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New Edition, les héritiers New Jack des Jackson 5
Voilà une de ces soirées où vous ne savez pas quoi regarder à la télé et en zappant, je tombe sur BET et la, le choc!!! Je tombe sur une mini série en 3 parties, le biopic des New Edition, le groupe phare du R’n’B, ou plutôt de la New Jack des années 80. Si le nom ne vous dit rien, peut être que vous connaissez les chanteurs, un au moins, le seul et unique in/fameux Bobby Brown, a.k.a monsieur Whitney Houston. A l’origine de la formation avec ses deux copains d’enfance, Ronnie Devoe et Michael Bivins, ils seront bientôt rejoint par deux autres membres Ralph Tresvant et Ricky Bell.
J’y reviendrais, mais pour le moment, focus sur le biopic que BET nous a concocté. Servi par un casting quatre étoiles avec notamment Wood Harris, Avon Barksdale dans The wire, Michael Rappaport ou Lala Anthony vu dans Power, on y retrouve aussi Bryshere Y. Gray, Akeem d’Empire et mon petit coup de coeur, Caleb Mc Laughlin, l’excellent Lucas de Stranger Things et j’en passe, vous allez suivre l’histoire de ces jeunes enfants des cités de Boston devenus stars jusque dans les années 90.
Pour revenir au véritable groupe, je dis que c’est les dignes héritiers des Jackson 5, car c’est Brook Payne, oncle de Ronnie Devoe et manager du groupe à leurs débuts qui leur a donné ce nom des New Edition, car ils étaient, selon lui, la nouvelle version de la formation de MJ, version 80’s à Boston. En réalité, leur trajectoire me rappelle plus les Temptations, rythmée par les trahisons, les changements de casting dans le groupe etc…
L’histoire des New Edition est loin d’être un conte de fées, même si elle commence comme tel en se faisant repérer par Maurice Starr dans un concours de talents locaux, où ils ne gagnent pas, mais sont malgré tout signé sur le label de Starr ,qui va leur produire un album avec notamment le titre “Candy girl” qui va faire des cinq gamins, une sensation instantanée.
L’album est un succès, les enfants partent en tournée dans tout le pays et à leur retour, chaque famille recevra un chèque de 1,87 dollars!!! Que c’est beau l’industrie du disque des fois… Après multiples divergences avec Maurice Starr, le groupe va signer chez MCA, du moins c’est ce qu’ils pensent… Ils cartonnent de nouveau dans les charts avec leur 2ème disque et des hits comme “Cool it now” ou “Mr Telephone man”, n’étant pas beaucoup mieux rémunérés que chez Starr, ils commencent à se poser des questions et se rendent compte qu’ils se sont de nouveaux fait avoir et sont en réalité sur “Jump and Shoot” un petit label qui a lui même son contrat chez le géant MCA et qui s’en met plein les poches sur le dos des gamins.
Ces soucis de management ne sont pas les plus gros problèmes au sein du groupe. C’est la personnalité extravagante de Bobby Brown qui devient vraiment gênante en réalité, problèmes d’addictions, trop envie d’être la star, même si en réalité c’est Ralph Tresvant qui est le plus souvent le lead vocal, c’est Brown qui fait le show man lors des concerts au point d’agacer ses copains qui finiront par l’exclure de la formation après une bagarre sur scène avec Michael Bivins, qui mettra fin à une de leurs tournées.
Les New Edition continuent un peu à 4 pendant un temps, mais sont un peu moins populaires, c’est l’arrivée au sein du groupe de Johnny Gill, déjà un peu connu en solo, qui relance la formation, seulement, cette arrivée a été validée sans le consentement de Tresvant, les 3 autres membres craignant que celui-ci prenne son envol en solo comme Brown avant lui. Finalement tout rentre dans l’ordre et sous la coupe de Jimmy Jam et Terry Lewis, les producteurs historiques de Janet Jackson, le groupe sort le disque “N.E Heartbreak”, leur plus gros succès jusque là. Plus orienté vers un public adulte, l’album est porté par l’une des plus belles ballades de la décennie et l’une de mes préférées tout court, “Can you stand the rain”.
