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Asia, Phoenix du rock progressif.


Pour fêter dignement ses 40 années d’existence, le groupe anglais de rock progressif Asia (photo ci-dessous), a décidé de publier un coffret qui contient de 5 cd, avec un double album live enregistré à Tokyo en, 2007, qui marquait la réunion du band initial (Geoff Downes, Steve Howe, John Wetton, Carl Palmer), ainsi que 3 albums studios, témoins de ce regroupement, à savoir « Phoenix » (2008), « Omega » (2010), enfin « XXX » (2012). De quoi nourrir donc la curiosité des fans comme de celles et ceux qui ne connaitraient pas encore ce groupe, malgré sa déjà longue et riche carrière tant scénique que discographique. Ce groupe a en effet publié 12 albums entre 1982 (« Asia ») et 2014 (« Gravitas »). Dont 7 portent un titre avec pour base la lettre A (outre Asia déjà cité, Alpha, Astra, Aqua, Aria, Arena, Aura).

A titre personnel, j’avais découvert ce groupe à l’orée des 80’s, lors de la sortie de leurs deux premiers albums, « Asia » en 1982 suivi de « Alpha » en 1983. Pochettes au design très élaboré, musique très planante, orchestrations faisant parfois penser à du Supertramp (deuxième photo ci-dessus) ou à des groupes tels que Genesis période Peter Gabriel, ou encore Barclay James Harvest, Yes ou Rush. La seule chose qui les détachait des groupes précités étaient la voix de Greg Lake (bien que celles de Rick Davies ou Peter Gabriel soient de très bon niveau) et ce son de claviers-synthés très particulier, moderne, aérien. Dans ces albums, j’avais pu découvrir des titres comme « Heat of the moment« , « Don’t cry« , ou encore le très beau « Sole Survivor « . De purs joyaux. 

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Mais revenons au coffret qui nous occupe, le fameux « Reunion Albums, 2007-2012 ». Sur le double live enregistré à Tokyo en 2007 (pochette ci-dessus) marquant les vraies retrouvailles du groupe, il est possible de découvrir des perles comme « Time again », « Wildest dreams », « Cutting it fine », le célèbre « Don’t cry », ou encore le complexe « Fanfare for the Common man ». Ce qui saute aux yeux sur ce double live, c’est que les comparses ont tout de suite retrouvés leurs marques musicales, faisant du même coup renaître la magie de leurs compositions. Bien sûr, la voix de John Wetton n’est plus tout à fait la même mais se défend cependant très bien lorsqu’il s’agit de monter un peu haut. Les plus grincheux diront certainement que le son a un peu vieilli, mais là encore, le groupe a apporté un soin particulier afin de faire en sorte que ses anciennes compositions reprennent une fraicheur bienvenue. Et ça fonctionne. Ce qui saute aux oreilles, c’est la différence entre l’aspect propre, très léché, presque clinique parfois des morceaux en versions studios et leurs restitutions en live, plus échevelées, plus rock dans l’esprit. On passe même parfois du rock progressif au jazz-rock dans le même morceau. Les compères s’en donnent à coeur joie.

Sur « Phoenix« , qui donc date de 2008, soit un an après la reformation du groupe, si les musiciens ont pris de l’âge, ce qui frappe l’auditeur, c’est que leur musique reste puissante, dynamique, mélodique, et que John Wetton semble de retour avec une voix en pleine possession de ses moyens. « Never again » ouvre joliment l’album. Le quatuor est en osmose totale. S’ensuit le superbe « Nothing’s Forever », avec introduction d’une guitare acoustique aux accents flamenco, jouée par le talentueux Steve Howe. Figure aussi un triptyque « Sleeping giant / No way back / Reprise », qui mélange parties instrumentales et chantées dans une maîtrise remarquable. La chanson « I will remember you » est un pur joyau avec son introduction de cordes (violons), mélodieux à souhait. Le reste du disque est au diapason, une enfilade de morceaux soyeux, virtuoses, parfois qui pourraient être de vraies saga, mais une chose est sûre, l’auditeur ne s’ennuie pas une seconde en écoutant ce disque.

