de 3 compères, et ensemble ils ont réussi un album complet, réussi, riche et bigarré. Lauréat du FAIR 2016 (Fonds d’action et d’initiative rock).
On nous propose ici des textes en anglais et en français ( ce qui d’abord surprend et puis qui séduit), des compositions globalement électro, mais aussi folk, indie pop, afrobeat.
Des atmosphères douces et parfois intenses, des musiques inspirées du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest (Ghadir, Tanger), mais aussi de nos régions (Le vent, l’Aber). Je vous le dis c’est un album chamarré, riches en influences, avec des arrangements pesés avec minutie.
Laissez-vous inviter à ce voyage sonore, à cette bouffée d’oxygène made in Normandie.
Michèle
Louise ré-Attaque
Après ce long moment de pause (10 ans c’est long ! ), Louise Attaque nous revient, différent mais reconnaissable quand même. Les fans de la première heure sont sûrement déçus, mais quoi, nous aussi on a changé en 10 ans, fini la fraîcheur, la spontanéité…
Anomalie (leur 4ème album donc) est beaucoup plus grave, mélancolique voire pessimiste, mais l’énergie et l’inspiration sont toujours là.
Alexandre Magraff, le batteur, a quitté le groupe, c’est donc en trio que nous retrouvons les membres de Louis Attaque : Gaëtan Roussel, le chant et la guitare, Arnaud Samuel, le violon et Robin Feix, la basse (ça ressemble un peu à la reformation de Téléphone, qui ne sont plus que trois pour devenir les Insus).
J’étais impatiente de découvrir ce retour et ce premier morceau Anomalie, qui s’est voulu accrocheur, voire racoleur pour appâter le public, m’a au contraire déçue, je m’apprêtais à couper aussi sec, mais voilà La chute est arrivée et m’a rassurée. Avec Le temps et L’insouciance, on retrouve une maturité, une solidité. Des morceaux touchants et entêtants.
C’est un album, du coup, que j’écoute en boucles depuis une semaine… Comme un ami que l’on retrouve après longtemps et qu’on apprend à redécouvrir…
Michèle
Un groupe au poil !
Ma collègue Alice vous avait présenté leur premier album en janvier 2014, les voilà revenus !
Le groupe Deluxe nous revient avec leur second album Stachelight. Toujours aussi funs, aussi groovy ces Aixois. Cet album est de la même veine, des mélodies entêtantes sublimées par la voix de Liliboy (qui rappelle Selah Sue), ultra vitaminée. Bonne humeur, joie de vivre.
Condensé d’influences, de styles, et d’intensités, le groovy est toujours là mais le groupe touche aussi à un univers un peu plus pop. Et puis ils ont invité du beau monde, des duos étonnants mais efficaces : M sur Baby that’s you, l’étincelante Nneka pour Bonhomme, et puis Akhenaton et Shurik’n pour un émouvant A l’heure où.
Pour cet opus Deluxe a choisi de créer leur propre label, leur deuxième album sort donc sous Nanana Production, et c’est Chinese Man Records qui est en charge de la promotion et de la distribution.
Non vraiment un très bon disque, plus abouti encore que le précédent, rien à jeter, des rythmes endiablés pour faire la fête, à consommer sans modération surtout si on a besoin d’un bon coup de pêche et on en demande encore !
Michèle
Ils ont osé décrocher les Téléphone.. à leur(s) Insu(s)!
Ca devait bien finir par (leur) arriver ! Après Jean Ferrat en 2015 (Des airs de Liberté), chanté par Marc Lavoine, Hubert-Félix Thiéfaine et consorts, après Renaud (qui va de nouveau fouler les scènes de l’Hexagone à l’automne 2016 !), honoré par la génération des Cœur de Pirate, Bénabar et autres, après Brassens, mis en musique par Debout sur le Zinc, Aldebert, Yves Jamait, entre autres, c’est donc au tour des Téléphone (devenus les Insus depuis peu) d’être chantés, repris, réinterprétés par une nouvelle génération.. ! Une Victoire de la Musique d’Honneur, en somme, une entrée au panthéon musical français de leurs vivants !
Si encore une fois, la diversité des styles est assumée, histoire d’offrir des couleurs musicales nouvelles, les interprètes ici réunit sont issus de tous horizons : Valeurs sûres telles que Olivia Ruiz, Tété, Raphaël, Mademoiselle K, Zaz. et des petits nouveaux qui, soit ont connu les lumières de « The Voice » comme Igit en 2014, soit sont des artistes ayant un rayonnement plutôt régional tels que Likesberry (Aix-en-Provence), Navii (Seine et Marne), ou les tarbais de Boulevard des Airs, qui tournent désormais au niveau européen.
Sur les 15 titres proposés ici, repris, ré-orchestrés, arrangés à une nouvelle sauce vocale et musicale selon la personnalité de chacun(e) des interprètes, moi qui suit fan de Téléphone-Les Insus, j’ai aimé le travail de Olivia Ruiz sur « Faits divers », la version de Igit sur « Au cœur de la Nuit », la voix de Vianney sur « Un peu de ton amour »ou encore Tété et sa « Anna » revue et corrigée, ou Likesberry et Navii qui nous emmènent à « New-York » … avec eux!.. Côté déceptions, Raphaël sur « Le jour s’est levé », Mademoiselle K qui nous dit « J’sais pas quoi faire », Zaz qui chante dans « L’Hygiaphone » sans me convaincre, ou les Plasticines et leur « Electric Cité »… sans parler du ratage, à mon goût, de Gaëtan Roussel sur « La bombe humaine », qui introduit l’album. hommage musical, chacun y trouvera son plaisir (petit ou grand), sa perle, ou ses déceptions.
