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1 an en musique : 1984


Décidément, les années 80 sont un véritable crève coeur pour faire une playlist, à chaque fois je sélectionne cinquante titres et pour en sortir douze dont un inavouable, croyez-moi bien que je m’amuse…

Je ne pouvais pas passer à côté de ma déesse musicale absolue, MADAME Sade Adu avec son inoubliable “Smooth operator”, son timbre de voix, ce saxophone et les percus qui rythment ce morceau, c’est juste indescriptible “Coast to coast L.A to Chicagoooooo…” Ah la la je ne m’en lasserais jamais, je pourrais faire toute la chronique sur ce morceau si je m’écoutais. Allez on se reprend, y’a d’autres chose de qualité dans cette playlist de 1984, vous y retrouverez les géants de la pop Anglaise, à savoir Queen emmené par un Freddie Mercury inoubliable en travesti avec son aspirateur pour “I want to break free”, le batteur chauve le plus célèbre et la chanteuse aux cheveux les plus explosifs, respectivement Phil Collins et Tina Turner, pour les magnifiques “Against all odds” et “What’s love got to do with it?”

J’ai aussi mis deux fois George Michael, d’abord avec Wham pour le pétillant “Wake me up”, je pense que si vous cherchez une tenue pour illustrer le style pop début 80, le mini short et le sweat rose de George me paraissent être un choix judicieux. Et puis, j’ai aussi choisi le superbe “Careless Whisper” qui a un peu lancé la carrière solo de l’artiste, encore une fois, comme pour Sade, le saxo me transporte, je suis fan!!!

Mes années basket aussi sont représentées avec le morceau qui servait de chauffeur de salle pendant les temps morts des matchs des Chicago Bulls de Michael Jordan, le “Jump” de Van Halen, la madonne est là aussi, Jermaine, le frère de MJ aussi, pour son “When the rain begins to fall” avec Pia Zadora.

Je ne vais pas vous détailler toute la liste, mais juste finir par mon inavouable, qui, pour une fois, n’en est pas vraiment un, c’est plus une dédicace à Guillaume, fan absolue de Scorpions, qui me sifflote régulièrement dans les oreilles leur “Still loving you” et également ce qui est, pour moi, l’un des plus grands morceaux de l’histoire de la musique, le « Purple Rain » de Prince, dont je vous reparlerais plus tard dans une prochaine histoire d’une chanson.

Voilà, sur ce et attendant 1985, je vous souhaite une bonne écoute…

Laurent

Jorja Smith, nouvelle pépite de la Soul Anglaise.


 

A mi-chemin entre une Sade 2.0 et une Amy Winehouse moins déjantée, devant nos yeux ébahis, voici la future reine de la Soul Anglaise, la jeune Jorja Smith. Avec son “Lost and found”, elle nous propose, ce qui est pour moi, le plus beau disque de l’été.

A seulement 20 ans, Jorja Smith démontre une maîtrise impressionnante de sa musique, de sa voix empreinte de mélancolie, mais de sensualité aussi. Ce premier album studio ressemble plus à une confirmation qu’à un début de carrière tant le disque est un sans faute. Il faut dire que la jeune Anglaise a pris son temps pour le sortir et que depuis le premier single “Blue lights” en 2016, qui la montrait comme une artiste engagée avec le sujet brûlant des violences policières, elle a, de session studio en collaboration, peaufinée son art et son disque pour nous proposer cette petite merveille.

Composé de douze titres, “Lost and found” ne nous fait pas ressentir de temps faibles, pas de raté, il fait parti de ces disques qu’on peut laisser tourner sans se poser de question, qui va ambiancer vos soirées autour d’un bon repas ou vous bercer sur le chemin de vos vacances.

Jorja Smith est déjà encensé par les plus grands artistes actuels de la musique urbaine noire, de Kendrick Lamar à Drake, tout le monde se l’arrache et ce disque devrait vraiment la révéler au yeux du grand public.

Je ne vais pas en écrire des tonnes parce que si vous n’avez pas déjà eu l’occasion de tomber sur une chronique du disque ou sur une interview de la belle Jorja, je pense que ça ne va pas tarder, je préfère donc mettre en avant les 3 morceaux que j’ai préféré, à savoir “Blue lights” bien sûr, son sample envoûtant et l’inspiration de la chanteuse ont suffit à lancer l’album 2 ans auparavant. “On your own” qui est mon morceau favori du disque, la simplicité de la mélodie ne fait que mettre en lumière la superbe voix de miss Smith et puis “Teenage fantasy”, qui malgré un thème déjà abordé avec Alicia Keys par exemple ou Stacy Latisaw, ne semble pas redondant, mais alors pas du tout.

Je vous laisse maintenant vous perdre et vous retrouver avec Jorja Smith, mon coup de coeur de l’été…

 

Laurent

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