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Passons maintenant à « Omega« , sorti en 2010. La pochette (voir ci-dessus), un regard de tigre avec deux yeux bleus, genre tigre des neiges. Et ça démarre fort avec « Finger on the Trigger », un morceau entraînant, solide. « Through my veins », qui suit, est magnifique de subtilité, de musicalité. Certains titres sont plus ronflant tels « Listen, children » ou « End of the world ». Le titre « Emily » est une belle composition. Sur cet album résolument plus pop que ses prédécesseurs, on trouve un titre « I’m still the same », qui illustre cela. Gros son, rythme soutenu, avec des synthés peu originaux pour une fois. « There was a time » nous plonge dans une ambiance médiévale. Plaisant. Le rythme est celui d’une promenade dans les landes irlandaises ou écossaises. Dépaysant.

Pour terminer cette chronique, intéressons-nous au dernier album de ce coffret, à savoir « XXX« , publié en 2012. Sur la pochette verte (au-dessus), un dragon survole une nature luxuriante. Preuve des préoccupations du groupe. Préserver la nature, le monde qui nous entoure. Là encore, nos gaillards britanniques démarrent pieds au plancher avec « Tomorrow the World », une ode à la Terre. Ensuite arrive « Burry me in the willow », qui a tous les atouts d’un tube, et d’une chanson à reprendre en choeur par le public en concert. « No religion » est aussi un excellent titre, tout comme « I know how you feel ». Le clavier martelé donne le tempo du morceau, puis tout s’envole progressivement. « Face on the bridge » est très rock, loin des aspects progressif connus de leur répertoire. Pour terminer cet album, deux titres, « Reno (Silver and Gold) » et « Ghost of à chance ». Si le premier s’avère à les yeux assez classique et donc fort peu intéressant, le second qui renoue davantage avec l’essence de la musique de ce groupe, emmené ici par la voix retrouvée John Wetton, est marquant par son amplitude orchestrale. Je l’imagine joué par un orchestre symphonique. Ce serait sublime.

En conclusion, ce coffret très complet nous donne l’occasion de redécouvrir un des plus importants groupes de rock progressif qui a vu le jour dans les années 80, remettant au goût du jour un style musical qui datait de la décennie précédente. Ne boudez pas ce plaisir.

Guillaume.

Eirem, une dernière Odyssée spatiale qui ne décolle hélas pas!


Après une longue pause créatrice (son dernier album, qui devait déjà être son ultime production musicale, date de 2018), Eirem, artiste fontenaysien, passionné de rock et musiques électroniques, nous revient donc pour un ultime tour de pistes sonores aux allures de balades intersidérales.
J’ai donc profité des longues semaines de confinement forcé, face au fléau viral qui nous y obligeait, pour écouter un peu de musique. « L’Odyssée Spatiale », concoctée par Eirem fut donc à mon menu.

Même si le titre me préparait à un voyage sonore particulier,  des ambiances travaillées, j’avoue que j’ai été un tant soit peu déçu par le contenu. Oh bien sûr, il n’est pas simple de réaliser un ultime tour de pistes, fut-il dédié aux étoiles. Et c’est tout le mérite d’Eirem que de s’y être penché, appliqué, patiemment, comme un ouvrier à sa tâche devant son établi.
Seulement voilà, est-ce parce que je m’attendais à un bouquet final flamboyant, à un carnaval sonore qui me ravirait les esgourdes, que je fus relativement déçu par cet ultime opus à vocation sidéral? Sans doute.

Ce qui frappe tout au long de cette quasi heure (55 minutes ) de musique spatiale, c’est outre la longueur des morceaux, surtout la relative répétitivité qui parfois prend place. 
Bon à ce stade,vous vous dites  » mais il aime pas ce disque… »…pas tout à fait.
Car ce disque,  comme tous ceux précédemment réalisés par Eirem, comporte des références musicales cachées ou non. Ici un hommage au grand Klaus Schulze (Magma), et puis des allusions à peine cachées à Jean-Michel Jarre, à Pink Floyd, à Stanley Kubrick (2001 L’odyssée de l’espace, bien sûr ) sont les petits moments de plaisirs que j’ai déniché dans cette odyssée stellaire.