Le succès de l’album leur permet de partir de nouveau en tournée et cette fois, accompagné de Bobby Brown pour son disque “Don’t be cruel” et Al B. Sure, la tournée est un immense succès.
A la suite de ça, Jam et Lewis propose aux membres du groupe de s’autoriser des projets annexes, une façon édulcorée de séparer les New Edition sans perdre la fan base qu’ils ont créer à travers les années. Tresvant et Gill sortent chacun des disques solo et les trois derniers compères deviennent Bell Biv Devoe, un groupe à la croisée du rap et de la New Jack. Chacun de son côté a du succès et ça semble convenir à tout le monde, Bivins s’essaye même à la production et découvrira un certain nombre de talents, dont un petit quatuor de Philadelphie… les Boyz II men, qui ont choisi leur nom en hommage au morceau du même nom des New Edition.
Cela dit, l’attente des fans, en vue d’un album du groupe au complet se fait pressante et vu les problèmes d’argent auquel les chanteurs sont confrontés et comme ils sont toujours sous contrat, ils décident de repartir en studio, avec le retour de Bobby Brown et sortent “Home again”, partent de nouveau en tournée et là, tout s’effondre à nouveau, un soir où Brown pousse le bouchon sur scène, une bagarre éclate en plein concert, la tournée s’arrête et le groupe retombe un peu dans l’oubli jusqu’au début des années 2000 où un certain Puff Daddy leur propose de relancer l’aventure, tout le monde est partant, mais malgré l’enthousiasme, le disque “One love” ne connaît qu’un succès modeste.
Malgré toutes ces brouilles internes, les coups de folies de Brown, les disques solo etc… Les membres sont toujours restés amis et jusqu’à maintenant, continue de tourner et d’être suivis par les nostalgiques de l’époque.
En tout cas, pour ceux qui voudraient découvrir ou redécouvrir l’histoire de cette formation qui a inspiré toute une génération de chanteurs-euses, je ne saurais vous conseiller de sauter sur ce super biopic disponible sur BET, ça vaut vraiment le coup!!!
The Chi, digne héritière des séries de David Simon
Ne perdons pas de temps, je me dois d’être clair de suite sur mon point de vue à propos de The Chi, c’est MON COUP DE COEUR de ce début d’année 2018 en terme de séries et vous verrez que niveau bande originale, on est pas mal non plus, mais j’y viendrais plus tard.
La série est réalisée par Lena Waithe, qui vous sera peut être familière si vous avez regardé Master of none sur Netflix, elle y joue le rôle de l’amie lesbienne de Dev, le héros de la série. Elle a également participée à l’écriture du show et a gagné un Emmy pour celle-ci, mais voilà ça ne suffisait pas à la jeune actrice/réalisatrice, elle avait en tête un tout autre projet, la création originale d’une série qui raconterait sa vision de sa ville natale de Chicago, la vie de la communauté Afro-Américaine de la “Windy city”. Pour ça, elle s’est offert un allié de poids et un Chicagoan par dessus ça, un certain Common, je vous en ai déjà parlé 2 ou 3 fois, je sais… Mais ici, il s’agit d’une autre facette de son talent, la comédie et la production aussi.
Voilà, l’histoire me rappelle un peu le film Collision dans sa manière d’être traitée, à savoir qu’en partant d’un événement bien précis, toute une communauté peut être impactée par les répercussions et que même des gens qui ne se connaissent pas peuvent être touchées… et pas qu’un peu.
