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When they see us, le soundtrack fort d’une série coup de poing!!!


Je vais pas retenir mes mots et être clair tout de suite, When they see us, c’est la série de l’année selon moi. L’histoire, vous la connaissez peut être déjà, c’est le récit de l’affaire des « Central Park five », celle de la jeune joggeuse agressée et violée dans le plus fameux parc New Yorkais à la fin des années 80.

Pour Netflix, c’est Ava Duvernay, la réalisatrice du déjà excellent Queen Sugar, qui est à la direction de cette mini-série en quatres parties, portée par un casting fabuleux où vous pourrez retrouver quelques têtes d’affiches tels que Felicity Huffman (Desperate Housewives), Famke Janssen (X-Men), John Leguizamo (Summer of Sam) et l’incontournable Michael K.Williams de The Wire, mais les vrais stars de cette histoire, ce sont, bien sûr les enfants. Inconnus pour la plupart, ils sont terriblement poignants et notamment le jeune Jharrel Jerome vu dans Mr Mercedes, qui joue le rôle de Korey Wise.

Je vais pas m’étendre sur la série parce que je n’aurais de toute façon pas les mots pour décrire les sentiments que vous allez ressentir en voyant ces images complètement folles, donc je vais me focaliser sur la musique et vous allez voir que là aussi, c’est vraiment excellent.

Déjà à l’époque, à la sortie du trailer, j’avais entendu l’excellent Diplo et son “Look back”, je m’étais dit, ça sent bon cette affaire!!! Et bien je ne m’étais pas trompé!!! Le début de l’histoire se déroule à la fin des années 80 à Harlem, en plein boum du rap et la direction musicale a choisi de rester dans la temporalité avec les géants de l’époque que sont Public Enemy et Eric B.& Rakim, on retrouve également Special Ed et son classique “I got it made” qui ne se démode toujours pas.

Par la suite, le choix de mixer des musiques plus contemporaines tels que “Love & Hate” de Michael Kiwanuka déjà utilisé dans “The Get down” ou Andreya Triana, une petite découverte pour moi et des plus anciens comme Slave pour “Watching you” et Frankie Beverly & Maze aussi est judicieux, il permet, à la perfection le passage des enfants à l’âge adulte.

Vous retrouverez du Hip Hop plus dur aussi, qui sera là pour illustrer la rage des protagonistes contre les décisions prises à leur encontre, leurs situations respectives et qui de mieux qu’un DMX pour exprimer cela? Dead Prez aussi avec le génial “Happiness”. Un petit kiffe personnel aussi quand j’ai entendu Jay-Z et son “U don’t know”, un de mes préférés de la disco de Hov, là je vous ai mis le remix avec MOP parce que pourquoi pas?

Sans vous citer toute la liste, parce qu’il faut garder un peu de surprise, je suis quand même obligé de sortir trois autres tracks du lot parce qu’ils sont importants dans la série, tout d’abord The cinematic orchestra et Roots Manuva sur “All things men” pendant un passage critique dans la vie de Ray Jr, le morceau dure 10 minutes et c’est juste dingue! Ensuite, une cover tout simplement magique de “Moon river”, ici c’est Frank Ocean qui reprend le classique chanté par Audrey Hepburn dans Diamants sur canapé. Vous me direz, de nombreux artistes l’ont repris de belle manière, notamment Ben E. King ou Sinatra, mais celle-là me touche particulièrement.

Enfin, conclure la série sur un morceau de Nipsey Hussle était pour moi, la cerise sur le gâteau, son “Picture me rollin” n’est pas loin d’être aussi beau que celui interprété par un autre roi de la West Coast avant lui, je parle bien sûr de 2pac.

En conclusion, je ne peux que vous recommander de regarder When they see us, qui est une série nécessaire pour ouvrir les yeux de ceux qui ne voudraient pas voir qu’on ne naît pas tous égaux et que si l’histoire se passe dans les années 80 à New York, la réalité est toujours la même de nos jours et aux quatre coins du monde, je vous conseille d’ailleurs de regarder le documentaire sur Kalief Browder et celui sur Steven Avery, également sur Netflix.

Laurent

David E. Kelley, un maître en matière de musique et de séries.