Je trouve juste que cet album manque de lyrisme, d’envolées mélodiques qui me fassent décoller vers les étoiles, ce qui a l’heure où la capsule SpaceX à rejoint l’ISS là-haut dans l’espace pour un séjour de plusieurs semaines, oui cela est bien dommage.

Reste donc que cet album est tout de même agréable à écouter, ce qui est tout de même essentiel pour de la musique.

En tous cas, même si je suis donc mitigé sur sa dernière production musicalo-spatiale, Eirem nous aura gratifié tout au long de ces années de son amour pour la musique, le mélange des genres, en autodidacte complet. Merci à lui de nous avoir fait partager cela, et à vous, par ricochet. Je vous laisse ici les liens vers les articles précédents concernant Eirem.

https://semelazic.wordpress.com/2018/04/19/eirem-la-touche-finale

https://semelazic.wordpress.com/2017/03/27/eirem-dernier-chapitre/

https://semelazic.wordpress.com/2013/07/09/nouvelles-aventures-musicales-deirem/

https://semelazic.wordpress.com/2011/11/09/un-artiste-fontenaysien-eirem/

https://semelazic.wordpress.com/2015/12/12/et-maintenant-laller-retour-en-enfer/

https://semelazic.wordpress.com/2015/01/18/un-aller-retour-au-paradis/

https://semelazic.wordpress.com/2014/10/17/jall-blanc-30-ans-deja/

Guillaume.


EIREM, la touche finale !


Tout a une fin. Après 11 albums en presque 20 ans (le premier date de 1998 « Solstice d’hiver »), EIREM, musicien fontenaysien, a donc décidé voilà quelques mois déjà de ne plus composer de musiques, de ne plus nous offrir son univers qui, subtilement le plus souvent, parfois moins, mélangeait les genres musicaux. Du rock planant, hard, à l’univers classique, en passant par les sonorités acoustiques ou électriques, les ambiances planantes (parfois un peu trop), voire spatiale. EIREM ne s’est rien refusé. Aussi, pour vraiment refermer son aventure musicale, il nous sert ce deuxième et ultime volet de « Voyages, best-of 2009-2017« , composé de 21 titres, qui fait la synthèse des 6 derniers albums, dont les titres suivent :  « Nature Intemporelle » (2009) ; « Rencontres entre 2 mondes : Ciel et Terre » (2010) ; « Bonzai Zen » (2011) ; « Ange », inspiré de  musiques de films (2015) » ; « Démon », d’après l’Enfer de Dante »(2015) ; « Blanche Neige » (Ode aux grands espaces enneigés, 2016).

Vrai alchimiste d’ambiances, de sons, il nous embarque dans une farandole musicale, un peu folle, certes, mais qui résonne joyeusement. Il sait aussi ne pas renier ses influences, comme l’illustre clairement le morceau « Bienvenu au Royaume de Mr. Nuage », où la référence à Jean-Michel Jarre est évidente. Son éclectisme, il nous l’offre en nous embarquant sur des ambiances asiatiques, latines, sans oublier les boucles technos, électroniques, sur fonds de synthés et bruitages de cinéma, ou encore des envolées symphoniques alliées au hard rock., le jazz, bref notre homme explore toutes sortes d’horizons, de pistes… ce qui fait sa force, mais constitue aussi une (petite) faiblesse, dans la mesure où de fait, le disque manque d’une certaine unité (je sais, un best-of, par définition montre une palette large, mais là pour moi, c’est un peu trop).

La seule chose que je mettrai en bémol, c’est donc  le nombre de morceaux (21) qui figurent sur ce 2ème volet de ces « Voyages » musicaux. Cela me semble, mais ce n’est que mon avis, trop! une douzaine voire une quinzaine aurait largement suffit à faire de ce disque un best-of un parfait reflet de ce que EIREM aime à créer musicalement, par ses assemblages.