Nous rencontrerons un jeune cuisinier de talent qui lutte pour se faire une place dans le monde de la restauration, un groupe de pré-ados tiraillés entre les gangs et l’école, un ancien gangster sur le retour ou encore un vétéran militaire qui lutte pour trouver sa route après l’armée et bien d’autres encore…
C’est difficile de vous en dire plus sans spoiler le récit, je n’en dirais donc pas plus sur l’histoire, par contre au casting, vous allez retrouver quelques visages familiers: Jason Mitchell qui jouait le rôle d’Eazy-E dans le biopic de NWA, Sonja Sohn, ma Kima de The Wire, Common donc, vous connaissez déjà si vous me lisez et puis le tout jeune Alex Hibbert, qui jouait un des rôles titres de Moonlight, le film oscarisé en 2016, on est pas mal en résumé… Quant à l’écriture, elle est très juste, efficace sans trop en faire, Lena prend son temps pour nous introduire les personnages et c’est en ça, que The Chi me rappelle beaucoup les séries de David Simon et plus particulièrement The Wire et Treme, où le personnage principal n’est autre que la ville elle-même, en l’occurrence, Chicago.
Bon et la musique dans tout ça me direz-vous? Et bah, là aussi, on a du très bon au programme, la ville de Chicago est assez fournie musicalement et dès l’intro de la série et la ballade de Coogie sur son vélo, les personnes en charges du soundtrack ont tapé très fort avec Chance The Rapper, la révélation musicale de Chicago et son “Coloring book”, personnellement, ça m’a plongé directement dans la série. Et ce ne sont que les premières minutes du show… Après ça, c’est une avalanche de bons sons, on oscille entre hip hop, R’n’B et Soul classique, moi qui suis clairement porté sur ce type de musique, j’ai compris ici, l’étendue du boulot qu’il me reste à accomplir pour parfaire mes connaissances tant j’ai fait des découvertes en regardant la série, je peux vous assurer que mon Shazam a chauffé!!! De Taylor Bennett à Noname en passant par The Cool kids, j’ai pas arrêté!!! Rassurez-vous, vous allez reconnaître quelques noms sur la tracklist, évidemment on retrouve Common, ce serait quand même un scandale qu’il n’y soit pas, Kendrick Lamar, le type est partout, mais aussi Mick Jenkins et Vince Staples, deux visages phares de la new school et côté Soul, l’excellent Lee Fields ou encore Sharon Jones.
Vous voyez, je vous ai pas menti, c’est du lourd!!! Pour conclure, je vous conseille fortement de tendre l’oreille durant l’épisode de la Block party, là, y’a vraiment des pépites!!!
En attendant la saison 2 avec impatience, je vous laisse dans les rues de Chicago en compagnie de Brandon, Kevin, Papa, Laverne et les autres… ENJOY.
Laurent
Gomorra, du Rap, du Rock … et la Mafia Napolitaine.
Ayant tout juste fini le visionnage de la troisième saison, il est grand temps que je vous parle un peu de cette immense série qu’est Gomorra. Peut être que vous avez déjà vu le film de Matteo Garrone, sorti en 2008 et dans ce cas, vous êtes familier avec le cadre, Secondigliano et sa fameuse cité en forme de pyramide. Quoi qu’il en soit, la série nous présente d’autres protagonistes, en l’occurrence, la famille Savastano et son terrible patriarche Don Pietro (Fortunato Cerlino), le parrain local.
Librement inspiré du livre du même nom de Roberto Saviano (Disponible à la médiathèque et en Italien), la série va nous faire vivre la vie de ce quartier sclérosé par la mafia Napolitaine, la fameuse Camorra. Au début de l’histoire, Don Pietro dirige le quartier avec une main de fer avec le soutien de son fils Gennaro (Salvatore Esposito), sa femme Donna Immacolata (Maria Pia Calzone) et son homme de main, Ciro, l’immortel (Marco D’amore). Au rythme des trahisons, de la guerre des familles et des trafics, les habitants du quartier doivent éviter les balles perdues et survivre au quotidien dans ces terribles conditions.