Parfois, mon programme télé fera votre programme musical, c’est le cas aujourd’hui car je vais vous parler d’un showrunner avec une petite filmographie bien remplie, de très grande qualité et qui met la musique en valeur à merveille, il s’agit de David E. Kelley, l’un des réalisateurs bankable de la télé Américaine et ce, depuis le milieu des années 80.

Je ne vous ferais pas sa filmo, ce n’est pas le sujet, mais je ferais plutôt un focus sur quatre de ses séries que j’ai trouvé géniales et qui ont une bande son qui mérite que l’on y tende l’oreille.

ALLY MCBEAL

Le point de départ de mon crush télévisuel avec David E. Kelley ne date pas d’hier, c’est le cas depuis la fin des années 90, avec la comédie juridique qui l’a révélé aux yeux du grand public, je parle bien sûr d’Ally McBeal. Si vous n’êtes pas familier avec l’univers d’Ally, jouée par la sublime Calista Flockhart, je vous fais un bref résumé: Ally McBeal, jeune avocate de Boston est engagé dans le cabinet Cage et Fish, où son amoureux de la fac et son épouse actuelle exercent déjà, vous pouvez d’ores et déjà imaginer les situations rocambolesques que cela peut provoquer? Et bien saupoudrez tout ça de personnalités farfelues et hautes en couleurs et vous aurez le mélange explosif de ce cabinet d’avocats pas comme les autres.

Chez Cage et Fish, la musique a une place toute particulière, premièrement parce qu’après les plaidoiries et les problèmes de coeur, les employés se retrouvent régulièrement au bar de l’immeuble où se produit Vonda Shepard, qui vient, avec son piano et sa guitare rythmer les vies de nos protagonistes.

Ensuite, comme je le disais, ce cabinet est rempli de personnalités un peu loufoques, alors quand Ally, en plein milieu d’un procès, aura des visions d’Al Green en juge, ou d’un bébé qui chante “Hooked on a feeling” en dansant dans sa couche, ne vous étonnez pas! Alors déjà là, on se marre, mais quand John Cage, l’un des deux associés, hyper timide et atteint de toc divers et variés se transforme en séducteur chevronné après avoir fait une chorégraphie endiablé sur le mythique “You’re the first, the last, my everything”, c’est pour moi, le must de la série, ces passages sont inoubliables!!!

Je ne vous détaille pas tous les moments qui accompagnent la série musicalement, que ce soit avec Vonda Shepard, la bande son en fond, où les acteurs eux-mêmes, qui se prêtent volontiers à l’exercice musical, que ce soit à l’open mic du bar où pendant les épisodes de Noël. Non, la vraie cerise sur le gâteau, c’est le nombre d’invités (musicaux ou non) de luxe qui sont venus fouler les plateaux de David E. Kelley, de Robert Downey Jr (avant d’être Iron Man), à Barry White et Al Green, bien sûr, mais aussi Sting, Tina Turner ou encore Anastacia et j’en passe…

Bref, si vous avez raté cette série à l’époque, le rattrapage est obligatoire, rires et larmes garanties, faite moi confiance!!!

BIG LITTLE LIES

La deuxième série dont je voulais vous parler, c’est le petit événement de 2017 sur HBO, une mini-série (enfin, ça devait être le cas…) avec un casting digne des plus gros blockbusters de Hollywood, au programme, vous retrouverez dans les rôles principaux, Nicole Kidman, Reese Witherspoon et Shailene Woodley, je ne vous parle pas du casting secondaire tout aussi talentueux, avec Alexander Skarsgard ou Zoë Kravitz et j’en passe… On est sur une sorte de Cluedo, je veux dire que dès le départ, on sait qu’il y a un meurtre, on ne connaît ni la victime, ni le coupable et tout cela se déroule au milieu d’une petite communauté idyllique (en apparence en tout cas), perturbée par l’arrivée d’une “outsider” jouée par Shailene Woodley.