Néanmoins, comme le démontre ses 11 albums, ce best-of est agréable à écouter, par longues séquences, et peut donner l’envie de se replonger dans les albums précités.

Alors si vous aimez les kaléidoscopes musicaux, cet opus ne peut que vous plaire.

Guillaume.

 

 

Eirem, dernier chapitre!


Voilà, c’est fini! Terminus! Ainsi l’a décidé Eirem, musicien-auteur-compositeur fontenaysien, qui avec « Blanche Neige« , referme le livre de ses aventures musicales, démarrées au seuil des « Solstices d’hiver » en cette année 1998 qui vit la France du foot devenue championne du Monde. Il le referme donc près de 20 ans plus tard avec cet opus dont la pochette (piano à queue posée sur un iceberg dans un décor de Grand Nord, où, sur la berge trône la sculpturale œuvre, que les fontenaysiens peuvent admirer quotidiennement en leur cité) plante le décor et l’ambiance.

L’univers musical de ce dernier chapitre sera aéré, spatial, en mode nature avec un grand N. L’ouverture avec Avatar G.1,  morceau très léger d’Erik Satie, aux sons de harpes et violons, donne le La! Mais dès le second morceau, Eirem nous surprend avec « Aurore boréale », où les références à Jean-Michel Jarre meilleure période (Oxygène, Champs Magnétiques) sont évidentes. S’en suit « Jazz des Cimes » sur lequel Eirem mélange joyeusement les sonorités funk aux ambiances plus feutrées, douces. « Piano Brame », très mélodieux, est une ode à la Dame Nature (on y entend l’eau qui coule, les oiseaux….). « Blizzard »-« Watch falling the snow »et « Kaleidoscope » offrent une trilogie étrange, féérique, qui n’est pas sans nous dire que la Nature, le Grand Nord, malgré son côté unicolore et froid, réserve des ambiances et ressentis parfois surprenants.

A mi parcours (16 titres et un Bonus) de cet album, Eirem et sa muse Kiki, nous proposent une joyeuse autant qu’inattendue farandole.

Après un « Slow movement in the snow », « Loup Yeti » s’ouvre sur un crépitement de feu (faut bien se tenir chaud dans ces Paradis Blanc, comme le dirait Michel Berger), et un hurlement lointain de loup! Après une introduction encore une fois très « jarrienne », Eirem lâche les chevaux et nous emmène dans une « quiétude relative », car, dans ces grands espaces, il est clair qu’un danger peut toujours arriver, d’où un sentiment de quiétude, de calme, de sérénité, relatives.

Outre le froid, les aurores boréales, le silence des grands espaces, le Grand Nord permet d’observer un ciel dénuée de toute pollution, laissant apparaître les constellations d’étoiles… et parfois quelques morceaux de météorites qui filent sous nos yeux de terriens ébahis! Tout ça pour vous dire, que oui, Eirem sait nous emmener, nous transporter dans cet ailleurs plein de rêves, de beauté, vers cet Nature immaculée, et ses spectacles sublimes.

Pour refermer son grand livre musical, Eirem nous invite à passer une nuit Blanche… rien que ça! N’oubliez pas vos doudounes, moufles, et tout ce qui pourrait vous tenir chaud! :-)… Le piano y est léger, mélodique, aérien! Puis vient le moment de recueillement au sons d’un orgue d’église qui joue du Purcell, soutenu et accompagné par un chœur de femmes. Le morceau Bonus « Crepuscule Blanc » est tiré de l’album « Jall Blanc ».

Eirem tire donc le rideau, nous laissant un panel musical riche et varié évoquant tour à tour le voyage dans l’espace, le Commandant Cousteau, l’Asie, son goût pour le cinéma, l’Enfer de Dante, ou les grands espaces enneigés.

Alors si vous êtes sensible à tous ces aspects, à la musique, au voyage qu’elle peut nourrir, procurer, n’hésitez pas à découvrir l’univers riche de Eirem!

Guillaume.

http://eirem.unblog.fr/

Quand le rock donne de la Voix !!


Le rock, apparu dans les années 50, a depuis, vu arriver, débuter des chanteurs qui ont marqué le genre de leur empreinte vocale.