Je ne vais pas en ajouter et maintenant de vous parler de la bande originale de Gomorra et si généralement, quand je vous parle des B.O, je vous parle principalement des chansons diffusés pendant les épisodes, ici je voulais vraiment mettre en avant l’excellent travail du groupe recruté pour orchestrer tout ça, le groupe Mokadelic. Totalement inconnu de mes oreilles avant ça, j’avoue, je suis un peu light en rock Italien, Mokadelic est aujourd’hui, pour moi, indissociable de la série, notamment pour le morceau “Doomed to live” qui conclut chaque épisode et qui généralement, est là, pour accompagner un moment de grande intensité. Ce n’est pas le seul, toute la production de Mokadelic est vraiment le parfait accompagnement sonore pour le show, même si bien sûr il y a autre chose et c’est ce dont je vais vous parler maintenant.
Du rap Italien!!! Oui, oui, j’y croyais pas moi même, mais j’ai kiffé!!! Anglais, Allemand, Belge, j’avais déjà écouté et j’ai toujours réussi à trouver des choses qui me plaisaient, mais Italien? C’était une première!!! Je n’aurais probablement jamais prêté l’oreille sans la série et je regrette pas. Je vous conseille vraiment le morceau qui sert de générique de fin, de NTO’ & Lucariello “Nuje Vulimme ‘na Speranza”, ils apparaissent plusieurs fois sur le soundtrack et ils sont vraiment talentueux. Ce ne sont pas les seuls rappeurs Italiens de la B.O, il y a aussi Co’Sang ou Rocco Hunt et d’autres encore.
Au programme aussi, pas mal d’electro qui illustre les scènes dans les clubs et quelques artistes internationaux aussi comme Asaf Avidan ou Edwin Hawkins, récemment décédé.
Voilà, j’espère vous avoir donné envie de découvrir la série, elle vous glacera le sang, je vous le garantis et vous risquez, comme moi, de vous mettre au hip hop Napolitain après ça.
Laurent
Stranger things, rock et sci-fi dans les 80’s.
Prêts pour un voyage dans le temps? 3, 2, 1… Direction les années 80!!!
Bienvenue à Hawkins, petite ville de l’Indiana où vous allez faire connaissance avec le groupe d’enfants le plus cool jamais vu à ce jour au petit écran! Will, Mike, Lucas et mon chouchou Dustin, un petit groupe de Geeks avant l’heure, fans de Donjons et Dragons, dont le quotidien bien tranquille vas être chamboulé par la disparition de Will et l’arrivée en ville d’une mystérieuse jeune fille du nom d’Eleven, si vous n’avez pas vu la série, je ne vous en dis pas plus, je ne voudrais pas vous spoiler le plaisir.
Sachez juste que cette série est un véritable hommage aux films fantastiques et aux films d’épouvantes des années 80, fans des Goonies, de Poltergeist ou encore The Thing, vous allez vous régaler et replonger en enfance dès les premières notes du générique. Au casting, une belle troupe d’inconnus dans le rôle des enfants, mais du côté adultes, on retrouve l’une des stars de l’époque, l’iconique Winona Ryder, qui joue la maman de Will, probablement son meilleur rôle depuis très longtemps.
Pour contribuer à l’immersion dans cette atmosphère très eighties, il était indispensable de nous proposer une B.O du tonnerre pour accompagner nos jeunes héros. Et quelle réussite!!! Les Duffer brothers, réalisateurs de la série ont choisis Michael Stein et Kyle Dixon, du groupe Survive, une formation electro, originaire d’Austin au Texas pour composer la musique et notamment, son générique. Un écran noir, un synthé inquiétant et la typographie rouge lumineuse qui apparaît tout doucement… vous voici à Hawkins!
Après ce générique ultra marqué dans le temps et au même titre que les hommages cinématographiques, c’est une collection de références musicale que vous allez entendre tout au long des deux premières saisons.
Vous comprendrez pourquoi en regardant la série, mais un morceau marque vraiment la série, c’est le mythique “Should I stay or should I go” des Clash, la chanson déjà inoubliable d’elle même se fait ici une deuxième jeunesse et vous allez probablement l’associer à la série dorénavant.