Rien qu’avec ça, je devrais vous avoir donné l’eau à la bouche, mais on est surtout là pour parler musique et je ne vous ai pas encore parlé de la fille de Madeline (Witherspoon), qui au travers de son mp3 est le véritable jukebox de la série, elle nous régale dans les ballades en voiture, à la maison etc… Ici aussi, la musique a une véritable place dans ce mystère. Voyons voir ce que vous pourrez trouver dans les oreilles de la petite Chloé McKenzie: Pour commencer, vous aurez le droit à un générique magnifique, interprété par le génial Michael Kiwanuka qui participait déjà à la B.O de “The get down” dont je vous avais parlé il y a quelque temps et ce n’est que le début d’un soundtrack qui, comme pour Ally McBeal est chargé en Soul. En vrac, vous retrouverez les Temptations ou Charles Bradley et Léon Bridges ou Frank Ocean pour les plus récents. La Soul n’est pas la seule représentée, il y a également des classiques du rock et de la pop, un certain Elvis Presley ou Janis Joplin, ça vous parle? Zoë Kravitz, en bonne fille de Lenny, y va même de sa reprise du king avec “Don’t”. Et pour finir, je mentionnerais ma “all-time chouchoute”, la seule et unique Sade et son inoubliable “Cherish the day”.

Voilà, je disais tout à l’heure que BLL devait être une mini-série, mais le succès a été tel qu’une deuxième saison devrait voir le jour prochainement…

GOLIATH

Pour la troisième série, on revient dans l’univers juridique, mais avec une toute autre atmosphère que pour Ally McBeal, car même si on retrouve quelques personnages un peu “particuliers”, le sujet est bien plus sombre dans Goliath, on est sur de la juridiction criminelle et assez dure. Dans cette version légale de David contre Goliath, Billy McBride, incarné par le génial Billy Bob Thornton affrontera son ancienne firme dans une sombre affaire concernant un fabricant d’armes. Le problème, c’est que si McBride fût un avocat prestigieux, il n’est plus que l’ombre de lui-même, seul, alcoolique et sans emploi… Il lui reste cette affaire et sa détermination!

La distribution est de choix puisque William Hurt joue le méchant, mais il y a également Maria Bello, Molly Parker et bien d’autres encore…

Comme dans les deux séries précédentes, le générique est très marquant et démontre très vite le genre de show auquel on a affaire, le rock de The Silent Comedy sur “Batholomew”  qui sonne très Soul, perso m’a frappé et j’ai plongé dans Goliath dès les premières notes de l’intro.

Tout au long de la première saison (j’ai pas encore fini la seconde), on est bercé entre Soul et Rock au rythme des humeurs de Billy. Du Blues aussi, dans les moments où notre anti héros sombre un peu, bref, la musique est encore une partie intégrante de la série.

Un peu moins de noms ronflants que dans les précédentes, bien que l’on retrouve des artistes comme Curtis Mayfield, The Pharcyde, Luciano Pavarotti ou encore Dire Straits. Pour le reste, pas mal de découvertes, pour moi en tout cas et notamment Ural Thomas and the pain que j’ai adoré, mais aussi les Soulsations. Je vous recommande également de prêter l’oreille à Nathaniel Rateliff and the Night sweats dont Guillaume vous avais parlé il y a quelque temps.

MR MERCEDES

Pour terminer et terminer en beauté, je vous propose la deuxième série de Kelley que je suis actuellement, il s’agit de l’adaptation du livre de Stephen King, Mr Mercedes. Alors, des adaptations télé du maître de l’horreur, il y en a eu un paquet et pas que réussites, par exemple, récemment, Castle Rock fût, pour ma part une belle déception.

Ici, ce n’est pas le cas, dans la première saison tout du moins. Mr Mercedes sort King de son style habituel et l’emmène dans le thriller avec en star un tueur psychopathe au volant d’une mercedes et un flic à la retraite, bourru et alcoolique (point commun avec Goliath) qui, 2 ans plus tard, ne s’est jamais remis de ne pas avoir résolu cette affaire.

Voilà le point de départ de la série qui a, là aussi, une distribution de très grande qualité. Brendan Gleeson dans le rôle de Bill Hodges (le flic), vu dans Harry Potter et son adversaire, le très troublant Buddy Hartsfield, joué par Harry Treadaway, qui s’était déjà mis en lumière dans le génial Penny Dreadful, dansle rôle de Victor Frankenstein bouuuuuuuhhhh…

Le reste du casting est porté par Kelly Lynch et l’inoubliable Nancy Botwin de Weeds, à savoir Mary Louise Parker. Ca donne envie non?

