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Prince, seul face à lui-même.


C’est l’histoire d’une séance dont seul Prince Roger Nelson avait le secret. Une nuit de 1983, il s’enferme au Studio Kiowa Trail, et décide de s’installer seul à son piano. Au début du disque, on l’entend s’adresser à un ingénieur pour régler le son et mettre une ambiance lumineuse plutôt soft. Il se met ainsi dans un climat serein, tranquille. Et nous permet, en tant qu’auditeur, de nous sentir, très privilégiés, tout proche de lui, comme si nous étions tapis dans l’ombre du studio, écoutant le maître en pleine séance de travail intime.

Vient la magie. L’artiste se met à son piano, et commence par une petite improvisation, en guise d’échauffement, avant de se lancer dans l’interprétation de « 17 days ». Tout en finesse. Superbe. Il enchaîne alors avec une version toute en retenue, modulant sa voix à l’envie, sur son titre fétiche, « Purple rain ». Vient ensuite « Case of you », chanson composée par Joni Mitchell, dont il s’approprie très joliment l’univers musical. Ensuite, Prince nous offre une farandole de morceaux de sa composition, de « Strange relationship » au final « Why the butterflies », dont les versions piano-voix sont un vrai régal, car il transforme l’architecture originale des morceaux, en y intégrant parfois des digressions, et toujours avec une justesse, un sens du rythme incroyable, sans oublier bien entendu cette voix unique, ce timbre inimitable et reconnaissable qu’il modifie, travaille, teste, au fil des morceaux. Une introspection artistique, une séance de travail autant qu’un moment de plaisir pour ce génial musicien-compositeur.

Cette séance, longtemps restée dans les tiroirs de la Warner, dont il fut un temps co-président, est un petit bijou, qu’il faut écouter attentivement, et découvrir avec appétit toute la subtilité, les nuances que Prince amène à ses propres morceaux comme à la chanson de Joni Mitchell. Le tout est une enfilade savoureuse de morceaux sublimes concoctés par le génie de Minneapolis.

Prince, homme de scène, capable de performances scéniques incroyables tant par la qualité, que par la durée (celles et ceux qui le virent au New Morning il y a quelques années s’en souviennent encore.. il avait démarré à 22H pour terminer à 6H du matin!!!), nous montre ici toute l’intelligence de sa musique, de son immense talent. Un joyau à déguster sans aucune modération. Cet enregistrement sorti des tiroirs n’est sûrement pas le dernier que Warner nous proposera tant Prince passait son temps à composer, écrire, enregistrer dans son antre de Paisley Park. Du coup, il est facile d’envisager que d’autres joyaux, dormant dans les armoires des studios, ou de la compagnie Warner, ressortiront un jour ou l’autre. Pour notre plus grand bonheur. Prince manque clairement à la musique aujourd’hui. Qui sait ce qu’il aurait encore composé, imaginé.

Alors, que vous soyez fan de l’artiste ou que vous souhaitiez simplement le découvrir, ce disque est tout indiqué.

Guillaume.

   

Quand le rock donne de la Voix !!


Le rock, apparu dans les années 50, a depuis, vu arriver, débuter des chanteurs qui ont marqué le genre de leur empreinte vocale.

Si Elvis Presley a tout révolutionné au milieu des 50-60,  par son attitude scénique, mais également par sa voix grave, les décennies suivantes (70’s-80’s-90’s) ont également vu apparaître des vocalistes de talents, à forte personnalité, qui vont influer sur l’univers musical, visuel, sonore, de leurs groupes : Je pense ici à Peter Gabriel (Genesis), Fish (Marillion), Mick Jagger (Rolling Stones), Rogers Waters (Pink Floyd), Mark Knopfler (Dire Straits), Klaus Meine (Scorpions), Freddie Mercury (Queen), Ozzy Osbourne (Black Sabbath). D’autres comme David Bowie, Elton John, ont fait chemin en solo. Chacun d’eux possède un timbre immédiatement reconnaissable, une signature vocale.

Au départ, les chanteurs n’étaient pas autant mis en avant (sauf exceptions) qu’ils le furent dans les décennies suivantes, puisque considérés avant tout comme membre à part entière d’un groupe. Au tournant des années 70, tendance qui s’affirme dans les années 80,  les chanteurs deviennent de vrais leaders de groupe, des leaders de scène à égalité avec les guitaristes.

Certains devenus trop à l’étroit au sein de leur formation originelle, prendront le chemin d’une carrière solo tels Phil Collins, Fish, Peter Gabriel, Mark Knopfler, George Michael, Ozzy Osbourne, Robert Plant ou Roger Waters.

Que vous aimiez le rock planant, le hard anglo-saxon, la pop anglaise, ces chanteurs vous replongeront sans doute avec délice dans de jolis souvenirs !

Guillaume.

Don’t Worry, Be Happy !


Non ce n’est pas une nouveauté, le Monsieur dont je veux vous parler a, cette année, 62 ans.

Vous le connaissez sûrement (et dans ce cas-là une petite réécoute ne vous fera que du bien), sinon pour les plus jeunes découvrez-le. Cet artiste ne travaille que dans l’improvisation. Grâce à son sens de la scène, son humour, son charisme, des échanges se créent avec le public, de véritables moments de fusion, de magie. On se sent transporté dans un moment d’extase et de complicité (bref on a les poils…)

C’est un virtuose, c’est un génie. On ne le voit sur aucun média et pourtant quand on regarde Wikipédia de 1985 à 1992 il a eu 10 Grammy. C’est un chanteur capable d’aborder tous les registres. Le système pentatonique n’a aucun secret pour lui.

Ca y est vous l’avez reconnu ?

C’est un de mes chouchous

C’est….. BOBBY MCFERRIN

Allez regarder cette vidéo, et prenez du plaisir.

Michèle.

 

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