Je vous rassure, c’est loin d’être le seul, on retrouve le thème du film “Ghostbusters”, vous vous rappelez? Who you gon’ call? Ghoooostbusteeeeer!!! C’était Ray Parker jr qui nous faisait danser pendant que Bill Murray chassait des fantômes. On aura également les Bangles, Roy Orbison, l’inoubliable auteur de Pretty woman, pour mon copain Guillaume on a du Toto avec “Africa”, du Motley Crue et son démoniaque “Shout at the devil” pendant une scène en voiture décoiffante!
Pour les plus romantiques, rappelez-vous, nos héros sont des pré-ados chatouillés par leurs hormones quand même… vous aurez l’un de mes titres préférés de Police “Every breath you take” et “Time after the time” de Cindy Lauper (je vous ferais des samples rendez-vous avec ces deux titres un de ces quatres…).
Voilà, j’en passe, évidemment et vous allez en retrouver davantage sur la playlist que je vous ai concocté, mais j’espère vous avoir mis l’eau à la bouche car la série est un véritable phénomène et sa bande originale aussi. Vous pouvez retrouver les deux saisons sur Netflix et la musique des deux premières saisons dans les bacs de la médiathèque.
Et en bonus, je vous ai mis les vidéos des enfants de la série qui s’éclatent en musique dans les cérémonies, je vous dit, c’est le casting de mômes le plus cool de l’univers!!!
Alors, qui a dit que j’aimais pas le Rock???
Laurent.
Des grosses motos et du gros son.
On continue dans le thème séries et musiques, par contre, pour une fois je change complètement d’univers musical, au programme : Hard rock et ballades country, qui l’eut cru ?
Charming, ville fictive de Californie est le fief d’un gang de bikers du nom de « Sons of Anarchy », ils règnent sans partage sur tous les petits trafics de la région sur leurs grosses Harley Davidson, seulement au soin de cette joyeuse bande de barbus, le leadership est synonyme de conflit entre Jax Teller (Charlie Hunnam), fils héritier du fondateur du charter et Clay Morrow, (l’excellent Ron Perlman du « Nom de la rose »), co-fondateur et beau-père de ce dernier. Les deux protagonistes sont tenus d’une main de fer par Gemma, interprétée par Katey Sagal, l’inoubliable Peggy Bundy de « Mariés deux enfants ». S’en suivront tout un tas d’intrigues à motos illustrées par de la grosse guitare…
La bande originale qui accompagne la série de Kurt Sutter (mari de l’actrice principale) aura attendu quatre saisons avant de voir le jour, ce n’était pourtant pas faute de matériel car chaque épisode est musicalement plutôt bien abouti, que serait une bonne balade en Harley sans un bon vieux hard rock en fond ? Je vous le demande ! Le réalisateur a pourtant préféré patienter et nous offrir une belle compil’ des quatre premières saisons, un choix sympathique financièrement et qualitativement.
Quiconque ayant vu la série se souviendra forcément du générique d’intro signé par Curtis Stigers et plusieurs fois nominé pour le meilleur thème télévisuel. Perso, il a failli me convaincre de me mettre à la moto, c’est dire… Pour le reste, cette B.O nous offre quelques belles reprises parfois interprétées par Katey Sagal elle-même, comme « Son of a preacher man » ou encore « John the revelator » de Blind Willie Johnson magnifiquement repris par Curtis Stiger and the Forrest rangers.
Croyez-moi sur parole si je vous dis que je suis pas le mieux placé pour vous parler de ce type de musique, mais si je me risque à en faire une chronique c’est que la série et sa bande originale en valent la peine, « The crow flies straight… »
Laurent
Friday night lights
Voilà une grosse surprise pour moi, niveau série ! Je suis totalement passé à côté de Friday night lights à sa sortie en 2007, pour une raison très simple, je l’imaginais comme une série pour ados et honnêtement, je ne pense pas être le seul ! Je n’ai rien à reprocher à ces séries tels que Dawson, Beverly Hills (oui je sais, je suis vieux) ou encore Teen wolf etc… Elles fonctionnent très bien pour la tranche d’âge visée, mais ne me touche simplement pas.