Il vous reste donc à écouter cet hommage musical (au rendu assez inégal) à un groupe de rock français qui a marqué plus de 3 générations, sans parler des carrières solos menées depuis par Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac.
Guillaume.
Sensational !
Un vrai et gros coup de coeur pour cette chanteuse ! Jeanne Added, avec son premier album solo Be sensational, envahit les scènes françaises, et récolte les lauriers de son travail. En effet cette artiste n’est pas une novice, de formation classique, elle jouait aussi du violoncelle, elle fut reconnue dans le milieu du jazz et du lyrique. Passée par le Conservatoire national supérieur de Paris et la Royal academy of Music de Londres, elle a eu le courage de vouloir trouver sa place, d’être véritablement soi-même.
Et c’est dans le rock, qu’elle a apparemment trouvé sa voie (voix). Be sensational a beau être son premier disque, on y retrouve de la maîtrise, de la maturité d’une artiste aguerrie. Elle fut révélée aux Trans-musicales de Rennes de 2014, et c’est avec ce son puissant, cette électro rock, voir électro punk, qu’elle remporte la reconnaissance du public et des médias.
Jeanne Added, est donc une artiste confirmée, une auteur-compositrice-interprète, qui s’est entourée de Dan Levy (The Do) pour les arrangements et la production, mais aussi de deux artistes de qualité que l’on retrouve sur scène : Anne Paceo à la batterie et Narumi Hérisson aux claviers.
Elle sera à l’affiche de plusieurs festivals cet été, l’occasion de la découvrir sur scène…
Michèle
Even If… Quand la nostalgie devient moderne.
Richard Kolinka, lorsqu’il ne tient pas les baguettes derrière le troubadour Aubert, s’adonne à composer, tourner, jouer, avec le groupe Even If, qu’il a créé. Entouré de Raphaël Roux, France et Sylvain Cartigny, et de quelques autres complices, il aime à replonger dans les univers rock des années 70, 80.
Preuve en est, après l’introductif « Pourquoi tu ne danses pas », nous avons droit à « so much in trouble » qui sonne follement pop anglaise des années 80. Une perle. S’en suit, sur ambiance électro-pop un brin hypntotique, le « Catwoman » ici chanté par France Cartigny. Le reste, à l’égard des titres précédents, décline l’intérêt porté par Richard Kolinka à ce rock anglais devenu intemporel, puisque ça et là des références aux scarabées de Liverpool, mais aussi aux groupes récents (Stéréophonics, Arctic Monkeys…). Ainsi « Talking to myself » avec la voix en fond qui rappelle celle de Lou Reed, « I hate you all », au rythme très syncopé. Pour fermer cet opus, Even If nous offre la voix de France Cartigny, chantant « I want to know you », entrainant, dansant.
Au final, un bel album, qui sur scène, devrait faire son effet!.. rendez-vous le 18 décembre à 21h, à la salle Jacques Brel de Fontenay sous Bois, pour voir, écouter, apprécier Even If, aventuriers d’un rock renouvelé.
Guillaume.
Le cru Bertignac 2014… Difficile à suivre !!!
Nous avions laissé Louis Bertignac avec son album « Grizzly« , en 2011. Un album tonique, qui marquait le grand retour de ce musicien talentueux. 3 ans plus tard, le « Grizzly » nous revient avec « Suis-moi« , son nouvel opus. Et le moins que je puisse dire, c’est que j’ai eu du mal à le suivre, le Bertignac 2014.
Après avoir bénéficié sur « Grizzly » de l’écriture de Boris Bergman, grand pourvoyeur de textes depuis longtemps pour la chanson française, Louis Bertignac s’est tourné cette fois-ci vers des plumes différentes. Et ça s’entend !!! A écouter « Suis-moi », on se rend compte de la faiblesse de certains textes (je vous laisse juger par vous mêmes).
L’album est coupé en deux : des titres percutants, orientés rock’n’roll, tels que l’introductif « Suis-moi », mais aussi « Embrasse-moi », « Mes Icônes », ou « Qui a vu ma guitare ». Bertignac laisse parler son talent de musicien, sa guitare s’envole. Par contre, lorsqu’il s’aventure sur des mélodies plus douces ou langoureuses (« Cathédrale » ; « Minilou » ; » T’en fais pas ») le charme de sa voix n’opère pas. Bertignac est un musicien, un brillant guitariste, mais pas un chanteur.
Oui, Mr. Bertignac, votre « cuvée » musicale 2014 me laisse sur ma faim. Dommage!
Guillaume.
Ils m’épuisent !
Pour débuter 2014, je voudrais vous parler d’un coup de coeur que j’ai eu fin 2013. Ce coup de coeur c’est pour un trio strasbourgeois Lyre le temps et leur nouvel album Outside the Box. Un swing-electro, oui mais pas que, un véritable voyage qui commence par Welcome et finit par Goodbye. Un voyage à travers le temps, l’espace et les musiques (hip hop, charleston, jazz, electro…). Et surtout une véritable fraîcheur, une créativité, accompagnées d’une énergie impressionnante (que l’on retrouve sur scène).
Une sacrée pêche, et d’ailleurs après avoir écouté plusieurs fois ce cd, mes pieds et ma tête sont fatigués d’avoir trop balancé. Allez je vais me coucher !
Il ne faut surtout pas passer à côté !!!
Michèle.