Question musique, on est très bien servi aussi! Chaque épisode débute avec un réveil complexe de Bill sur “It’s not too late” de T-Bone Burnett, comme vous pourrez le constater, c’est un tronc commun entre les 4 séries dont je vous parle aujourd’hui, un générique fort, qui marque l’ambiance du show. Ici, c’est clairement la loose de Bill qui est mise en lumière. En parallèle, beaucoup de passages avec Brady Hartsfield (Treadaway), le tueur à la mercedes, évoquent la folie et pour celà, Kelley a choisi beaucoup de Hard Rock, du punk avec notamment les Ramones, Radiohead et Slapshot, croyez-moi, ça pique les oreilles!!! Comme dans toutes les séries de Kelley, il y a aussi de la Soul avec par exemple, les Impressions ou Lee Harris, du Blues aussi avec Mississippi John Hurt et quelques gros noms aussi comme Leonard Cohen ou PerryComo, en soit, que du bon…

Voilà, j’espère vous avoir donner envie de découvrir l’univers, parfois loufoque, parfois violent, mais toujours de qualité de David E. Kelley, qui est, selon moi, l’un des grands du petit écran.

Laurent

Uncle Drew, le crossover entre le basket, le ciné et la bonne musique!


Tout est parti d’une pub pour Pepsi, mais je ne pense pas que Kyrie Irving, la star des Boston Celtics, s’imaginait, à l’époque que l’aventure de “l’Uncle Drew” le conduirait à faire un film, moi non plus d’ailleurs…

Si comme moi, vous aimez le basket, vous avez très probablement déjà vu cette pub, qui montre un vieux monsieur au bord d’un playground venu regarder son neveu jouer devant les caméras pour un documentaire, soudainement, un joueur se blesse, Uncle Drew prend sa place et la magie opère…S’en suivront une tonne de pub, l’ajout de nouveaux personnages (ex joueurs NBA) et la commande d’un film.

Le pitch est plutôt simple, Dax Winslow, joué par l’excellent Lil’ Rel (vu dans Get Out) est un fan de basket plutôt malchanceux dans la vie, qui essaie de monter une équipe pour gagner le tournoi du Rucker et ses 100000 $, il se fait piquer sa star et son rêve s’effondre, jusqu’à sa rencontre avec le mythe…Uncle Drew!!!

Alors, bien sûr, ne vous attendez pas à du Tarantino, mais pour ceux qui aiment le basket et/ou qui veulent mater une bonne comédie, Uncle Drew et sa team vont remplir le contrat haut la main!!! Parlant de son équipe, ces quelques noms devraient parler au fan du ballon orange, le roster est composé de Reggie Miller, Chris Webber, Nate Robinson, Lisa Leslie et le toujours aussi drôle et immense Shaquille O’Neal. Le reste du casting (hors basketteur) est sympa aussi, vous pourrez retrouver deux nanas au top niveau comédie, Tiffany Haddish, la co-star de “The last O.G” et la géniale Erica Ash, habituée du milieu de basket, puisqu’elle était la soeur de Cam Calloway dans l’excellente “Survivor’s remorse”.

Bon et musicalement me direz-vous? Et bien là aussi, c’est un vrai kiffe!!! Non seulement, vous allez retrouver plusieurs têtes d’affiches du hip hop actuel avec l’excellent Goldlink, des gars comme French Montana, ASAP Rocky ou encore l’auteur du super “1800”, le rappeur de Baltimore, Logic. Tout le rap “hype” du moment est bien présent et on a même droit à un petit passage plus doux avec Khalid, dont je vous ai déjà parlé.

Ce qui est cool, c’est qu’étant donné l’âge avancé (et inconnu) d’Uncle Drew, le film nous offre des échanges musicaux super sympas entre Dax et Drew (Lil’ Rel) dans son van, avec par exemple, la comparaison entre le “Between the sheets” des Isley Brothers et le génial “Big Poppa” de Notorious B.I.G qui utilise son sample. Ce n’est pas le seul moment “Oldies”, vous aurez le droit à l’un de mes morceaux préférés toutes catégories confondues, le “Midnight train to Georgia” de Gladys Knight & the Pips, le “Fantastic voyage” de Lakeside et bien d’autres encore…

Vous l’aurez compris, pour moi Uncle Drew c’était un vrai Slam Dunk, que ce soit le film, sa B.O  ou bien l’aspect basket, j’ai passé un excellent moment et j’espère que vous aussi!
Laurent.