Bref, en réalité FNL ne fait pas du tout parti de cette catégorie ! Il s’agit, c’est vrai d’une équipe de Football Américain au lycée, donc les gros muscles et les cheerleaders sont bien là, mais la comparaison avec les autres s’arrêtent là. La série traite en réalité de la vie d’une petite ville fictive du Texas qui vibre pour son équipe. C’est en fait plus une série de société, qu’une série sur le sport. Beaucoup de sujets sont abordés (et je viens juste de finir la 1ère saison) tels que le handicap, la pauvreté, l’alcoolisme ou encore la pression que peuvent subir ces jeunes, représentants de toute une ville.
Au casting, l’excellent Kyle Chandler, vu notamment dans Bloodline, mais aussi Taylor Kitsch (True detective) ou encore Connie Britton (American horror story). C’est Peter Berg (Hancock, Du sang et des larmes) qui est à la réalisation, il avait déjà dirigé le film dont la série est tirée.
Musicalement, comme c’est quand même de ça dont on parle, c’est très varié mais très intéressant ! C’est la pop/rock US qui est le plus utilisé pour l’ambiance du show, la majeure partie des instrumentaux ont été joués par le groupe Explosion in the sky. On a également du rap avec Outkast, de la country (Black Betty) et même du Stevie Wonder. C’est l’occasion de redécouvrir quelques tubes des années 90 et 2000.
Je vous conseille vivement d’entrer sur le stade des Dillon Panthers et d’embrasser la devise de Coach Taylor (Kyle Chandler) : Clear eyes, full eyes, can’t loose !!! L’intégrale de la série est disponible à la médiathèque.
Laurent
And all the pieces matter…

Pas d’autres choix pour moi que de vous parler de ce qui est, pour moi, la meilleure série de tous les temps, « The Wire » ou « Sur écoute » en Français. Réalisée par David Simon (comme « Treme », chroniquée précédemment), la série dépeint la ville de Baltimore aux débuts des années 2000. Durant les 5 saisons, il abordera un axe majeur par chapitre : La rue, les docks, la politique, l’éducation et la presse. D’ailleurs « The Wire » est inspirée du livre « Baltimore » où David Simon a suivi pendant un an, la vie d’un commissariat de la ville.
Si je vous parle de cette série, ce n’est pas que pour la qualité de l’œuvre télévisuelle, mais pour ce qui nous intéresse sur ce blog, la bande originale de celle-ci, qui est aussi diverse que géniale ! Du Hip-hop, de la Soul, du Jazz, du Rock, c’est une B.O où beaucoup pourront trouver leur compte.
Impossible de parler du soundtrack de « The Wire » sans parler de son générique. « Way down in the hole » (utilisé pour la saison 2) de Tom Waits est déjà un monument, mais il est décliné 5 fois par les Blind boys of Alabama, les Neville Brothers, Domaje et Steve Earle, chaque version accompagnant parfaitement le thème de la saison en question.
Egalement à l’affiche, Masta Ace avec un « Unfriendly game » qui compare la vie dans la rue à un match de football Américain, les paroles méritent la traduction tellement l’auteur maîtrise le « story telling » à la perfection. Solomon Burke ou encore The Pogues complètent cet opus et ce n’est que pour la B.O officielle de la série, en réalité, dans la série, la musique a une place encore beaucoup plus importante, notamment à chaque épisode final.
Je finirai quand même en revenant un peu sur la série elle-même (également disponible à la médiathèque), car si elle n’a pas connu le succès au niveau audience, que ce soit en France ou aux US, le temps et le bouche à oreille faisant son œuvre, « The Wire » a obtenu la reconnaissance qu’elle mérite, pour avoir abordé des sujets très sensibles traités intelligemment et portés par un casting de quasi-inconnus exceptionnels qui incarneront des personnages inoubliables pour quiconque a vu la série.
A NE MANQUER SOUS AUCUN PRETEXTE !!!
Laurent