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Stranger things, rock et sci-fi dans les 80’s.
Prêts pour un voyage dans le temps? 3, 2, 1… Direction les années 80!!!
Bienvenue à Hawkins, petite ville de l’Indiana où vous allez faire connaissance avec le groupe d’enfants le plus cool jamais vu à ce jour au petit écran! Will, Mike, Lucas et mon chouchou Dustin, un petit groupe de Geeks avant l’heure, fans de Donjons et Dragons, dont le quotidien bien tranquille vas être chamboulé par la disparition de Will et l’arrivée en ville d’une mystérieuse jeune fille du nom d’Eleven, si vous n’avez pas vu la série, je ne vous en dis pas plus, je ne voudrais pas vous spoiler le plaisir.
Sachez juste que cette série est un véritable hommage aux films fantastiques et aux films d’épouvantes des années 80, fans des Goonies, de Poltergeist ou encore The Thing, vous allez vous régaler et replonger en enfance dès les premières notes du générique. Au casting, une belle troupe d’inconnus dans le rôle des enfants, mais du côté adultes, on retrouve l’une des stars de l’époque, l’iconique Winona Ryder, qui joue la maman de Will, probablement son meilleur rôle depuis très longtemps.
Pour contribuer à l’immersion dans cette atmosphère très eighties, il était indispensable de nous proposer une B.O du tonnerre pour accompagner nos jeunes héros. Et quelle réussite!!! Les Duffer brothers, réalisateurs de la série ont choisis Michael Stein et Kyle Dixon, du groupe Survive, une formation electro, originaire d’Austin au Texas pour composer la musique et notamment, son générique. Un écran noir, un synthé inquiétant et la typographie rouge lumineuse qui apparaît tout doucement… vous voici à Hawkins!
Après ce générique ultra marqué dans le temps et au même titre que les hommages cinématographiques, c’est une collection de références musicale que vous allez entendre tout au long des deux premières saisons.
Vous comprendrez pourquoi en regardant la série, mais un morceau marque vraiment la série, c’est le mythique “Should I stay or should I go” des Clash, la chanson déjà inoubliable d’elle même se fait ici une deuxième jeunesse et vous allez probablement l’associer à la série dorénavant.
Je vous rassure, c’est loin d’être le seul, on retrouve le thème du film “Ghostbusters”, vous vous rappelez? Who you gon’ call? Ghoooostbusteeeeer!!! C’était Ray Parker jr qui nous faisait danser pendant que Bill Murray chassait des fantômes. On aura également les Bangles, Roy Orbison, l’inoubliable auteur de Pretty woman, pour mon copain Guillaume on a du Toto avec “Africa”, du Motley Crue et son démoniaque “Shout at the devil” pendant une scène en voiture décoiffante!
Pour les plus romantiques, rappelez-vous, nos héros sont des pré-ados chatouillés par leurs hormones quand même… vous aurez l’un de mes titres préférés de Police “Every breath you take” et “Time after the time” de Cindy Lauper (je vous ferais des samples rendez-vous avec ces deux titres un de ces quatres…).
Voilà, j’en passe, évidemment et vous allez en retrouver davantage sur la playlist que je vous ai concocté, mais j’espère vous avoir mis l’eau à la bouche car la série est un véritable phénomène et sa bande originale aussi. Vous pouvez retrouver les deux saisons sur Netflix et la musique des deux premières saisons dans les bacs de la médiathèque.
Et en bonus, je vous ai mis les vidéos des enfants de la série qui s’éclatent en musique dans les cérémonies, je vous dit, c’est le casting de mômes le plus cool de l’univers!!!
Alors, qui a dit que j’aimais pas le Rock???
Laurent.
Le Choc de ces années là
Avant la fin de cette année 2012, un film documentaire va arriver en France The Rise and Fall of the Clash de Danny Garcia, qui retrace l’ascension spectaculaire en 1976 de ce groupe ainsi que sa descente aux enfers en 1985. En attendant l’arrivée de ce petit bijou, ça m’a donné l’envie de réécouter les albums de ce groupe anglais de Punk Rock qui nous a tous marqués.
Depuis 1985 nous avions attendu un retour, une reformation ne serait-ce que pour un album, hélas la mort de son leader Joe Strummer en décembre 2002 aura coupé court à toute illusion.
A réécouter : leur premier album The Clash (1979) ; le double album London Calling (1979), qui mêle une variété de styles allant du rockabilly au R&B en passant par le hard rock et le reggae ; Cut the Crap (1984), qui fut détesté par la critique, le groupe se sépare peu de temps après ; et enfin pour retrouver le son et l’énergie des Clash en concert, leur rage qui les caractérisait le Live at Shea Stadium music enregistré en 1982 (édité en 2008).
Allez voici un morceau qui n’est pas le plus original ni le plus engagé mais certainement le plus célèbre, en fait leur plus gros succès commercial : Shoul I stay or shoul I go.
Michèle