Emilie Marsh, talent à suivre.


Parmi les nouveautés musicales de cette année, je suis tombé sur le nouvel album de la chanteuse-musicienne Emilie Marsh. Un choc. Je ne connaissais rien de l’univers musical ni de l’écriture de cette artiste qui a déjà un joli back-ground a son actif. En effet, une B.O. du film « Vies formidables », avec notamment le titre « Haut le coeur », 3 albums (dont »La rime orpheline ») précédents, dont deux 6 titres, des collaborations ici et là en tant qu’arrangeuse avec Emmanuelle Seigner notamment.

Cette rochelaise de naissance, multi-instrumentiste, amatrice de poésie, ce qui lui vaudra un prix lors du concours « Poésie en liberté ». Elle y fera ainsi la connaissance d’Etienne Champollion, musicien, arrangeur. La connivence musical va s’établir et Champollion va permettre à Emilie Marsh d’élargir sa palette musicale, sonore, les couleurs de ses chansons, grâce à l’apport de nouveaux instruments. Depuis une dizaine d’années, Emilie Marsh a enchaîné les premières parties d’artistes comme Michel Jonasz, Jil Caplan, Philippe Lafontaine.

Mais venons-en à l’objet de cette chronique, son nouvel album « J’embrasse le premier soir« . Elle y traite de différents sujets comme le désir charnel (« J’embrasse le premier soir »), la nostalgie (« Haut le coeur »), le couple, le désamour et l’envie d’aller voir ailleurs (« Où vas-tu la nuit »). Moi qui ne connaissait pas du tout cette artiste, j’ai été séduit par la qualité de son écriture, la musicalité et la diversité de ses orchestrations, entre ambiances mélancoliques, rock, pop (« Où vas-tu la nuit ? » fait furieusement penser à Indochine.). L’autre qualité d’Emilie Marsh réside dans sa voix, très expressive, et qui se balade avec une aisance déconcertante du grave à l’aigu. Parfois son phrasé fait penser à celui de Bernard Lavilliers (je sais ça peut paraître étonnant mais sur « Goodbye comédie », c’est assez notable) Nicolas Sirkis donc, et même Mylène Farmer, quand elle monte dans les aigus (écoutez « vents violents »). A noter sur ce disque le très beau duo avec Dani sur la chanson « Sur les ondes ».

Sur cet album qu’elle a quasiment écrit et composé seule, mis à part « Sur les ondes » dû à l’écriture de Pierre Grillet et « Vents violent » à Céline Ollivier, Emilie Marsh nous prend et nous emmène dans des univers très variés. C’est un vrai plaisir à l’écouter. Je vous laisse découvrir cette artiste, qui mérite qu’on s’y attarde.

Guillaume.

Publié le 25 septembre 2019, dans Chroniques, et tagué , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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