Une vraie B.O de “Ballers”!!!


Toujours dans le thème séries et bande originale, j’en ai encore une intéressante à vous proposer, il s’agit de Ballers, diffusée sur HBO avec en vedette l’acteur ex catcheur Dwayne Johnson a.k.a The Rock pour ses anciens fans sur le ring. Egalement au casting, le fils de Denzel Washington, John David, que vous avez peut être vu dans l’excellent Blackkklansman de Spike Lee récemment. Le show traite de l’univers du football Américain et plus particulièrement de son arrière boutique, à savoir, les agents de joueurs, les contrats etc… Bien sûr les joueurs sont également bien mis en avant et John David Washington est vraiment top en Ricky Jerret! Et The Rock me direz-vous? Et bien, c’était mon gros doute quand j’ai commencé la série, parce qu’il est plutôt habitué aux comédies douteuses et aux films d’action parfois légers. Quoi qu’il en soit, avec Ballers, il m’a prouvé qu’il pouvait, avec la bonne direction, être un bon acteur et son personnage de Spencer Strasmore et aussi attachant que balèze!

A la réalisation, vous retrouverez Stephen Levinson, qui réalisait déjà l’excellente comédie Entourage, qui parlait, elle, d’Hollywood et du cinéma en particulier.

Voilà pour introduire la série, quant à sa bande originale, c’est un vrai petit bonheur et ce dès le générique d’intro, où les images de plaquages et de touchdown sont rythmées par le tube de Lil’ Wayne et Drake “Right above it”, le banger issu du “I’m not a human being” de Wizzy, ça donne le ton, le soundtrack sera hip hop et pas qu’un peu!!!

Je vous ai préparé une petite playlist d’une centaine de morceaux qui devrait ravir les oreilles des auditeurs de rap, faites chauffer vos Beats, on y va!!!

Les légendes du game sont là en force, du “Protect ya neck” du Wu Tang à Gangstarr et son “Work”, en passant par Nasty Nas et son inoubliable “If I ruled the world” en duo avec Lauryn Hill sont là aussi, ah oui… j’ai failli oublier l’un de mes préférés de la liste le “Watch out now” des Beatnuts, qu’est-ce qu’il a pu tourner dans mon casque celui-là aussi…

Il n’y a pas que l’ancienne génération évidemment, les petits nouveaux du game sont aussi à l’honneur, la West coast est bien représenté avec des petits gars que vous connaissez peut être… Kendrick Lamar ou encore Nipsey Hussle? Du costaud je vous dis! Deux de mes chouchous, dont je vous ai parlé récemment aussi font une apparition sur la bande son, Oddisee et Anderson .Paak ont chacun le droit a un morceau. Bien sûr, le rap East coast n’est pas en reste non plus avec des artistes comme Rapsody ou le duo mythique de Queensbridge, Mobb Deep.

Il n’y a pas non plus que du rap sur cette B.O, les starlettes de la pop sont également à l’honneur, vous pourrez retrouver l’ancienne amoureuse de  Mac Miller, à savoir Ariana Grande ou encore Taylor Swift et son fameux “Shake it off”, croyez moi vous aurez de quoi faire bouger les clubs, pas de problème!!!

Il y a quelques morceaux de rock aussi, de l’électro, mais l’autre musique qui est le plus à l’honneur, c’est celle qui m’est chère, la Soul!!! Et là, j’ai encore du très bon au programme, à commencer par William De Vaughn et son inoubliable “Be thankful for what you’ve got”, le classique des Delfonics aussi, “Didn’t I blow your mind?” entendu dans le Jackie Brown de Tarantino. Les Commodores, Al Green et j’en passe… Faites moi confiance, il n’y a que peu de faux pas dans cette bande originale.

Êtes-vous prêts à vous plonger dans l’univers du Foot US avec une B.O de feu??? Si oui, Ballers est faite pour vous!!!

Laurent

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