Si Elvis Presley a tout révolutionné au milieu des 50-60,  par son attitude scénique, mais également par sa voix grave, les décennies suivantes (70’s-80’s-90’s) ont également vu apparaître des vocalistes de talents, à forte personnalité, qui vont influer sur l’univers musical, visuel, sonore, de leurs groupes : Je pense ici à Peter Gabriel (Genesis), Fish (Marillion), Mick Jagger (Rolling Stones), Rogers Waters (Pink Floyd), Mark Knopfler (Dire Straits), Klaus Meine (Scorpions), Freddie Mercury (Queen), Ozzy Osbourne (Black Sabbath). D’autres comme David Bowie, Elton John, ont fait chemin en solo. Chacun d’eux possède un timbre immédiatement reconnaissable, une signature vocale.

Au départ, les chanteurs n’étaient pas autant mis en avant (sauf exceptions) qu’ils le furent dans les décennies suivantes, puisque considérés avant tout comme membre à part entière d’un groupe. Au tournant des années 70, tendance qui s’affirme dans les années 80,  les chanteurs deviennent de vrais leaders de groupe, des leaders de scène à égalité avec les guitaristes.

Certains devenus trop à l’étroit au sein de leur formation originelle, prendront le chemin d’une carrière solo tels Phil Collins, Fish, Peter Gabriel, Mark Knopfler, George Michael, Ozzy Osbourne, Robert Plant ou Roger Waters.

Que vous aimiez le rock planant, le hard anglo-saxon, la pop anglaise, ces chanteurs vous replongeront sans doute avec délice dans de jolis souvenirs !

Guillaume.

Le Flamand Rose replie ses ailes.


« Voilà, c’est fini »! ont donc déclaré David Gilmour et Nick Mason, derniers rescapés du grand Flamand Rose, à la sortie de le l’ultime album « Endless river« , en novembre 2014. 47 ans après « The Piper at the gates of dawn » qui les révéla, 20 ans après « Division Bell« , dernier album studio sorti en 1994, »Endless river », marque donc la fin d’un groupe apparu au tournant des années 70,  qui aura  influencé des groupes tels Barclay James Harvest, Yes, Genesis, dans la période 70-80, ou les canadiens de Saga et les anglais de Marillion dans les années 80-90, contribuant à populariser une musique constituée de longs morceaux, aux accents très « spatiaux », ou claviers et guitares se taillaient la part du Lion.

Constitué à l’origine de Syd Barrett (chant), Nick Mason (batterie), Richard Wright (claviers),  Roger Waters (basse) et David Gilmour (guitares), le Flamand Rose va développer un style musical, un son, immuédiatement reconnaissables. Des albums tels « Ummagumma », « Atom Mother Eath », « The Wall » (qui n’a pas vu le film tiré de l’album, sorti en 1982..), « Dark Side of the Moon » ou « Animals » sont autant de chefs d’œuvres composés par ce quintet.

Depuis 1994 et « Division Bell« , le Flamand s’était fait discret… plus de son, juste des live enregistrés et des dvd de ses concerts gigantesques et spectaculaires (voir ceux enregistrés à Pompeï et à Venise, entre autres ) pour entretenir la flamme.

Nick Mason et David Gilmour, dépositaires du Flamand Rose, ont donc composé « Endless river » comme un dernier chapitre musical, un dernier salut, une ultime invitation à nous promener dans leur univers sonore si riche et inventif, si compliqué aussi parfois, sans oublier d’y inclure des plages enregistrées avec Richard Wright aux claviers. Le résultat, vous demandez-vous?. Un bel opus nourri de 18 morceaux, certains très courts, qui revient aux fondamentaux identitaires du groupe. Musique aérée, inventive, la guitare inspirée de David Gilmour, avec des clins d’oeils au passé. Un dernier chapitre bien écrit, pour  clore le parcours de ce Flamand Rose qui donc replie définitivement ses ailes.

A savourer.

Vous retrouverez nombreux de leurs albums à l’espace musique de la médiathèque.

Guillaume.

 

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