Simon Phillips, batteur sans protocole.
« Protocol III » est le dernier chapitre d’un triptyque musical élaboré par le batteur britannique Simon Phillips, dont le premier volet est sorti en… 1988, et qui fait suite au second volet « Protocol II » sorti en 2013.
Simon Phillips, batteur qui a la particularité d’être ambidextre, mène une carrière de musicien-producteur riche et variée, puisqu’il a accompagné par le passé côtoyé aussi bien Véronique Sanson que Peter Gabriel, Mick Jagger que Mike Oldfield, des groupes de rock comme les Who, Toto, mais aussi les guitaristes Gary Moore, Jeff Beck, Joe Satriani. Ces dernières années, il a accompagné, aux côté du bassiste Anthony Jackson, la pianiste japonaise Hiromi.
Pour élaborer ce « Protocol III », le batteur anglais s’est entouré du guitariste Andy Timmons, du bassiste Ernest Tibbs, du pianiste Steve Weingart. Le résultat de cette collaboration en quartet est un album de jazz-rock puissant, élégant, où les musiciens sont à parts égales. S’il ne comporte hélas que 8 morceaux, c’est un régal de jeu subtil, d’ambiances mélangées, le tout mené par le métronome aux baguettes magiques. Tout au long du disque, Simon Phillips nous trimballe dans son sillage, nous emmène dans cet univers qu’il maitrise parfaitement, mélange de jazz subtil et de rock très rythmé, aidé en cela par ses compères, qui cisèlent de jolies ambiances. Les morceaux, qui durent tous plus de 5 minutes, laisse l’auditeur profiter de ces joutes musicales, de ce dialogue instrumental et de la dextérité affichée. Plaisant sans jamais être lassant.
Guillaume.
Publié le 8 février 2016, dans Chroniques, et tagué batteur, jazz fusion, jazz rock, Protocol III, Simon Phillips. Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.
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