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Daniel John Martin, virtuose du violon…
Daniel John Martin. Né à Congleton en Angleterre, il fréquente avec talent depuis des années les cabarets, festivals et autres scènes où la musique jazz manouche, tzigane est mise à l’honneur.
Personnellement, je l’ai découvert il y a un an, en accompagnant un ami (petit salut amical à Joël Boudjelta), fan de jazz manouche, qui m’a emmené dans restaurant musical bien connu de la scène manouche, le « Petits joueurs » dont il est le maître de cérémonie des soirées musicales, situé porte des Lilas. Ce soir-là, dans l’ambiance tranquille et chaleureuse de ce lieu que je découvrais donc et où accessoirement l’on mange très bien sans se ruiner, j’ai découvert Daniel John Martin, qui se produisait accompagné de 3 autres musiciens (guitare, contrebasse, piano). 3 sets de 45 minutes m’ont permis de découvrir ce musicien aussi talentueux que modeste et discret. S’il chante également, je ne suis pas de son phrasé, mais je reconnais néanmoins qu’il se débrouille plutôt bien. Après le concert j’ai donc acheté « Double Cream« , avec sa pochette rigolotte, paru en 2015.
Sur ce disque (venant le projet « Urban Gypsy », paru en 2013) qui certes fait la part belle au jazz manouche, Daniel John Martin nous livre aussi de belles perles comme « Empty pockets », qui sonne très jazz. Tous les morceaux ici présentés sont des compositions personnelles à l’exception de « France’s back in town ». Pour ce disque, le violoniste s’est entouré d’une équipe solide, avec Gilles Réa à la guitare lead, Rémi Oswald à la guitare rythmique. La section basse-batterie est assurée par Antonio Licusati et Michel Julien (dans l’ordre). Le tout donne un disque solide, équilibré, sans démonstration inutile de virtuosité. La musique est au cœur du sujet. Tant mieux!
Alors n’hésitez pas, plongez-vous dan ce bel univers que nous offre ce violoniste de talent. Et retenez bien son nom : Daniel John Martin.
Guillaume.